jeudi 31 mai 2018


Depuis plus de 3 ans maintenant, Colibris soutient la création de lieux de vie écologiques et participatifs, les oasis. Et ça marche ! Aujourd’hui, il y a plus de 700 oasis habitées ou en création en France, et leur nombre continue de grandir.

mardi 29 mai 2018

Glyphosate. L’Assemblée refuse d’inscrire l’interdiction de l’herbicide dans la loi

L’Assemblée nationale s’est prononcée contre l’interdiction du glyphosate lors de l’examen du projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation, dans la nuit de lundi à mardi. Les amendements visant à interdire l’herbicide pour 2021 ont été retoqués par les députés de la droite et du centre.


Emmanuel Macron s’y était engagé, mais les parlementaires n’ont pas suivi le président. La sortie du glyphosate d’ici 2021 ne sera pas à ce stade gravée dans la loi, ont décidé les députés, malgré des demandes jusqu’au sein de la majorité, le gouvernement voulant d’abord une solution pour les agriculteurs.

Après la décision de l’Union européenne en novembre de renouveler la licence de l’herbicide controversé pour cinq ans, Emmanuel Macron avait promis que la substance, principe actif du Roundup de Monsanto, serait interdite en France « dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans ».

En février, cependant, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot s’était dit prêt à envisager des « exceptions » pour les agriculteurs qui ne seraient pas « prêts en trois ans » à se passer du glyphosate - une substance jugée cancérogène par l’Organisation mondiale de la santé.

Pas de mention du glyphosate dans la loi

Mais dans le projet de loi du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, qui était examiné en première lecture au Palais Bourbon pour le septième jour d’affilée, point d’article sur le glyphosate. Y figurent en revanche des mesures pour réduire les pesticides (interdiction des remises, rabais et ristournes, encadrement de la publicité…), auxquelles les députés ont donné leur feu vert.

Ils ont aussi approuvé une extension du champ de l’interdiction des néonicotinoïdes, ces insecticides « tueurs d’abeilles », aux substances chimiques dont les modes d’action sont identiques.

Sur le glyphosate, le chef de l’État « a fixé un objectif ambitieux et pragmatique » et « nous mettons toutes les chances de notre côté » en poursuivant notamment les recherches sur les alternatives, a assuré M. Travert dans l’hémicycle.

« À ce stade, soyons en confiance » avec les agriculteurs, a aussi plaidé le chef de file LREM Richard Ferrand, menaçant de légiférer en cas de « mauvaise volonté ».

Rejet des amendements pro-interdiction

Des amendements notamment de la commission du Développement durable de l’Assemblée et de l’ex-ministre PS Delphine Batho, qui posaient un terme en 2021, ont été massivement rejetés.

Même sort pour un amendement prévoyant cette échéance mais avec des dérogations possibles jusqu’en 2023, repoussé par 63 voix contre 20. La proposition était portée par Matthieu Orphelin (LREM), proche de Nicolas Hulot, et cosignée par une cinquantaine de membres du groupe majoritaire.

« C’est un signal attendu par beaucoup », a plaidé en vain M. Orphelin, alors que deux pétitions ont rassemblé « plus de 400 000 Français ».

« La loi doit au minimum installer une base légale pour une future interdiction du glyphosate, pour crédibiliser le plan d’action de sortie », avait jugé auparavant auprès de l’AFP Pascal Canfin, directeur général du WWF.

L’ex-secrétaire d’État à la Biodiversité Barbara Pompili (LREM) a dit lundi soir sa « peur » de ne pas arriver à « tenir » la promesse présidentielle « dans trois ans ». En soutien, l’Insoumis Loïc Prud’homme a jugé le sujet « emblématique de ce qu’est le renoncement du gouvernement sur le modèle agricole ».

La droite et le centre se sont opposés à ces amendements, Christian Jacob (LR) appelant notamment à ne pas « pénaliser les agriculteurs ». 

Division des syndicats agricoles

Sur fond de « controverse scientifique sur sa dangerosité », le ministre a estimé nécessaire d'« approfondir les connaissances » sur le glyphosate même, en vue du prochain débat européen.

Ces propos ont fait bondir M. Prud’homme, qui a rappelé les « Monsanto papers », des documents déclassifiés par la justice américaine et montrant, selon les médias, que le groupe américain a pesé sur la rédaction d’études scientifiques.

Espérant que les députés n’alourdissent « pas trop la barque des agriculteurs », la présidente du puissant syndicat agricole FNSEA, Christiane Lambert, avait plus tôt rappelé à l’AFP que « la profession s’est engagée à réduire l’usage et l’impact des pesticides avec 40 organisations et 4 ministères, via un "contrat de solutions" ».

De son côté, la Confédération paysanne avait réitéré sa demande « d’interdiction du glyphosate dans 3 ans ».

Pas d’interdiction des pesticides près des maisons

En début de soirée, M. Travert avait rétropédalé sur un sujet lié : il s’agissait de permettre d’interdire ou encadrer l’utilisation des pesticides à proximité des résidences habitées, via un amendement gouvernemental de dernière minute.

Le ministre l’a retiré face à une large levée de boucliers de la droite, du centre et du MoDem, qui s’inquiétaient du manque de précisions ou des conséquences pour les agriculteurs. « Travaillons, et nous y reviendrons », a cependant déclaré le ministre.

lundi 21 mai 2018

Cyril Dion : "Il faut remplacer le récit dominant actuel, matérialiste et consumériste"

Le cofondateur du mouvement "Colibris et co", réalisateur du film "Demain" est l'invité de Nicolas Demorand sur France Inter. Il publie "Petit Manuel de résistance contemporaine" aux éditions Actes Sud.


Auteur du long-métarge à succès "Demain", Cyril Dion revient sur les difficultés rencontrées pour appréhender l'urgence d'un changement climatique : "Quand on nous parle d'un danger, comme le danger climatique, la réponse du cerveau est souvent de s'enfuir, et la fuite s'opère par le déni. Il faut que ce que chacun de nous va faire puisse s'inscrire dans une vision plus large du futur, et dans un récit."

"Tout est récit" poursuit-il, "Les religions, les états, l'idéologie, l'argent. On les imagine immuables, on finit par ne plus les remarquer. Un discours qui va contre le récit global aujourd'hui, ça ne fonctionne pas. Il faut remplacer le récit dominant actuel, matérialiste et consumériste", estime celui qui a fait l'expérirnce de comparer l'impact d'un post Greenpeace sur Instagram, qui ne pèse pas lourd face à un post de Kim Kardashian "sur son nouveau gloss à paillettes".

Nous et la nature sommes inextricablement liés , nous sommes interdépendants

Le réalisateur estime que "le succès du film Demain est le témoignage que notre récit [pour le futur] a une portée".

dimanche 20 mai 2018

Sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, la destruction des cabanes a commencé

Ce jeudi 17 mai, l’intervention militaire a repris sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Elle viserait à expulser les habitants qui n’ont pas déposé de formulaires individuels. Sept lieux de vie ont été expulsés et quatre d’entre eux ont été détruits. Reporterre suit le fil des événements.


Pesticides : la France bat des records en matière de dérogations

Avec 58 demandes de dérogations aux restrictions d'usage des pesticides, en 2016, la France dépasse de loin les autres pays de l'Union Européenne.


Pollution de l’air : Bruxelles poursuit la France en justice

Paris était dans le viseur de la Commission depuis près de dix ans pour non-respect de la directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pollution/.

Total et l’huile de palme stimulent la déforestation

Une des principales cause de la déforestation en Indonésie et en Malaisie - et de la disparition des orang-outans - est la culture des palmiers à huile. Elle se développe au détriment de la forêt. Un moyen d’enrayer ce désastre est de stopper l’importation d’huile de palme. Pourtant, le gouvernement vient de donner le feu vert à la raffinerie Total de La Mède, près de Marseille : elle va fabriquer de l’agrocarburant à partir de plus de 300.000 tonnes d’huile de palme importées chaque année !


La justice européenne confirme les restrictions d’utilisation de trois néonicotinoïdes

Ces substances neurotoxiques, largement utilisées, s’attaquent au système nerveux des insectes et sont considérées comme très nocives pour les abeilles.


vendredi 18 mai 2018

Numérique : le grand gâchis énergétique

Ordinateurs, data centers, réseaux… engloutissent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter. S’il n’est évidemment pas question de se passer des progrès apportés par le numérique, les scientifiques pointent un mode de fonctionnement peu optimisé et très énergivore.


Le réchauffement climatique est-il lié à l’activité humaine ?

Sylvie Joussaume, climatologue et directrice de recherche au CNRS, nous explique pourquoi le réchauffement climatique actuel est lié aux activités humaines et comment les scientifiques en ont la preuve.


Des agents de l'ONF se mettent en grève contre "l'industrialisation" de la forêt publique

Sur fond de conflit social, ils dénoncent la volonté de la direction de faire de la forêt publique française une "usine à bois". Et estiment que l'ONF veut "remplacer les fonctionnaires par des salariés de droit privé".


mardi 15 mai 2018

Lutter contre le changement climatique créerait 18 millions d’emplois

La réduction des émissions de gaz à effet de serre pourrait générer quatre fois plus d’emplois dans le monde qu’elle n’en détruirait.


Créer 24 millions d’emplois dans le monde, voilà ce que permettrait la lutte pour réduire les émissions de CO2 – afin de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 °C, tel que le préconise l’accord de Paris conclu le 12 décembre 2015.

Dans le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde 2018 : une économie verte et créatrice d’emploi », rendu public lundi 14 mai au soir, l’Organisation internationale du travail (OIT) a réalisé une estimation des pertes et des créations d’emplois induites par cette évolution de l’économie, qu’elle juge inéluctable. Avec six millions d’emplois détruits, le solde induit par la généralisation de la transition verte serait donc de 18 millions d’ici à 2030.

dimanche 13 mai 2018

Les traînées blanches des avions contribuent au réchauffement climatique

Selon les scientifiques, ces nuages ont un impact encore plus important que le carburant brûlé par les appareils.



Les traînées de condensation qui s’étirent derrière les avions à réaction accentuent le réchauffement climatique de façon importante – probablement davantage que le carburant brûlé pour faire voler les appareils. On le savait depuis quelques années, mais une synthèse très complète sur les contrails (contraction de l’anglais condensation trails), parue cette semaine dans la revue Nature Communications, rappelle le constat. Cette publication fait aussi le point sur quelques solutions envisageables.

A l’heure actuelle, l’aviation est responsable de 4 % du « forçage radiatif anthropogénique », c’est-à-dire du déséquilibre d’origine humaine entre l’énergie entrante et sortante dans l’atmosphère terrestre. Ce pourcentage se partage entre les nuages générés par les avions et le CO2 issu des réacteurs.

« C’est environ moitié-moitié, ou peut-être même un peu plus pour les nuages, indique Bernd Kärcher, auteur de l’étude et physicien au Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique (DLR). Il est important de remarquer que le CO2 persiste beaucoup plus longtemps dans l’atmosphère que les nuages produits par les avions. Empêcher la formation de ces nuages pourrait donc constituer une solution rapide pour ralentir le changement climatique, et nous donner un peu de temps pour arriver à réduire les émissions de CO2. »

Microscopiques cristaux de glace

Ces conclusions tombent la même semaine que la publication, dans Nature Climate Change, d’une étude affirmant que les émissions de gaz à effet de serre causées par le tourisme, dont le transport aérien constitue une large part, sont passées en quatre ans, entre 2009 et 2013, de 3,9 à 4,5 milliards de tonnes équivalents de CO2. Pour juger de l’impact réel sur le climat, il faut cependant ajouter l’effet des nuages produits par l’aviation, exclus de l’analyse.

Comme tous les nuages, les traînées de condensation – ou cirrus homogenitus, le nom que leur a donné en 2017 l’Organisation météorologique mondiale – naissent quand de la vapeur d’eau se condense sur de fines particules en suspension dans l’air.

Les réacteurs d’avion facilitent le phénomène en rejetant des poussières de suie dans un environnement autrement dépourvu de particules. De la vapeur d’eau provenant du réacteur s’agglutine sur les poussières pour former des gouttelettes. Plus loin dans le sillage de l’appareil, où le souffle du moteur s’est refroidi, les gouttelettes gèlent et forment de microscopiques cristaux de glace. Dans les minutes et les heures qui suivent, l’humidité naturellement présente dans l’air fait croître les cristaux et en décuple la taille.

Sous certaines conditions, les traînées de condensation peuvent subsister dans l’atmosphère pendant des heures. Certaines perdront leur forme longiligne et deviendront alors des cirrus, ces nuages rappelant les cheveux d’ange qu’on voit très haut dans le ciel. Presque transparents, les cirrus absorbent tout de même une partie de la radiation provenant de la Terre et la réémettent vers le sol. Les rayons du Soleil, eux, traversent les cirrus sans trop de mal. L’effet net est donc un réchauffement de la température de surface, contrairement aux nuages plus bas, opaques et blancs, qui la diminuent.

« Voler plus haut »

La multiplicité des variables impliquées a beau compliquer la tâche des scientifiques qui veulent comprendre comment les avions génèrent des nuages, elle leur offre aussi beaucoup de pistes pour réduire leur impact délétère sur le climat.

Parmi les solutions à court terme, Bernd Kärcher pense aux combustibles synthétiques, dérivés du charbon, du gaz naturel ou de la biomasse, ou encore aux biocarburants, dont la combustion entraîne l’émission de beaucoup moins de particules dans l’air que le kérosène. L’hydrogène liquide ou le gaz naturel liquéfié représentent également des options prometteuses, mais plus difficile à mettre en place car elles nécessitent d’autres types de moteur. Les avions électriques régleraient évidemment aussi le problème, mais demeurent pour l’instant un « rêve lointain », selon Bernd Kärcher.

De même, un détournement du trafic aérien pourrait réduire la formation de nuages produits par l’aviation. « Voler plus haut, où l’air est froid et sec, pourrait réduire la formation de traînées », précise Bernd Kärcher. Toutefois, les trajets actuellement empruntés minimisent les temps de vol et les coûts, et les compagnies aériennes seront réticentes à les modifier, estime le scientifique.

Avant toute action, une plus grande reconnaissance du problème sera essentielle. Dans son article de synthèse, Bernd Kärcher note que l’Organisation de l’aviation civile internationale a adopté en 2016 un plan de compensation et de réduction des émissions de carbone dans le but de réduire son impact sur le changement climatique, mais qu’elle n’y considère pas les nuages générés par l’aviation, qui constituent pourtant la moitié du problème.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/.

Lire aussi :   Le tourisme fait s’envoler le réchauffement planétaire

samedi 12 mai 2018

L’agriculture urbaine, un modèle agricole pas comme les autres


L’agriculture connaît actuellement de profondes mutations. Des formes variées se développent : smart agriculture, permaculture, agroécologie, etc. Il existe aujourd’hui une compétition idéologique entre ces formes d’agriculture, comme en témoignent nombre d’ouvrages qui proposent des voies d’amélioration de l’agriculture telle qu’elle se pratique actuellement, sans se questionner sur les fondements de ces modèles.
Lire tout l'article ici.

Projet aurifère en Guyane : le député EELV Yannick Jadot dénonce « une catastrophe »

Ce projet d’exploitation minière à ciel ouvert dans l’Ouest guyanais suscite une forte controverse.


Le député européen Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot s’est élevé vendredi 11 mai sur Franceinfo contre le projet d’exploitation aurifère controversé de la « Montagne d’or », dans l’ouest de la Guyane, « une catastrophe » et « une aberration économique », selon lui.

Le débat public sur ce projet d’exploitation minière à ciel ouvert, le plus grand projet d’extraction d’or jamais proposé en France, est en cours en Guyane, et voit s’affronter deux logiques. « Ce sont des milliers de tonnes de cyanure qu’on va mettre dans la nature, est-ce qu’on va faire crever la biodiversité et rendre malades les populations simplement pour faire plaisir à une société canadienne et à une société russe ? », a déclaré le député européen.

Selon M. Jadot, ce projet « c’est l’équivalent de 32 Stades de France » et « c’est une aberration économique, ça va vivre de subventions publiques », reprenant les arguments du Fonds mondial pour la nature (WWF), principal opposant au projet. « Est-ce qu’on a vraiment envie de laisser des sociétés canadienne et russe s’emparer et détruire les forêts, avec des revenus pour les Guyanais extrêmement limités par rapport à ça ? », a-t-il demandé.

Importante controverse
Le projet « Montagne d’or » prévoit l’exploitation d’une mine, d’une superficie de 8 km², à partir de 2022, en forêt tropicale, et permettrait la création de 750 emplois directs, dont au moins 90 % d’emploi local, et 3 000 emplois indirects, selon ses promoteurs. Il utiliserait un procédé de récupération de l’or par cyanuration en circuit fermé.

Le projet est soutenu par le Medef, la chambre de commerce et d’industrie, la quasi-totalité des élus du littoral et le président de la collectivité territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre (DVG), mais dénoncé par des ONG environnementales, des organisations autochtones et des mouvements politiques.

Prévu près de Saint-Laurent-du-Maroni, dans l’Ouest guyanais, et détenu à 55 % par le russe Nordgold et à 45 % par le canadien Columbus gold, il suscite une telle controverse qu’il n’a pas encore été autorisé par le gouvernement français. Emmanuel Macron s’y est cependant dit favorable.

vendredi 4 mai 2018

"Manger sain et pas cher, c’est possible !"


Un nouveau parcours, à déguster à partir de fin mai ! Au menu : de nombreux intervenants dont Françoise Vernet, naturopathe et directrice de Kaizen, et les auteurs Gilles Daveau et Camille Labro, des reportages inédits, par exemple au supermarché coopératif La Louve.
Et si vous êtes en Ardèche le 1er juin, nous présenterons ce nouveau parcours sous la forme d'une conférence interactive, lors de l’événement "La bio dans les étoiles" ! Le thème de la journée : "Nourrir le corps, l'esprit, et la terre". Conférences, dégustations, ateliers de jardinage et culinaire... 
Entrée gratuite, mais réservation nécessaire !