dimanche 30 avril 2017

Créons 1000 "Zones de BZZZ" et plus !

Semons des graines pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.


Pourquoi créer une "Zone de BZZZ" ?
25 000 abeilles disparaissent chaque minute en France... comme beaucoup d'autres polinisateurs !
Depuis l’utilisation de ces insecticides néonicotinoïdes en 1995 en France, le taux de mortalité des abeilles est passé de 5% à 30% voire 40% selon les années, ce qui représente en moyenne la disparition de 300 000 ruches par an.
Cet effondrement n'est que la partie immergée de l'iceberg... beaucoup d'autres espèces sont concernées : rien qu'en France, la super-famille des apoïdes dont font partie les abeilles compte 1200 espèces d'insectes.


Les abeilles solitaires et les bourdons ainsi que l'ensemble des pollinisateurs sauvages se cachent pour mourir et nous assistons silencieusement à la disparition d'une biodiversité essentielle à la survie de l'humanité.

Dans quelques années, Douchy aura sa centrale solaire

Produire de l’électricité autrement qu’avec du nucléaire est un enjeu majeur. Le Denaisis devrait y contribuer, avec un impressionnant projet de construction de centrale solaire, implantée en majeure partie à Douchy.

Douchy, route d’Haspres : c’est non loin de cet axe que sera installée la centrale solaire.

Quatre centrales solaires sur cent hectares… Un projet d’envergure pour Douchy et ses communes voisines d’Haulchin et de Thiant, qui prend forme petit à petit. « On est à la genèse de cette opération, confie le maire de Douchy Michel Lefebvre. C’est une opération sur laquelle nous travaillons depuis un an et demi. »
Pour l’heure, le maire préfère rester discret quant au nom de la société qui porte le projet. L’un des représentants de ces investisseurs se borne à indiquer que l’entreprise est « européenne, mais pas française »… En revanche, il accepte de dévoiler les contours du projet. « Le fonds que je représente va investir entre 80 et 100 millions d’euros en centrales solaires dans les Hauts-de-France, dont 60 millions à Douchy . »
Il poursuit : « On a la possibilité d’installer plusieurs centrales solaires sur 100 hectares. On ne pourra pas le faire en seul tenant, la loi ne nous le permet pas. On va phaser le projet en plusieurs centrales de 25 à 30 hectares. » Pour chaque ferme solaire, il faudra compter entre douze et quatorze mois d’installation.
Des travaux précédés d’une phase d’études. Celles-ci devraient être lancées « avant l’été ». Elles sont prévues pour durer environ quinze mois. La centrale ainsi installée serait la plus grande au nord de Paris, la deuxième de France après celle de Cestas en Gironde.

« Les panneaux solaires les plus récents font moins appel à l’ensoleillement qu’à la luminosité. »
Des panneaux solaires dans le Nord, une idée qui pourrait faire sourire. Et pourtant… « Les panneaux solaires les plus récents font moins appel à l’ensoleillement qu’à la luminosité », souligne Michel Lefebvre. Les panneaux présentent deux autres avantages : « Ils sont plus discrets que des éoliennes et sont totalement recyclables. »
Le représentant des investisseurs explique encore que « sur 25 hectares, on peut installer 40 000 panneaux solaires, qui produiront 14 à 15 MW.heure par an, soit de quoi alimenter 5 à 7 000 foyers ». 
L’électricité produite pourra être consommée localement – « on devrait pouvoir alimenter tout le territoire de la Porte du Hainaut quand les 100 hectares seront aménagés » – et être revendue. « On commence aussi à avoir des solutions pour stocker l’électricité », signale l’investisseur. Le projet inclut sur le site la présence d’un centre de gestion des autres fermes solaires de la région, ainsi que la création d’un parc d’activités dédié aux entreprises spécialisées dans le développement durable.

vendredi 21 avril 2017

En Suède, plus on réparera, moins on paiera d’impôts !

Le gâchis à grande échelle est démocratisé tandis que l’urgence environnementale ne cesse d’enflammer la polémique. Dissonante et trébuchante, la société devient schizophrène. Nous avançons à contre-courant de notre époque, pourtant si propice à une profonde remise en question. Nous achetons trop, nous consommons trop, et par conséquent, nous polluons beaucoup trop !


jeudi 20 avril 2017

Tribunal Monsanto : “Il y a urgence à réaffirmer la primauté des droits humains sur le droit économique”

En donnant une définition claire de l'écocide et en reconnaissant la culpabilité de la multinationale de l'agro-alimentaire, le tribunal Monsanto fait avancer le droit de l'environnement. Un jugement symbolique mais fondamental, estiment les juristes Emilie Gaillard et Valérie Cabanes, engagées dans cette action.


mercredi 19 avril 2017

Filière Paysanne

Filière Paysanne est une association indépendante qui agit pour une agriculture et une alimentation locale. Elle soutient l'agriculture paysanne locale, accompagne la création d'épiceries paysannes de quartier, s'engage dans la préservation des terres agricoles et participe à la mise en place de Plans Alimentaires Territoriaux (PAT).


MANIFESTE POUR LA SAUVEGARDE DES TERRES AGRICOLES


Le Manifeste a été officiellement lancé le 5 décembre dernier à l’occasion de la COP21, de l’Année internationale des sols et de la journée mondiale des sols. Il affiche une volonté collective et fédératrice autour de la question d'agir en tant que partie prenante lors des débats locaux et nationaux sur la nécessaire maitrise de l'artificialisation des espaces agricoles. Pour en savoir plus, le site du manifeste : https://manifeste-terresagricoles.com

lundi 17 avril 2017

Le chant des colibris


Le chant des colibris se fait entendre ! Les deux premières rencontres à Bordeaux et Paris ont magnifiquement célébré la créativité de la société civile et le dynamisme de celles et ceux qui aspirent à une société plus écologiques et solidaire. Quatre autres dates arrivent bientôt, auxquelles s’ajouteront un grand nombre d’événements organisés par les groupes locaux de Colibris. Et bien sûr chacun.e peut organiser une rencontre près de chez soi et le faire savoir ! Cette créativité se vit aussi dans des débats citoyens, pour penser ensemble les leviers qui démultiplieraient nos actions. Certains de ces leviers sont présentés dans des parcours pédagogiques, découvrez-les ! Continuons de nous informer, de nous former, pour mieux répondre à l’appel du monde de demain.

mardi 4 avril 2017

Lettre d'information du Parc naturel régional Scarpe Escaut N° 45 # Avril 2017


Un séjour transfontalier au Centre d’Éducation à l’Environnement d’Amaury
Le mois de mars a démarré fort pour le Centre d’Éducation à l’Environnement d’Amaury. Du 1er au 3 mars l’équipement pédagogique du Parc naturel régional Scarpe-Escaut a accueilli, pour un séjour de 3 jours, 40 enfants du centre de loisirs « La Ré Création » de la commune de Wiers du Parc naturel des plaines de l’Escaut.
L’occasion pour ces jeunes de 4 à 12 ans et leurs 10 accompagnateurs de découvrir la biodiversité du Parc naturel transfrontalier du Hainaut, versant Scarpe-Escaut, au travers d’activités à la fois ludiques (les fusées à eaux), sportives (orientation, parcours cyclo) et scientifiques avec des animations aux noms évocateurs : insectes secrets, vivre sous l’eau, les oiseaux d’eau, sur les pistes de la grenouille...


Un séjour mené dans un esprit de partage et de convivialité !
La dernière petite randonnées à vélo qui a conduit les plus grands d'Amaury au Val de Vergne (rivière frontalière entre Wiers et Hergnies !) leur a permis de prendre conscience des continuités paysagères transfrontalières et de l’utilité de mettre en place des actions communes de gestion pour le maintien de la biodiversité.

dimanche 2 avril 2017

Graines de rebelles

Rencontre avec des passionnés, qui dans l'ombre, patiemment, ont sauvé des centaines de variétés anciennes de fruits, légumes ou céréales, en les ressemant, année après année, pour qu'elles ne s'éteignent pas.