mercredi 31 juillet 2019

Les Hauts-de-France sont en deuxième position dans le classement des régions les plus utilisatrices des pesticides

Dans le classement par région, notre région, les Hauts de France, est en deuxième position derrière l’Aquitaine... Super. Sauf que, c’est le classement des régions les plus utilisatrices des pesticides !
Cela apparaît dans un article de La Voix du Nord.


Cela apparaît, aussi, dans d’autres statistiques :
· Quantités de pesticides dans les eaux de surface (télécharger le fichier ici)
Pour "apprécier", il faut comparer au taux maxi de pesticides dans l’eau potable : 0,1 µg par litre et donc dans la plupart des cours d’eau quittant la région en 2011 (exceptions : La Canche et l’Authie), le taux de pesticides était 100 fois supérieur au taux maximum pour qu’une eau soit potable !

· Quantités de pesticides dans les cours d’eau en France (télécharger le fichier ici)

Nous subissons un empoisonnement généralisé par les pesticides : l’air, l’eau, l’alimentation...

Bayer désormais visé par plus de 18 000 procédures contre le glyphosate aux Etats-Unis

Monsanto, filiale du groupe allemand, a déjà essuyé trois condamnations à indemniser des requérants atteints d’un cancer. Des décisions qui mettent Bayer dans la tourmente.

Le Roundup de Monsanto Co est présenté à Encinitas, en Californie, aux Etats-Unis, le 26 juin 2017.
Mike Blake / REUTERS

Déjà condamné à trois reprises pour la commercialisation de son herbicide à base de glyphosate, Monsanto est loin d’en avoir fini avec ses démêlés judiciaires. Le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer, dont Monsanto est désormais l’une des filiales, doit affronter 18 400 procédures déposées aux Etats-Unis contre le glyphosate, produit-phare de la firme comme principe actif du célèbre Roundup. Un dossier qui empoisonne l’intégration du spécialiste américain des pesticides et des semences.

« L’homme peut-il se reconvertir de prédateur en jardinier ? »

Dans une tribune au « Monde », l’éthologue Pierre Jouventin et l’économiste Serge Latouche interrogent la capacité de l’homme à préserver l’équilibre entre les ressources naturelles et ses activités.


A la question de la compatibilité entre l’économie capitaliste et la préservation de la nature, ou autrement dit, entre le culte de la croissance et l’écologie, la réponse devrait apparaître évidente à toute personne sensée : une croissance infinie est incompatible avec une planète finie. Cependant, cette évidence que des gamines de 14 ans nous rappellent judicieusement semble inconcevable aux responsables politiques et économiques. Elle fait l’objet d’un déni de leur part à tous, y compris, voire surtout, des ministres de l’environnement, qui se gargarisent de l’affirmation de la compatibilité de l’économie et de l’écologie.

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Produits chimiques, perturbateurs endocriniens, amines aromatiques : les emballages en carton pointés du doigt

Le Bureau européen des consommateurs (BEUC) a analysé 76 échantillons d'emballages en papier et en carton, et révèle qu'ils contiennent des substances nocives pour la santé. Les emballages en papier et en carton, qui doivent remplacer le plastique dans 18 mois, contiennent des substances chimiques et peuvent être nocifs pour la santé. C'est ce que révèle vendredi 26 juillet une étude menée en laboratoire par le Bureau européen des consommateurs (BEUC), qui rassemble plus de 40 associations nationales.


Une cliente dans un supermarché (illustration).Une cliente dans un supermarché (illustration).
(JEAN-LUC FL?MAL / MAXPPP)

Au total, 76 échantillons, en papier ou en carton, imprimés ou colorés, ont été analysés, notamment des gobelets, des pailles, des serviettes de table ou encore des emballages de produits d'épicerie comme les pâtes, le riz ou d'autres céréales.

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mardi 30 juillet 2019

Villes et climat : promotion canopée

Au moment où la France fait face à une nouvelle vague de chaleur extrême, la végétalisation des milieux urbains devient un enjeu majeur pour éviter la clim et ne pas aggraver le dérèglement climatique.

La coulée verte, près de l’avenue Daumesnil, dans le XIIe arrondissement de Paris. Photo Laurent Monlau. Signatures 

Parfois, le ressenti de chacun donne la bonne mesure des choses. Le plaisir de marcher au frais sous les ramures, comparé à l’épreuve d’arpenter un trottoir en plein cagnard, ne relève certes pas de l’expérience de laboratoire. Mais ce moment de bien-être permet de comprendre que pour lutter contre les canicules appelées à se multiplier sous l’effet du changement climatique, il va falloir de la verdure. Alors que nombre de villes françaises et européennes ont franchi jeudi la barre des 40 degrés, il paraît clair qu’à défaut de pouvoir arrêter la montée des températures, on va devoir s’adapter pour s’en protéger.

lundi 29 juillet 2019

Douchy-les-Mines: la ville va développer les cultures bio pour alimenter ses cantines

Cultiver des parcelles inexploitées pour se fournir en légumes bio : tel est l’objectif que s’est donné la commune. Le projet, initié il y a un an, est en passe de se concrétiser.


« Dans notre politique de développement durable, nous avons un axe prioritaire : permettre l’accès à une alimentation plus saine, pour une meilleure santé », explique Oussama Mouftah, le directeur de cabinet du maire.

L’objectif : aider la population à mieux se nourrir, mais aussi répondre, sans se ruiner, à une nouvelle obligation légale, qui stipule qu’à partir du 1er janvier 2022, 50 % de produits locaux, dont au moins 20 % de produits bio, devront être introduits dans la restauration collective.

Donc plutôt que d’acheter ces produits bio, plus chers que les conventionnels, autant les produire soi-même. D’où le projet d’agriculture urbaine lancé par la ville, et dont la mise en route s’est faite au printemps. Plusieurs sites ont été ciblés : les serres municipales de l’avenue Boca, les prairies humides de la rue de Neuville.

Ce qui va permettre de fonctionner en circuit court ; la cuisine municipale se trouvant au parc Maingoval, à quelques centaines de mètres à peine de ces deux sites.

Ruches et pisciculture
Aux serres, la technique du paillage est utilisée afin de limiter les apports en eau. Pas de produits phytosanitaires non plus. Dans les prairies, les premiers plants ont été repiqués, sur un hectare. « Ces terres appartiennent à la ville. Jusqu’à présent, c’était une prairie, donc il n’y a pas de résidus de pesticides », souligne Oussama Mouftah.

L’objectif final sera d’alimenter les cantines et de revendre les jeunes pousses, « qui ont une forte valeur ajoutée » afin d’avoir « un modèle économique viable ».

Les premiers légumes sont sortis des serres au début du mois et ont permis d’alimenter la cantine des accueils de loisirs.


Dès septembre, une vente directe de légumes au public devrait être proposée. Au printemps 2020, quatre à cinq ruches compléteront le dispositif ; les abeilles contribueront ainsi à la pollinisation. «  Nous envisageons aussi de planter des arbres fruitiers. » 

La ville a également en projet de se lancer dans la pisciculture et dans la culture de champignons.

Mi-septembre, une journée d’inauguration ouverte aux habitants aura lieu aux prairies.

Les cultivateurs: des salariés en insertion
Les Agri-urbains du Hainaut est une association d’insertion, qui développe des projets d’agriculture urbaine et des animations environnementales dans le Hainaut. C’est elle qui a été choisie pour porter le projet douchynois.

Quatre salariés en insertion travaillent sur les exploitations douchynoises. « Les employés recrutés résident dans des quartiers Politique de la ville. Il s’agit de personnes qui étaient éloignées de l’emploi ; elles sont formées au fur et à mesure », indique le directeur de cabinet du maire, Oussama Mouftah. « Dans le même temps, on lève tous les freins à l’emploi : permis, logement, etc. »

Trois hommes et une femme ont été recrutés. Ils sont employés pour deux ans maximum. Leur contrat a débuté au printemps.



vendredi 26 juillet 2019

Loi énergie-climat : les passoires énergétiques pourront finalement être louées, contrairement à la promesse du candidat Macron

Alors que le candidat Macron avait annoncé l'interdiction de la location des passoires énergétiques, députés et sénateurs réunis ont acté l'abandon de cette promesse, à l'issue de la commission mixte paritaire de ce jeudi sur le contenu de la loi énergie.


C'est une promesse présidentielle qui n'a pas passé le stade du Parlement. Alors que le programme du candidat Macron prévoyait que les "passoires énergétiques" - qui représentent actuellement 7,5 millions de logements, soit un quart du parc - seraient "interdites de location à compter de 2025", la mesure ne figurera pas dans le projet de loi énergie et climat, après un accord entre députés et sénateurs ce jeudi lors d'une commission mixte paritaire (CMP).

mercredi 24 juillet 2019

C’est quoi, le problème, avec Greta Thunberg ?

Qu’est-ce donc qui agace tant tous ces députés ? Pourquoi la venue de Greta Thunberg, ce mardi 23 juillet à l’Assemblée nationale – pas même dans l’hémicycle mais dans une autre salle – provoque-t-elle un tel déchaînement de tweets rageurs ?

(Crédit photo : Pariente/SIPA)

On voudrait les allonger sur le divan, un à un. Qu’ils évacuent leur colère, oublient un instant leurs accusations crétines (Greta est instrumentalisée, payée par le capitalisme vert…) et s’expriment franchement. C’est quoi, le problème : qu’une simple adolescente ose les interpeller, eux, d’éminents élus de la République ? Qu’elle ne se « contente » pas, comme les scientifiques, de documenter la gravité du dérèglement climatique mais leur demande des comptes ? « Certaines personnes ont choisi de ne pas nous écouter, a-t-elle conclu aujourd’hui. Ce n’est pas grave, après tout nous ne sommes jamais que des enfants. Vous n’avez pas le devoir de nous écouter. Par contre, vous avez le devoir d’écouter les scientifiques. » Est-ce donc cela que craignent ces députés ulcérés, qu’elle incite d’éminents élus de la République à lire vraiment le dernier rapport du Giec, en digérer les conclusions glaçantes et agir en conséquence ?

Marc Belpois
TÉLÉRAMA·MARDI 23 JUILLET 2019

lundi 22 juillet 2019

CETA : comment le Canada tente de saper les normes européennes sur les pesticides et les OGM

Le pays avec lequel l’UE doit signer l’accord de libre-échange CETA utilise tous les leviers à sa disposition pour contourner les lois européennes et le principe de précaution.

Traitement d’un champ de pommes de terre par épandage à Park Corner, dana province canadienne de l’Ile-du-Prince-Edouard, en 2001. SHAUN BEST / REUTERS

« Si on ne signe pas avec les Canadiens, avec qui signera-t-on ? » Dans les rangs des partisans du CETA, c’est l’incompréhension qui domine face au feu nourri de critiques qui s’abat sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada, qui doit être soumis aux députés français mardi 23 juillet.

« Les normes sanitaires canadiennes sont assez similaires aux européennes », a rassuré, par exemple, la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon, jeudi 18 juillet, sur BFM-TV, entretenant une vision angéliste fort répandue à l’égard du pays à la feuille d’érable.

Aurélien Barrau : "La science est du côté de Greta Thunberg. L'attitude des députés est scandaleuse !"

Les canicules à répétition, la multiplication des phénomènes naturels extrêmes, l'épuisement de la biodiversité questionnent notre mode de vie, notre niveau de prise de conscience et notre capacité à changer, au prix peut-être d'une complète remise en question des fondements de notre société.

Greta Thunberg• Crédits : Till Rimmele - Getty

Des députés français se hérissent contre la venue au Palais-Bourbon, mardi, de la lycéenne suédoise, symbole de la contestation des jeunes pour le climat. Pour l'astrophysicien Aurélien Barrau, leur attitude est "scandaleuse et indigne".

vendredi 19 juillet 2019

VOTRE LETTRE D’INFORMATION DE JUILLET 2019

EDITO
Le développement durable est-il une « fake news » ?
Extinction rébellion. Les jeunes défilent. Les aspirations citoyennes montent. Les urgences climatique et sociale font naître une impatience et une radicalité nouvelles. Réjouissons-nous de ces mobilisations qui bousculent et interpellent nos capacités à conduire les transitions de manière efficace !


jeudi 18 juillet 2019

De Rugy : dix mois ministre, dix mois d’inaction

François de Rugy a démissionné mardi 16 juillet, moins d’un an après avoir pris la tête du ministère de la Transition écologique. Climat, énergie, transport, biodiversité, droit de l’environnement... Reporterre dresse le bilan de son action au gouvernement.


François de Rugy a démissionné mardi 16 juillet, après les révélations de Mediapart et plusieurs jours de polémique sur ses dîners privés fastueux organisés à l’Assemblée nationale, la location d’un logement à tarif social près de Nantes et ses impôts. Il a été remplacé, dans la nuit de mardi à mercredi, par la ministre des Transports Élisabeth Borne.

Il avait été nommé ministre d’État de la Transition écologique et solidaire en septembre 2018. Pendant ses dix mois passés à l’hôtel de Roquelaure, il aura surtout poursuivi les chantiers initiés par son prédécesseur, Nicolas Hulot, sans jamais réellement s’opposer à Emmanuel Macron et Édouard Philippe. « Il a défendu une écologie pragmatique, efficace. Il y a très peu de dossiers sur lesquels il s’est battu. On est resté dans la politique des petits pas », observe Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement.

Rapport annuel de Bio Consom'acteurs

Ce rapport met en avant le dynamisme de Bio Consom'acteurs au cours de l'année 2018.


Les enjeux liés à alimentation qui respecte les cycles naturels et les écosystèmes se sont confirmés et les consommateurs montrent un regain d'intérêt pour une bio, locale et équitable.

Le train des primeurs Perpignan-Rungis suspendu jusqu’au 1er novembre

Depuis quelques jours, le train des primeurs, dont la ministre des Transports et de l’Écologie, Élisabeth Borne, avait promis le maintien, quittait la gare du sud de la France sans marchandises à son bord. Une situation jugée ubuesque par la Région Occitanie, qui promet que la liaison reprendra à l’automne.

L’avenir du train de fret frigorifique est menacé. RAYMOND ROIG/AFP

Nouveau rebondissement dans l’épineux dossier du train des primeurs Perpignan-Rungis.

Ce mercredi, à l’issue d’une réunion à Perpignan, le vice-président de la région Occitanie, Jean-Luc Gibelin, a finalement annoncé la suspension de la liaison jusqu’au 1er novembre 2019. L’occasion pour ce dernier de confirmer que le train circulait bien sans marchandises à son bord depuis lundi, comme l’affirmaient déjà les syndicats.

Les mauvais arguments de l’industrie automobile sur la pollution de l’air

Alors qu’un avis de l’Anses préconise de réduire le trafic automobile pour endiguer la pollution, le secteur minimise l’étude en disant qu’« il faut prendre ces chiffres avec précaution ».


Il est urgent d’attendre et de prendre « beaucoup de précautions » avant d’agir sur la base d’« études qui tirent la sonnette d’alarme » sur la pollution générée par les automobiles. C’est en substance le message délivré par Xavier Horent, délégué général du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA, une organisation des patrons du secteur) sur Europe 1, mardi 16 juillet.

samedi 13 juillet 2019

Pourquoi le verdissement de la Terre n’est pas une si bonne nouvelle

Selon la NASA, la Terre est plus verte qu’il y a une vingtaine d’années. Mais derrière une apparente bonne nouvelle se cache une conséquence directe du réchauffement climatique.


Malgré 65% d’avis négatifs, le gouvernement français autorise le massacre de centaines de milliers d’animaux sauvages

Les associations de la protection de l’environnement dénoncent le rôle des « chasseurs qui mènent la danse dans ces classements pour 99 % des cas ».


Récemment, le gouvernement français lançait une consultation publique pour recueillir l’avis de la population sur l’extermination de centaines de milliers d’animaux au cours des trois prochaines années. Alertés par l’effondrement du nombre d’espèces vivantes, de nombreux citoyen-ne-s s’étaient mobilisés pour protester contre cet arrêté. Malgré 65 % d’avis négatifs émis sur la consultation, le gouvernement a quand même décidé d’autoriser le massacre.

Adieu renard, corbeau, pie, geai, étourneau, putois…

Renard, corbeau, pie, geai, étourneau, putois ou encore belette sont désormais la cible légale de toutes les personnes considérant qu’ils auraient causé des dégâts. L’arrêté listant les espèces que l’on pourra tuer durant les trois prochaines années, même en-dehors de la période de chasse, a été validé par le gouvernement malgré un refus majoritaire de la population interrogée lors d’une consultation publique.

En 3 semaines, cette dernière a recueilli 53 853 contributions, « ce qui en fait une participation très soutenue » selon le gouvernement. 65 % des participants se sont prononcés contre l’arrêté, et pour la préservation des animaux, pour les mêmes raisons que le précédent arrêté émis en 2015.

jeudi 11 juillet 2019

Economie circulaire : le gouvernement présente son projet de loi «de lutte contre le gaspillage»

Plus d’informations sur l’impact environnemental des produits que l’on achète, des producteurs davantage responsabilisés, instauration d’un bonus-malus vert… La secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, détaille la feuille de route du gouvernement.


Avec son projet de loi «relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire», présenté mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement entend «construire l’écologie du quotidien» et «entrer dans l’économie du XXIe siècle». Il s’agit de passer d’un modèle linéaire («j’extrais, je consomme, je jette») à un modèle circulaire («j’extrais moins, je consomme mieux, je répare et recycle»), un objectif qui figure en tête du code de l’environnement depuis la loi de transition énergétique de 2015.
Brune Poirson, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a préparé et porté depuis deux ans ce texte d’une quinzaine d’articles, le juge «bon pour la planète, le portefeuille des Français, et juste». Face à la fronde déjà vive des acteurs économiques qui seront appelés à payer plus pour la gestion des déchets, l’exécutif pourra rappeler qu’il est tenu de transposer des directives européennes votées en 2018 : elles ont pour objectif de promouvoir une économie circulaire en Europe.

vendredi 5 juillet 2019

Les arbres, une arme contre le réchauffement climatique

Reforester massivement la Terre serait l’une des solutions les plus efficaces pour atténuer le changement climatique, selon une étude parue dans « Science ».

Vue aérienne de la forêt d’Omo, au Nigeria. MOISE GOMIS / AFP

« Il y a de la place pour 0,9 milliard d’hectares de couvert arboré supplémentaires » sur Terre. Un chiffre astronomique – 14 fois la surface de la France – qui confirme que « la restauration des arbres fait partie des stratégies les plus efficaces pour atténuer le changement climatique ». C’est le constat d’un article publié le 4 juillet dans la revue Science, qui s’est attaché à calculer le potentiel global d’une reforestation massive de la Terre pour lutter contre le changement climatique.

Conduite par des chercheurs de l’Ecole polytechnique de Zurich, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’étude se veut encourageante. A la louche, ce serait « un peu plus de mille milliards d’arbres supplémentaires » qui pourraient être plantés, estime Jean-François Bastin, l’auteur principal de l’étude contacté par Le Monde.

jeudi 4 juillet 2019

Lettre d'information du Parc naturel régional Scarpe-Escaut # 71 Juillet/Août 2019

C’est un rendez-vous à ne pas manquer pour les passionnés de la nature. Cette journée festive, conviviale et gourmande sur le thème des 5 sens est la fête du territoire du Parc et de ses habitants.C’est aussi l’occasion de présenter au public les différentes actions du Parc naturel de manière ludique. C'est également un rendez-vous entre les producteurs locaux et le public avec le marché des producteurs sur le site de nature d’exception d’Amaury à Hergnies.


mercredi 3 juillet 2019

L’Autriche devient le premier pays européen à interdire totalement le glyphosate

Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale de cet herbicide controversé, classifié « cancérogène probable » par l’Organisation mondiale de la santé.

De l’herbicide glyphosate pulvérisé dans un champ de maïs à Saint-Léonard-des-Bois (Sarthe), le 21 mars 2019.
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Le Parlement autrichien a approuvé, mardi 2 juillet, une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne (UE) à bannir l’herbicide controversé au nom du « principe de précaution ».

mardi 2 juillet 2019

Face à l’effondrement, une forêt comestible et des jardins partagés naissent à Budapest

Après un an d’échanges avec des citoyen-ne-s, des élus locaux, des ingénieurs, des paysagistes, des ingénieurs, des ONG sur l’environnement, et des jardins communautaires : la première Forêt-Climat hongroise a commencé à prendre racine.


Pour lutter contre le tout-béton et fournir aux citadins une nourriture locale, des habitants de Budapest plantent des jardins-forêts comestibles. Verdir la ville, rendre les espaces publics aux habitants, préparer la cité au réchauffement climatique, nourrir les habitants localement, la Forêt-Climat répond aux nombreux enjeux urbains du XXIème siècle.

lundi 1 juillet 2019

Subventions à la pêche : cataclysme pour l'océan


Mardi 18 juin. La destruction de l'océan en marche.
Le Conseil de l'Union européenne s'est réuni pour décider de l'allocation du prochain budget de 6 milliards d'euros alloué aux affaires maritimes et à la pêche. Les ministres de la pêche et de l'agriculture, notamment sous l'impulsion de la France, ont décidé de ré-autoriser des aides parmi les plus nocives et d'en maintenir d'autres encourageant la surcapacité et la surpêche.


"Nous courons au désastre car nous savons que sans l'incitation financière créée par certains types de subventions publiques, le problème de la surpêche est en grande partie réglé. Comment est-il possible de faire marche arrière à ce point en faisant fi des nombreux avis scientifiques, de la volonté des États membres de l'OMC qui, depuis, 20 ans, tentent de faire interdire ces subventions nocives ? "

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Arrêt progressif de la pêche électrique jusqu'à son interdiction totale en 2021

Grâce à votre soutien indéfectible à notre bataille pour l'interdiction de la pêche électrique, la pratique de cette technique destructrice diminue progressivement...


La suite...

Ensemble, exigeons la justice face aux chaos climatiques qui s’annoncent

C’est à l’Etat qu’il appartient d’agir, dès maintenant, pour accompagner le tournant écologique déjà enclenché par tant d’entre nous, et d’impulser des politiques ambitieuses et urgentes pour répondre au défi de ce siècle.


Impossible de rester les bras croisés durant l’instruction de l’Affaire du Siècle et jusqu’à l’audience, le tout pouvant prendre plusieurs mois voire années !