samedi 28 juillet 2018


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Cet été, le parcours "Manger sain et pas cher" continue !

L’université prolonge le parcours Alimentation, avec une série d’articles sur notre rapport à la nourriture. Pour ce premier volet, on parle de la force des habitudes et des difficultés à changer son alimentation : et si c’était parce que nous n’avions pas pris le temps de saisir ce que signifie se nourrir ?

Le réchauffement climatique est à l’œuvre en Europe du Nord


Pour les experts, les températures extrêmes ne sont pas seulement dues aux aléas météorologiques, mais à des origines humaines.


Pour la deuxième année consécutive, les experts du World Weather Attribution (WWA) se sont livrés à l’analyse de la vague de chaleur estivale qui frappe une partie de l’Europe. En septembre 2017, une étude du WWA, partant de l’observation de l’épisode caniculaire enregistré en juillet-août dans le sud et l’est du continent – caractérisé par des températures supérieures à 40 0C – concluait que les vagues de chaleur de ce type pourraient devenir la norme d’ici les années 2050.

« Au début des années 1900, un été comme celui que nous venons juste de vivre était extrêmement rare, avançait alors Geert Jan van Oldenborgh, de l’Institut météorologique royal des Pays-Bas. Dans tout le sud de l’Europe, la probabilité d’avoir chaque été une canicule aussi chaude que celle que nous avons observée l’été dernier est déjà de 10 %. »

Cette année, c’est l’Europe du Nord qui retient l’attention du groupe de climatologues. Des records absolus de température ont été battus mi-juillet en Norvège avec des valeurs autour de 33 0C, soit plus de 15 degrés au-dessus des normales, et le mercure est monté en flèche près du cercle polaire.

Dans l’analyse qui devait être rendue publique vendredi 27 juillet, les experts du WWA – groupe qui associe notamment l’Environmental Change Institute de l’université d’Oxford (ECI), l’Institut météorologique royal des Pays-Bas (KNMI) et le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement en France (LSCE) – livrent les premières pistes de réflexion sur la persistance de hautes pressions à l’origine de températures anormalement élevées et de sécheresse depuis la Scandinavie jusqu’aux Pays-Bas.

Ils ont, à cet effet, relevé en sept lieux différents la moyenne la plus forte de trois jours consécutifs de température maximale sur la période du 1er mai au 24 juillet, et comparé les résultats avec les données enregistrées les années précédentes. Les sept villes retenues – Dublin en Irlande, De Bilt aux Pays-Bas, Copenhague au Danemark, Oslo en Norvège, Linköping en Suède et deux localités de Finlande – constituent un panel homogène dans la mesure où elles présentent une même qualité des données, précise Robert Vautard, le chercheur du LSCE associé à l’étude.

Si les auteurs conviennent prudemment qu’il faudra agréger les données du mois d’août pour qualifier avec précision la saison chaude qui sévit ces derniers mois dans le nord du Vieux Continent, ils identifient tout de même des éléments de constat. Les chercheurs mentionnent ainsi une chaleur « très extrême » installée dans le cercle arctique, qui s’atténue lorsqu’on progresse vers le sud de la zone observée.


Plusieurs modèles

« En Irlande, aux Pays-Bas et au Danemark, les observations font clairement apparaître une tendance à l’augmentation des vagues de chaleur, constatent les principaux auteurs de l’étude, Geert Jan van Oldenborgh du KNMI et Friederike Otto d’Oxford ECI. La probabilité est au moins deux fois plus forte à Dublin et quatre fois plus élevée à Oslo. »

« Ces anomalies de températures qu’on observe dans le nord de l’Europe sont liées à la situation météorologique, explique le climatologue français. L’anticyclone est bloqué sur la Scandinavie depuis deux mois et les perturbations sont rejetées vers le Sud et en Méditerranée. Mais à cela s’ajoutent les effets du changement climatique. »

Car Robert Vautard comme ses collègues européens estiment que « le changement climatique d’origine humaine accroît les risques de vagues de chaleur comme celle constaté en 2018 en Scandinavie, même s’il reste compliqué de quantifier dans quelle proportion il intervient ».

Pour étayer leur analyse, les experts du WWA ont fait tourner plusieurs modèles climatiques en intégrant les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère attribués aux activités humaines. « Il est important de retenir que ce qui contribue à l’élévation de la température, ce ne sont pas les fluctuations des émissions de gaz à effet de serre, mais la quantité de CO2 déjà stocké, pour longtemps, dans l’atmosphère », indique Robert Vautard. On ne doit par conséquent pas s’attendre à une baisse, mais, dans le meilleur des cas, à une stabilisation des températures, selon le chercheur du LSCE.

mardi 24 juillet 2018

Ecologie: un viticulteur recrute des moutons pour prendre soin des vignes, et ça marche plutôt bien

À Traenheim, 25 kilomètres à l'ouest de Strasbourg, un troupeau de moutons nettoie les vignes. Cette technique écologique est utilisée depuis deux ans par un viticulteur de la commune sur des parcelles bio.


En Alsace, Nathan Muller est pour l'instant le seul à utiliser cette pratique insolite et alternative. L'idée lui est venue à l'occasion d'un voyage pour vendanges en Nouvelle-Zélande, un pays où les moutons sont huit fois plus nombreux que les humains (34 millions d'animaux pour 4,2 millions d’habitants). Depuis deux ans, ce vigneron fait ainsi brouter une cinquantaine de ces sympathiques ruminants sur ses diverses parcelles exploitées en bio, sauf pour le riesling qui n’aime pas le soleil. Au menu : du liseron, de l’amarante et plein d’autres herbes folles.


La moitié des surfaces bio est désormais effeuillée grâce à cette technique, c'est à dire débarrassée des feuilles entourant les grappes de raisin après la floraison pour laisser entrer le soleil, éviter l’humidité et ainsi les maladies, mildiou et oïdium. Nathan Muller espère qu'un jour, toute son exploitation le sera de cette manière. Ses "recrues" sont issues de l’élevage du village appartenant à Denis Schott. Ce dernier possède 300 moutons, des Mérinos d'Île-de-France très robustes. Il installe les bêtes sur tous les espaces verts et prairies que les habitants veulent bien lui prêter. Un échange donnant-donnant. Dans ce cas précis, le vigneron met ses vignes à disposition, l’éleveur se charge d’amener les bêtes et de clôturer les parcelles.

Les moutons permettent un gain de temps et d’énergie au viticulteur. Il n'a plus besoin de sillonner les ranger de vignes en long, en large et en travers avec une machine pour effeuiller les vignes. Seul bémol : ne pas mettre des moutons sur des parcelles fortement traitées au cuivre, car ils sont intolérants à une trop forte quantité de cet élément chimique.


Tout l'article est ici.

“La non-violence de l’Etat devrait redevenir un débat”


Usage disproportionné de la force, refus de reconnaître les projets collectifs au nom de l’ordre… Trois mois après son évacuation, la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes refuse de tourner le dos à trente ans d’expérimentations sociales, dont certaines ont fait leur preuves estime la sociologue de la police Geneviève Pruvost, dans un ouvrage qui fait l’éloge des « mauvaises herbes ».

dimanche 15 juillet 2018

Remunicipalisation : Villes et citoyens tentent, malgré l’austérité, d’inventer les services publics d’avenir


Eau, énergie, restauration scolaire, transport… Une vague mondiale de remunicipalisation est en cours, comme le révèle notre rapport À la reconquête des services publics. Comment villes et citoyens tournent la page de la privatisation. Objectifs : mieux répondre aux besoins réels des citoyens et usagers, mener des politiques sociales et écologiques plus ambitieuses, et ne plus ponctionner les budgets publics au profit des logiques de rentabilité et d’expansion des multinationales. Celles-ci tentent d’entraver cette lame de fond, avec le concours de gouvernements conservateurs qui édictent des lois interdisant ces remunicipalisations. Un nouveau chapitre des services publics, et des luttes politiques, sociales et écologiques est en train de s’écrire.

vendredi 13 juillet 2018

DES RÊVEURS LUCIDES


En cette période ensoleillée, nous ne pouvons que conforter notre vision positive et enthousiasmante de la transition vers une société durable. Le soleil nous fait du bien (les bleus en final aussi !) mais nous retenons surtout la visite de nos Ambassadeurs du DD sur le site du 11/19 à Loos en Gohelle le 4 juillet. Cette visite de 47 « positifs ambassadeur.drices » a été un moment très enthousiasmant et rassérénant car elle incarnait la confiance en l’avenir, la lucidité, la recherche de solutions gagnantes-gagnantes. Au Cerdd nous sommes 14 salariés, 18 administrateurs et 87 Ambassadeurs ! Avec une équipe comme celle-là nous sommes sûr d’agréger des porteurs (enthousiasmants) de solutions, des résilients (résolus) aux crises, des rêveurs (lucides) créateurs d’un nouveau monde !

Quelques chiffres pour partir confiant en vacances : le DDTour du Cerdd a engrangé 57 visites de terrain ce 1er semestre (52 l’année dernière) - la formation en lien avec le CORBI sur le Dialogue Territorial en faveur des ENR a réuni en juin 50 personnes qui croient fermement en l’innovation sociale couplée aux innovations technologiques - nous avons recensé 19 contributions d’acteurs régionaux pour les futures Assises Européenne de la Transition énergétique. De quoi se dire que les acteurs des Hauts de France sont particulièrement investis dans la résilience de la région.

Un peu de repos, la rentrée sera chargée mais passionnante ! Rendez-vous le 25 septembre pour concevoir ensemble une REV3 citoyenne : à l’université de la Catho, immersion radiophonique avec l'association 4D, des expériences innovantes, de la co-écriture en vue du WFL, un grand témoin en la personne de Patrick Viveret, une visite du Rizome…. vivement la rentrée !

Emmanuel BERTIN - Directeur du Cerdd


Les Amis de la Terre, avec Greenpeace France, France Nature Environnement et la Ligue de Protection des Oiseaux PACA ont déposé ce 5 juillet 2018, un recours au tribunal administratif de Marseille contre l’autorisation d'importation d'huile de palme délivrée à Total pour sa raffinerie de la Mède...