samedi 28 février 2015

Pensées de BEFFROI !

Pourquoi un beffroi  a-t-il pris place à Douchy-les-Mines,  Boulevard de la Liberté ?
A-t'on voulu rejouer une nouvelle adaptation de Don Camillo, version « le Nord » ! Ou est-ce là le symbole de puissance d’une gente masculine consommatrice de “Pilule bleue”, afin d’exhiber, comme tous ces Etats sur-vitaminés prêts à sortir leurs plus gros canons pour impressionner leurs voisins qui développeraient des modes de pensées différents !

Enfin, ce beffroi ! Protégé par sa casquette qui semble à l’heure du sida vous inviter à sortir couverts...
Si on imaginait plutôt un grand périscope qui passe son temps à observer les Douchynois et leur environnement et qui se pose des questions d’existentialité :
Qui suis-je ?
Que fais-je là ?
Où vais-je ?

Le BEFFROI :
”Aujourd’hui, mon plus gros souci est ma santé et mon avenir. Combien de temps encore  pourrais-je demeurer là à vous observer ? En effet, depuis que l’on m’a installé là au coin de cette rue  bien des vicissitudes me sont arrivées : par un jour de grand vent, j’ai perdu ma casquette, qui s’est retrouvée à mes pieds sur la route, heureusement sans gravité pour mes amis les piétons. Ensuite, ce sont mes fenêtres qui, l’une après l’autre, ont explosé ou ont posé quelques problèmes d’ouverture et qui à chaque fois ont nécessité des interventions auprès de moi afin de me rendre fréquentable.
Alors que tout semblait aller mieux voilà que des problèmes de santé internes me rongent, comme pour vous, les humains, et qui après de longues années vous attaquent ; cancer que l’on dit !!
Pour moi, c’est plutôt de dilatation que je meurs : je commence à me lézarder de l’intérieur, un peu partout...
Ayant à peine atteint l’âge de mes 10 ans, l’âge fatidique où mes créateurs (société multinationale) vont m’abandonner (garantie décennale que disent les humains), que vais-je devenir ?
Heureusement que vous êtes là, vous qui fourmillez à mes pieds. Il est bon de penser que vous continuerez de prendre soin de ma santé, de savoir que grâce à vos dons de charité (vos impôts), vous pallierez à la défaillance des grands bâtisseurs de ce monde en maintenant gonflés les budgets de fonctionnement, ‘comme ils disent’.
Vous voyez comme il est dur de vieillir et cela me rappelle une conversation récente avec mon copain voisin, ’le cinéma’  qui, lui, se plaignait de l’état interne de sa vieille peau noire toute sale et déjà toute ridée !
Devrais-je crier haut et fort sur la place publique les noms de ceux qui m’ont créé ainsi que ceux qui ont eu l’idée de me faire exister afin qu’ils reviennent à mon chevet pour parfaire leurs ouvrages (beffroi comme cinéma) et me permettre de vivre plus longtemps pour que je continue tel le périscope à vous observer, même si, de mon regard, je vois l’horizon s’obscurcir particulièrement à l’est ou la verdure bientôt disparaîtra au profit ‘du toujours plus de béton’.
Gens qui me côtoyez, réfléchissez à ce billet d’humour (grave), sur les états d’âmes d’un BEFFROI et de ces copains bâtiments (neufs) publics.”
Que  sont les ELUS face aux bâtisseurs financiers ?

lundi 16 février 2015

Gilbert Gosse, ancien adjoint, ne reconnaît plus «son» parc Maingoval.

Dans notre édition du 21 janvier, nous évoquions le parc Maingoval, à Douchy-les-Mines : Catherine Estaquet, conseillère d’opposition (Europe Écologie – Les Verts) l’estimait « dans un état lamentable ». Gilbert Gosse, ancien adjoint au cadre de vie, partage son point de vue. Voici ses arguments.

 
Gilbert Gosse regrette que la mousse présente sur le sol des aires de jeux ne soit pas nettoyée.
Il estime aussi que ces jeux auraient besoin d’un bon coup de peinture.

À son arrivée au poste d’adjoint au cadre de vie et à l’environnement en 2001, Gilbert Gosse a initié un vaste programme de rénovation du parc Maingoval, propriété de la ville depuis 1974, après avoir été acquis par la Compagnie des mines de Douchy en 1907 auprès du baron de Maingoval. Aménagement paysager, douves redessinées et curées, installation de bancs et de poubelles, mise en place d’aires de jeux pour les enfants : rien n’a été négligé, pour un budget global de 1,5 million d’euros, financé à 90 % par le Feder (fonds européen), le Département et la Région.

 
Gilbert Gosse a remarqué que cela fait belle lurette qu’il n’y a plus dans ces présentoirs de sachets pour ramasser les déjections des chiens.

Les travaux, lancés en 2003, seront achevés quatre ans plus tard. Plus de sept ans ont passé depuis l’inauguration, en 2007, et Gilbert Gosse adresse un « peu mieux faire » aux services chargés de l’entretien du parc. Selon lui, c’est maintenant qu’il faut engager des travaux, a priori peu coûteux, dans des endroits bien ciblés, sous peine de devoir investir beaucoup à plus ou moins long terme.
Ce qui le chagrine ? Tout d’abord, les allées : « Elles faisaient 2,20 m de large, mais l’herbe grignote petit à petit du terrain. » Il déplore également que, par endroits, les feuilles se tassent et forment un tapis. Se pose aussi le problème des taupes qui, ces derniers jours, ont élu domicile dans le sous-sol de plusieurs pelouses.
Des taupes ont élu domicile en dessous de certaines pelouses... 
Selon Gilbert Gosse, on pouvait agir dès l’arrivée des premières.

Autre souci : les branches des végétaux des bords d’étangs ou de douves qui ne sont pas coupées, ce qui risque de fragiliser les berges ; d’autres plans d’eau, qui ne sont pas nettoyés, voient leur volume d’eau se réduire.
 
 Pour l’ancien élu, un curage des plans d’eau s’impose.

Bref, pour Gilbert Gosse, une seule solution : de l’huile de coude pour remettre tout cela en ordre.
Une pancarte qu’il faudrait remplacer...
... une autre qui mériterait d’être nettoyée.



La Voix du Nord - Publié 14/02/2015 - Par Valérie Aubert