Le sujet est au cœur du colloque “Réparer la ville” organisé par l’Ordre des architectes d’Île-de-France du 21 au 23 novembre à Paris : doit-on raser pour reconstruire comme on le fait depuis quarante ans ? Pour nombre de jeunes architectes, cette politique urbaine est une hérésie financière et écologique. Ils appellent à réhabiliter, agrandir et mieux isoler l’existant.
de la conférence donnée par l’architecte norvégien Kjetil Thorsen, très médiatique patron de l’agence Snøhetta, au sujet de son travail à travers le monde, dans le public, de jeunes voix se sont fait entendre. Toutes tournaient autour d’un même thème : la responsabilité de l’architecte face aux questions environnementales et climatiques. « Comment bâtir durable ? », « Quels matériaux utiliser ? », « Quelle place pour la nature en ville ? » Mais surtout : « Est-il raisonnable de démolir pour reconstruire ? »…
L’industrie du bâtiment, grosse consommatrice d’énergies fossiles, productrice de gaz à effet de serre et générant quelque 40 millions de tonnes de déchets chaque année en France, doit sérieusement balayer devant sa porte pour atteindre l’ambition affichée par le gouvernement du « zéro carbone en 2050 »…
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À voir
« Réparer la ville », du 21 au 23 novembre, colloque de 9h30-19h, couvent des Récollets, Paris 10e.
PODCAST
Audio : « Consommer moins pour rafraichir » avec Ekopolis Le septième cycle de conférences « Retours sur le durable » organisé par Ekopolis et l'Ordre des architectes d'Ile-de-France en 2019 propose d’explorer les manières de consommer moins dans l’acte de construire. (Ré)écoutez le quatrième épisode !
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