mercredi 17 avril 2019

4 avril 2019 Subventions : un vote catastrophique


Les eurodéputés viennent de faire un bond en arrière de quinze ans.


En dépit de nos recommandations de vote, de votre interpellation massive - un énorme MERCI pour votre mobilisation extraordinaire ! - et à l'opposé des objectifs de la Politique commune de la pêche et des engagements internationaux de l'Union européenne, les eurodéputés ont voté en faveur du prochain Fonds Européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) de plus de 6 milliards d'euros et choisi d'encourager la destruction des écosystèmes marins et une gestion encore plus défaillante de la pêche européenne.

mardi 16 avril 2019

Découvrez les cartes de France des eaux de surface au regard de la présence de pesticides perturbateurs endocriniens suspectés

Générations Futures publie aujourd’hui un nouveau rapport sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Ce rapport s’inscrit dans une série de rapports publiés par Générations Futures sur la problématique des perturbateurs endocriniens (EXPPERT 11). Il vise à informer sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans notre environnement à travers l’étude de leur quantification dans les eaux de surface et est basé sur des données officielles des agences de l’eau françaises regroupées dans la base de données Naïades (http://naiades.eaufrance.fr/).


Les principales conclusions de ce rapport, qui a nécessité de travailler plusieurs millions de résultats d’analyses sont les suivantes. D’après les données 2015 de la base Naïades sur les eaux de surface en France métropolitaine, Martinique et Réunion nous avons retrouvé :
  • Un total de 232 substances actives de pesticides ou de métabolites perturbateurs endocriniens suspectés recherchés au moins une fois dans un département, la moyenne par département est de 183 environ.
  • La moyenne par département de substances actives de pesticides ou de métabolites supposés perturbateurs endocriniens quantifiés est de plus de 41, soit 22,8 % environ des pesticides PE suspectés recherchés.
  • Le nombre de substances actives de pesticides ou métabolites supposées perturbateurs endocriniens quantifiés est très variable selon les départements : de 4 pour la Corse du sud à 90 pour le Calvados.
  • Les substances actives de pesticides ou les métabolites supposées perturbateurs endocriniens les plus fréquemment quantifiées par rapport au nombre d’analyses réalisées varient également selon les départements. Les 3 substances qui arrivent le plus fréquemment en tête sont : glyphosate (37 départements), Atrazine-Déséthyl* (30 départements), Métolachlor* (15 départements).


Faut-il désobéir pour sauver le climat ?

Lundi 15 avril commence la Semaine internationale de la rébellion. Face à l’inaction des Etats contre le réchauffement climatique, les associations écologistes comme Extinction Rebellion appellent à la désobéissance civile. En France, ils sont de plus en plus nombreux à s’engager dans ce combat. Rencontre avec ces “hors la loi pour le climat”.


De mémoire de girafe empaillée, on n’avait jamais vu ça. Ce dimanche de mars, au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, le traditionnel public de familles chuchotait devant la caravane des animaux de la savane africaine. C’est là, sous la nef de la Galerie de l’Evolution, qu’ils ont surgi : une cinquantaine de femmes, d’hommes, quelques enfants, une vieille dame aussi, vêtus de tee-shirts au logo en forme de X cerclé.

Ils ont déplié deux banderoles vertes sur lesquelles on pouvait lire « Extinction Rébellion », et se sont saisis d’un micro. Claire, 90 ans, a commencé : « Nous sommes ici pour proclamer notre rébellion contre notre extinction et tout ce qui nous y mène à grands pas. Parce que chaque dixième de degré compte, parce que chaque espèce disparue compte, nous appelons à la désobéissance civile de masse […] Nous sommes prêts à enfreindre la loi, prêts à aller en prison pour que tout ce que l’on aime ne disparaisse pas sous les eaux. »

Ce n’était pas un happening. « Vous auriez pu mettre en péril les collections ! » a hurlé un gardien en arrachant les banderoles. « C’est de la désobéissance civile, non violente, lui a-t-on patiemment expliqué. Une protestation symbolique contre l’inaction des Etats face à la crise écologique. » Et pour marquer, ce 24 mars, le lancement en France d’Extinction Rebellion (XR), collectif né en Angleterre et appelant aux die-in (simuler la mort en s’allongeant par terre), aux sit-in, aux blocages, dans la tradition de Gandhi, Martin Luther King ou des occupants du Larzac.

Au même moment, place de la Bourse, avait lieu la déclaration officielle de rébellion. Un demi-millier d’« insurgés » s’y étaient donné rendez-vous, surveillés par dix cars de CRS, avec à la tribune, l’historien Jean-Baptiste Fressoz, le chercheur « collapsologue » Pablo Servigne, l’océanographe Claire Lévy ou l’activiste Susan George, venus soutenir les revendications du collectif : reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques, réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre, arrêt de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, et création d’une assemblée citoyenne veillant à une transition juste et équitable.

dimanche 14 avril 2019

Sénat Un an de prison et 30 000 euros d’amende, l’entrave à la chasse devient un délit

Le Sénat a voté jeudi la création d’un délit d’entrave à la chasse, qui n’était auparavant qu’une contravention.


Vous voulez vous opposer à des chasseurs ? Il vous en coûtera désormais plus cher. Auparavant considéré comme une contravention, le délit d’entrave à la chasse va devenir un délit punissable d’un an de prison et 30 000 euros d’amende. La mesure a été votée jeudi par les Sénateur lors de l’examen en première lecture au Sénat du projet de loi relatif à la création du futur Office français de la biodiversité.

« Les chasseurs font des efforts importants en matière de sécurité, mais il faut aussi que les autres, même s’ils sont anti-chasse, respectent le droit à pratiquer cette activité », a affirmé Jean-Noël Cardoux (LR), pour défendre la création d’un délit d’entrave. Les défenseurs de la mesure ont cité « agressions physiques », « actes de vandalisme », « maltraitances envers les chiens de chasse » ou les chevaux.

"La République des pollueurs doit être paralysée" : des ONG appellent à la désobéissance civile pour le climat

Dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, 14 ONG, dont ANV-COP21, Les Amis de la Terre et Greenpeace France, appellent à une "grande action de désobéissance civile non violente" le 19 avril, intitulée "Ensemble, bloquons la République des pollueurs".

Des manifestants défilent contre le réchauffement climatique, le 16 mars 2019 à Lyon. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Contre le réchauffement climatique, les grands moyens. Dans une tribune publié jeudi 11 avril sur franceinfo.fr, quatorze associations, dont ANV-COP21, Les Amis de la terre et Greenpeace France, appellent à une nouvelle étape dans la mobilisation citoyenne sur les questions environnementales, après les marches pour le climat et les grèves scolaires. Dénonçant les "beaux discours" du président de la République et de son gouvernement sur les questions écologiques, ces ONG prônent la désobéissance civile pour bloquer "la République des pollueurs" le 19 avril. Elles s'expriment ici librement.

samedi 13 avril 2019

Douchy-les-mines - Les déchets : En brûler plus, pour chauffer plus ! Est-ce raisonnable ?

Demain, c’est 120 000 tonnes par an !…


Dessin Nico 187


Tel est le projet du SIAVED : Faire venir des volumes de déchets de Picardie afin de produire plus de chaleur pour les réseaux de chauffage urbain et les bâtiments publics des villes de Denain et Douchy.

Il n’est pas trop tard pour donner votre avis
dans VOTRE MAIRIE avant le 11 avril 18 h 00

En savoir plus :

Rencontrer le commissaire enquêteur : Gérard KAWECKI
  • Samedi 06 avril de 08 h à 12 h 00 mairie de Douchy
  • Jeudi 11 avril de 13 h 30 à 18 h00 mairie de Douchy
Consulter le dossier (voir le site de la préfecture : www.nord.gouv.fr Consultation et Enquêtes Publiques Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE))

La justice reconnaît Monsanto « responsable du dommage causé » à l’agriculteur Paul François

La cour d’appel de Lyon a de nouveau condamné, jeudi 11 avril, la firme américaine, poursuivie par un céréalier charentais intoxiqué par un herbicide.

Le céréalier Paul François, à Paris, le 11 avril. JACQUES DEMARTHON / AFP

Paul François a accueilli la décision les yeux et la voix brouillés par l’émotion, lors d’une conférence de presse à Paris. Jeudi 11 avril, pour la troisième fois depuis 2007, la justice lui a donné raison. Dans un arrêt de 21 pages particulièrement motivé, la cour d’appel de Lyon a reconnu la firme américaine Monsanto « responsable du dommage causé à Paul François ».

En avril 2004, lors du nettoyage de la cuve d’un pulvérisateur, ce céréalier charentais de 55 ans s’était intoxiqué après avoir accidentellement inhalé des vapeurs de Lasso, un puissant herbicide commercialisé par le géant des biotechnologies agricoles devenu, en 2018, filiale du groupe de chimie allemand Bayer. Pris de malaises, longuement hospitalisé, M. François avait frôlé la mort. Interdit en France depuis 2007, le Lasso avait été proscrit dès novembre 1985 au Canada, puis en Belgique et au Royaume-Uni en 1992.

Pourquoi l’agriculture doit redevenir durable d’urgence

Depuis plusieurs années déjà, des voix de plus en plus nombreuses plaident en faveur de l’adoption de pratiques agricoles moins énergivores et avec une incidence moins élevée sur l’environnement. Un défi de plus en plus urgent alors qu’une crise énergétique majeure risque de frapper le monde dans les années à venir, emportant avec elle notre capacité à nous alimenter. Pendant un an, avec Les défis d’une autre agriculture, « Arte » a suivi agriculteurs, scientifiques et politiques qui s’engagent sur ce terrain. Une enquête éclairante réalisée par Tatjana Mischke et Caroline Nokel.


Le modèle agricole fondé sur le déstockage massif des fossiles chavire, mais continue tant bien que mal sa course folle à l’image de notre société carbonée tout entière. L’intensification des pratiques participe à la dégradation généralisée de l’environnement et des écosystèmes par l’aridification des sols, la perte de biodiversité et la dispersion de pollutions considérables. Mais ce n’est pas la seule inquiétude des spécialistes, qui pointent désormais le risque d’une crise alimentaire mondiale à venir qui pourrait être provoquée par une chute de la productivité ainsi qu’une hausse des prix de l’énergie.

mardi 9 avril 2019

Nord: Inouï, le département souffre déjà de sécheresse, dès le mois d'avril

Le préfet du Nord a pris une décision historique en signant déjà un arrêté d'alerte sécheresse, au début du printemps.


  • Le préfet du Nord a pris, dès le mois d’avril, des mesures de réglementation de l’usage de l’eau dans le département.
  • Les nappes phréatiques ont rarement été aussi basses à cette époque de l’année.
  • L’interdiction d’irriguer pour les agriculteurs et d’arroser ses pelouses et terrains de sport pour les particuliers et les collectivités fait partie des mesures prises par l’arrêté préfectoral.

Raismes Une mini-déchetterie sur le pas-de-porte des habitants de Sabatier

Implantée cité du Pinson, à Raismes, c’est une déchetterie de proximité qui ne dit pas son nom. Ouvert depuis le 13 mars, le Collect’Parc accueille les encombrants et les déchets organiques des habitants de Sabatier, qui géreront l’outil seuls comme des grands in fine.


La déchetterie la plus proche, sous pavillon du SIARB (syndicat intercommunal d’aménagement réunissant Anzin, Raismes, Beuvrages, Aubry-du-Hainaut et Petite-Forêt) rue Robert-Fuge, à Beuvrages, n’est qu’à deux pas de là, trois kilomètres à peine. Le Collect’Parc ouvert le 13 mars, au cœur du quartier de Sabatier, va au-delà. Répondant, en partie, à une demande formulée par ses habitants, qui avaient émis le désir, à l’occasion d’ateliers dits de démocratie participative, de pouvoir faire du compost. Pas chacun sur son petit lopin de terre, mais tous ensemble.

Deux demi-journées par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin, ils ramènent, au bout de la rue Léo-Lagrange, leurs épluchures de légumes, restes de repas, coquilles d’œufs, mauvaises herbes, pour les jeter dans l’un des vingt bacs de compost mis à leur disposition. Pas n’importe comment : l’Association des guides composteurs du Nord de la France est là pour veiller au grain. Et transmettre son savoir. Neuf habitants du quartier ont déjà suivi une formation.

Sur ce terrain « lavé » de ses garages à l’abandon, dont la SIA Habitat ne savait que faire, deux conteneurs repêchés sur le port de Dunkerque servent aussi à la récupération des encombrants : mobilier, vieux matelas, électroménager… Derrière, c’est une autre association, Le Maillon, qui veille au recyclage.

Deux conteneurs repêchés sur le port de Dunkerque servent à la récupération des encombrants : mobilier, vieux matelas, électroménager... PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR

La SIA a tapé dans la main des autres bailleurs présents à Sabatier (Maisons et Cités, SIGH, Partenord) pour soutenir, en partenariat avec la mairie, cette initiative qui va au-delà de la gestion des déchets : « On travaille sur les fragilités du quartier », souligne Carole Vandenbulcke, responsable du service cohésion sociale de SIGH. Tout le monde y a un intérêt : la ville en butte aux dépôts sauvages d’ordures, les bailleurs qui bénéficient, en échange de ce service, d’un abattement de 30 % sur la taxe foncière.

Le Collect’Parc est surtout « le point d’entrée d’un projet plus global », qui débouchera sur la mise en route prochaine d’une ferme urbaine (sur le modèle de celle qui existe à Valenciennes Dutemple), d’une ressourcerie et d’un repair’café. Rien ne se perd, tout est recyclé !

Le Collect’Parc de Raismes, rue Léo-Lagrange, est ouvert deux demi-journées par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin. PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR

Le Collect’Parc, accessible par la rue Léo-Lagrange, à Raismes, est accessible uniquement aux habitants du quartier (carte d’adhérent obligatoire) le mercredi, de 14 h à 17 h, et le samedi, de 9 h à 12 h.

samedi 6 avril 2019

La timide réponse du ministère de l’éducation nationale au mouvement des jeunes pour le climat

Des cantines avec du bio, des « cleanwalks »… Les élus lycéens des 30 académies ont présenté à Paris leurs préconisations pour le climat.


Tout sourire, les ministres se font prendre en selfie par des jeunes sous un arbre majestueux. Le message est clair : en recueillant les préconisations sur le climat de soixante élus lycéens, vendredi 5 avril, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et son secrétaire d’Etat, Gabriel Attal, ainsi que Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, secrétaires d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, ont voulu montrer un front gouvernemental uni. Une opération photogénique et un ton volontaire pour tenter de répondre à la mobilisation de la jeunesse qui demande aux dirigeants des actions face au dérèglement climatique.

mercredi 3 avril 2019

La Ville de Vannes crée sa régie de maraîchage et c’est bio

Elle alimentera les crèches vannetaises. Le maraîcher, futur salarié du service espaces verts, a été choisi ce lundi 1er avril 2019. Fraises, tomates, courgettes… seront produits dans un espace communal d’un hectare au Pérenno.


« C’est le lancement effectif du maraîchage bio », s’est félicité le maire de Vannes, David Robo. Ce lundi 1er avril 2019, lors du conseil municipal, les élus ont décidé d’adhérer au Groupement des agriculteurs biologiques du Morbihan (Gab 56). En effet, depuis plusieurs années, la Ville développe une politique en matière de qualité de l’alimentation dans les établissements scolaires : recrutement d’une diététicienne, cuisine municipale gérée en régie, utilisation de produits issus de filières biologiques et labellisées, développement des circuits courts.

« Contre le réchauffement climatique, l’humanité doit mener une véritable guerre »

Des solutions existent pour lutter contre les effets du réchauffement. Celles-ci ne seront pas efficaces sans une volonté internationale. A ce titre, l’Union européenne pourrait ouvrir la voie, juge dans une tribune au « Monde » Florian Gerard-Mercier, chercheur au CEA.


Emmanuel Macron a rappelé lors de ses vœux aux Français que la lutte contre le réchauffement climatique reste une de ses priorités, et à juste titre. En effet, d’ici à 2100, la moitié de l’humanité sera menacée par des catastrophes climatiques massives et simultanées. Les conséquences économiques ne seront pas moins graves : le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) du 8 octobre 2018 estime à 54 000 milliards de dollars les coûts d’ici à 2100 d’un réchauffement de + 1,5 °C. Ainsi, en matière de climat, réduire le réchauffement doit être notre seul et unique objectif.

« Le phénomène SUV est hors de toute logique économique et écologique »

Dans un entretien au « Monde », l’historien de l’automobile Jean-Louis Loubet juge que cette appétence actuelle pour le sport utility vehicle est incompréhensible et va à l’encontre de l’évolution de nos sociétés.


Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Evry-Val d’Essonne, Jean-Louis Loubet est un spécialiste reconnu de l’automobile et des mutations de cette industrie. Il analyse le nouvel engouement qui secoue le secteur.

Trouve-t-on dans l’histoire automobile, depuis l’après-guerre, des phénomènes équivalents à la « révolution SUV » ?
On peut citer deux exemples de tentatives de rupture similaires, qui ont connu des destins très différents. D’abord, au début des années 1950, Renault a tenté d’imposer une famille de véhicules tout à fait décalés, appelée la gamme Colorale. Les Renault Colorale étaient issues d’une espèce de croisement entre un véhicule de ville et un véhicule utilitaire. La clientèle ciblée était à la fois les familles qui peuplaient la campagne française et les habitants des colonies… Le nom Colorale est d’ailleurs bâti à partir des deux adjectifs : colonial et rural.

mardi 2 avril 2019

Douchy-les-Mines Quarante-cinq familles se mettent au défi de réduire leurs déchets

Toutes les candidatures n’ont pu être retenues par le SIAVED, qui gère la collecte et le traitement des déchets, notamment pour la Porte du Hainaut. Les 45 premières familles à avoir répondu au « défi zéro déchet » ont été retenues pour y participer. L’opération les mobilisera toute l’année.


Labellisé « Territoire zéro déchet zéro gaspillage », le SIAVED (1) en produit encore trop : pas loin de 100 kg en plus par an et par habitant par rapport à la moyenne nationale qui se situe à 555 kg ! Conscientes que la préservation de la planète passe aussi par l’engagement de chacun, 45 familles ont accepté de plonger tête baissée dans le « défi zéro déchet » que le syndicat a lancé.

Réunies samedi, à L’Imaginaire, pour le lancement de l’opération, les premières arrivées ont été servies. Elles ont neuf mois devant elles désormais pour changer, si ce n’est leurs mauvaises habitudes, du moins leurs pratiques. Pas d’obligation de résultat à l’arrivée : le SIAVED demande simplement aux volontaires de jouer le jeu en pesant leurs poubelles au moins une fois par mois et en participant à un minimum de trois ateliers dans l’année.

« Surtout, ne vous démotivez pas ! Il faut y aller étape par étape. » « Surtout, ne vous démotivez pas ! Il faut y aller étape par étape », les a encouragés Laura Musy, du service prévention du SIAVED. En aucun cas, il n’est exigé des familles un retour au Moyen-Âge. « Ne vous préoccupez pas du regard des autres », leur a conseillé la Bruaysienne Valérie Richez, qui s’était lancée dans l’expérience initiée fin 2016 par Valenciennes Métropole. « Nous sommes cinq adultes à la maison, on s’était fixé pour objectif de réduire nos déchets de 15 %. On est arrivés à 60 ! » La clé de la réussite : assumer ses échecs (il y en a forcément) et surtout, surtout, « ne pas culpabiliser ».

1. Le Syndicat inter-arrondissement de valorisation et d’élimination des déchets intervient pour le compte de la Porte du Hainaut, de la communauté de communes Cœur d’Ostrevent et de la communauté d’agglomération du Caudrésis-Catésis.