Des scientifiques ont estimé que les deux tiers des morts dues à la vague de chaleur dans plusieurs villes sont imputables aux degrés supplémentaires provoqués par la combustion des énergies fossiles.
Près des arènes d’Arles (Bouches-du-Rhône), pendant une vague de chaleur, le 30 juin 2025. LEWIS JOLY / AP
Climat : l’économie européenne perdrait 4,7 points de PIB d’ici à 2030 en cas d’événements météorologiques extrêmes
Les banques centrales ont modélisé l’impact économique d’un scénario météorologique catastrophe. En Europe, l’effet serait similaire à celui de la grande crise financière de 2008.
Derrière les canicules, l’ombre de notre dépendance aux énergies fossiles
Juin 2025 vient de se hisser au rang du deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en France depuis 1900, juste après juin 2003. Alors que la France hexagonale traversait un épisode caniculaire particulièrement intense, l’exécutif n’a cessé de nous inviter le mois dernier à être « attentif ». La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a réalisé la tournée des plateaux radio et télé pour vanter son Plan d’adaptation au changement climatique, une feuille de route pour adapter la France à + 4 °C. Quant à l’extrême droite, elle a appelé le 30 juin à « un grand plan d’équipement pour la climatisation. »
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