mercredi 28 septembre 2016

Reconstruction du lycée horticole : travaux pratiques pour le démarrage

C’est parti sur le site du futur lycée horticole de Raismes : des jeunes et leurs professeurs se sont lancés ce lundi dans le débroussaillage d’une partie des 12 hectares du site de l’ancienne abbaye de Vicoigne. L’occasion de faire le point sur une reconstruction attendue.


Des élèves et leurs professeurs sont au pied d’un hêtre de 250 ans, splendide. Les jeunes ont attaqué le débroussaillage juste à la base du tronc de 5,5 mètres de diamètre. Scott commente : « On est content parce qu’on va travailler pour notre futur lycée. ». Steven enchaîne : « Ça change : ici on a plus de travail et plus d’outils dans les mains. » Bref, ils ont tous l’air heureux par cette belle matinée ensoleillée aux senteurs automnales. Y compris Olivier Codron, professeur d’aménagements paysagers pour qui le concret est enfin d’actualité après les douze ans d’attente depuis son arrivée dans l’établissement : « En 2004, on me parlait déjà du nouveau lycée. » Lydie Degand, proviseur de l’établissement, mise sur le projet pédagogique et cache son impatience à voir la première phase sortir de terre. Que des élèves soient sur le terrain est déjà, en soi, une bonne nouvelle.

Première phase validée
En avril 2015, tout le monde se réjouissait en effet : le conseil d’administration et les enseignants du lycée d’abord, mais aussi le maire Aymeric Robin et la conseillère régionale Marielle Cuvelier. Une délégation des services de la Région était venue présenter la première phase du projet de reconstruction et un échéancier. S’il est question de bâtir dans un premier temps une serre horticole de plus de 800 m2, une halle de construction paysagère, des vestiaires, des voiries et des salles de lancement, il faut bien reconnaître que le démarrage a du retard. 1,5 M € est prévu pour la clôture du site, la viabilisation et la sécurisation.

Les travaux pratiques au sol vont donc se poursuivre « On fait des chemins pour permettre aux étudiants de parcourir le site ». Il y aura notamment un arboretum d’1,5 hectare qui sera « la vitrine du lycée, une zone d’interactions entre lui et les extérieurs ». Car l’établissement va développer la gestion plutôt écolo des espaces verts : « La tondeuse, ce sera pour les endroits de prestige mais ailleurs, on plantera des vergers et on mettra des animaux »… On y parle déjà de site de démonstration. Eh oui, on peut se passer des herbicides.

lundi 26 septembre 2016

AULNOY-LEZ-VALENCIENNES L’école Jules-Ferry se transforme en vitrine du développement durable

Lancés le 25 avril, les travaux de démolition, réhabilitation et extension de l’école Jules-Ferry sont désormais dans une phase très active. Si tout va bien, en septembre prochain, les maternelles intégreront leurs nouvelles classes.


La première pierre de la nouvelle école Jules-Ferry sera scellée vraisemblablement en octobre. D’ici là, le chantier aura encore avancé… malgré les huit semaines de retard pris sur le calendrier initial. Sur un chantier de cette envergure – 9 millions d’euros d’investissement et deux ans de travaux –, les surprises sont inévitables. La première est venue de réseaux d’amiante enterrés qui n’étaient pas mentionnés sur les plans. « L’école a été construite au début des années soixante, et s’est étendue progressivement. Et nulle part, il y avait trace de ces tuyaux-là », précise Ahmed Rahem. Par ailleurs, la mise au jour d’un obus de la Première Guerre mondiale, et d’une vieille cuve à mazout – toujours remplie – a aussi ralenti les premiers coups de pelleteuse. Sans oublier l’obtention d’une subvention qui tardait à arriver et qui, là encore, a ralenti le lancement rapide de tous les travaux programmés durant l’été. Mais, désormais, le chantier a atteint son rythme de croisière. « Les travaux de la phase 1 sont désormais terminés », précise le premier adjoint, chargé des finances et des travaux. La démolition de l’école maternelle, du bâtiment de fonction, des garages et des classes du premier étage est achevée. Et le désamiantage, mené à bien.

La première pierre de la nouvelle école Jules-Ferry sera scellée vraisemblablement en octobre. D’ici là, le chantier aura encore avancé… malgré les huit semaines de retard pris sur le calendrier initial. Sur un chantier de cette envergure – 9 millions d’euros d’investissement et deux ans de travaux –, les surprises sont inévitables. La première est venue de réseaux d’amiante enterrés qui n’étaient pas mentionnés sur les plans. « L’école a été construite au début des années soixante, et s’est étendue progressivement. Et nulle part, il y avait trace de ces tuyaux-là », précise Ahmed Rahem. Par ailleurs, la mise au jour d’un obus de la Première Guerre mondiale, et d’une vieille cuve à mazout – toujours remplie – a aussi ralenti les premiers coups de pelleteuse. Sans oublier l’obtention d’une subvention qui tardait à arriver et qui, là encore, a ralenti le lancement rapide de tous les travaux programmés durant l’été. Mais, désormais, le chantier a atteint son rythme de croisière. « Les travaux de la phase 1 sont désormais terminés », précise le premier adjoint, chargé des finances et des travaux. La démolition de l’école maternelle, du bâtiment de fonction, des garages et des classes du premier étage est achevée. Et le désamiantage, mené à bien. « L’école Ferry sera l’établissement scolaire à la plus haute performance énergétique du secteur » « Actuellement, les entreprises s’occupent du terrassement, et les futures dalles de béton seront bientôt coulées », relève Ahmed Rahem. Tous les réseaux vont préalablement être déplacés, et menée à bien la préparation de l’installation géothermique, « qui permettra le rafraîchissement du bâtiment par la noue » qui sera créée. Il s’agira là d’un dispositif énergétique innovant parmi d’autres (voir ci-dessous) qui feront de cette école Jules-Ferry « l’établissement à la plus haute performance énergétique du secteur », insiste le maire, Laurent Depagne. Un « secteur » qui dépassera largement les Hauts-de-France et le nord de Paris, puisque – dans les années qui viennent – la réalisation aulnésienne risque fort de servir d’exemples à d’autres communes de l’Hexagone.

Investir, pour économiser
Au lancement du projet, la facture se montait à 7,8 millions d’euros. Finalement, l’investissement se situera autour des neuf millions. Valenciennes Métropole attribuera, en deux fois (sur la précédente mandature, et l’actuelle), près d’un million d’euros, via le Fonds de soutien aux investissements communaux. La CAF donnera 60 000 €. Des subventions ont aussi été demandées à l’ADEME (agence pour les économies d’énergie) pour 1,32 M € et au FEDER (l’Europe), pour 891.000 €. Au final, la commune prendra pas loin des deux tiers du coût à sa charge en autofinancement, pour « la réalisation du mandat », relève le maire, Laurent Depagne : « On investit aujourd’hui, pour faire des économies demain ».

Un concentré d’innovations
« Cette école sera unique en France » : Ahmed Rahem en est persuadé. Et de détailler toutes les innovations énergétiques qui y seront mises en place, permettant ainsi d’alléger d’autant la facture du fonctionnement ultérieur. Outre les caissons de paille (« auxquels il est impossible de mettre le feu ») pour isoler l’école Jules-Ferry par l’extérieur, l’architecte Jean-Luc Collet a imaginé de mettre en place les dernières innovations en matière d’économies d’énergie et de développement durable. Seront ainsi installés un capteur solaire sur le pignon sud ; une ventilation naturelle avec arrivée de l’air neuf par les baies vitrées qui le chaufferont l’hiver et le refroidiront l’été ; la récupération des calories (dégagés par les élèves) pour chauffer les bâtiments; un chauffage central par radiateurs, qui complèteront le préchauffage solaire de l’air neuf extérieur ; une géothermie de surface intégrée au système de réception de 500 m3 d’eaux pluviales, etc. Autant d’installations qui auront (au moins) une longueur d’avance sur les normes actuellement en vigueur. CQFD.

Le SIAVED souhaite acquérir un nouveau bâtiment

Il y avait sept délibérations à l’ordre du jour du Syndicat inter-arrondissement de valorisation et d’élimination des déchets (SIAVED). Parmi celles-ci, la possible acquisition d’un nouveau bâtiment. Mais le président a aussi évoqué les ennuis rencontrés sur la chaîne DASRI.


Le président du SIAVED, Charles Lemoine, a donc parlé de la proposition de principe faite pour l’achat du bâtiment Simastock Bils-Deroo, situé juste devant l’usine du Syndicat. Après avoir été prévenus par le service économique de la CAPH, le président, et Daniel Tison, le directeur général des services, ont pris contact aussitôt avec la société qui gère le dossier. Une visite a eu lieu et une étude a été faite par la SOCOTEC. L’acquisition peut se faire au prix de 1 500 000 €, le prix de départ ayant été fixé à 1 900 000 €. Il servirait à entreposer les bacs de la collecte, la future commande de composteurs (près de 5 000) et permettrait également d’y intégrer un centre de tri. Cet achat a aussi un autre avantage. Le SIAVED pense construire un bâtiment administratif sur son site. Mais, le Plan de prévention du risque inondation (PPRI), place celui-ci en zone inondable, contrairement à une zone constructible sur le terrain de Simastock. Donc, en cas d’un avis défavorable du préfet, le Syndicat pourrait construire ce bâtiment sur cette zone non inondable.

Des soucis pour incinérer les déchets des hôpitaux
L’ordre du jour terminé, le président a évoqué les problèmes rencontrés sur la chaîne des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). La transformation a été confiée à Sidem, elle a débuté en mai et elle aurait dû s’achever fin juin. Après le passage des entreprises, il n’est pas possible d’incinérer les déchets comme prévu, ce qui entraîne de gros problèmes avec les centres hospitaliers et des pénalités, du fait du contrat signé avec SITA. Les pertes sont pour le moment de 90 000 € en incinération de DASRI et de 70 000 € en pénalités, soit 160 000 € en quatre mois. Le président est donc en contact avec la direction de Sidem afin de résoudre ces aléas et de pouvoir compter sur une chaîne hyper performante.

Enfin, le président doit rencontrer le sous-préfet afin d’obtenir l’agrément pour augmenter la capacité d’incinération. Elle est actuellement réglementée à 88 000 tonnes de déchets ménagers résiduels par an, mais l’usine est capable d’en incinérer 120 000 tonnes. Une décision importante sur l’avenir du SIAVED, en terme d’énergie thermique. En effet la ville de Denain a contacté le Syndicat pour le chauffage de sa piscine, de centres administratifs et d’écoles. Même demande pour celle de Douchy-les-Mines concernant un nouveau programme de logements et des écoles.

dimanche 25 septembre 2016

Lille chasse la voiture du centre-ville


Comme Paris, Lille part en guerre contre les voitures. Depuis le 25 août, après plus d’un an et demi de réflexion et de concertation, un nouveau plan de déplacements a été mis en place dans Lille-Centre et le quartier chic du Vieux-Lille. L’objectif ? Conforter l’attractivité des commerces, favoriser un meilleur partage des espaces publics entre piétons, cyclistes et automobilistes, et réduire la pollution de l’air dans le cœur de ville. « On souhaite une ville moins bruyante, moins polluée, plus apaisée », aime répéter la maire PS, Martine Aubry, prête à subir les foudres des automobilistes dont les habitudes ont été bouleversées.

Mise en double sens, inversion du sens de circulation, fermeture d’accès : au total, c’est 2 % des rues lilloises qui sont concernées. C’est peu mais suffisant pour chambouler totalement le cœur de ville. Une moyenne de 300 000 véhicules entrent et sortent tous les jours de la capitale des Flandres. Une partie est désormais invitée à utiliser les boulevards extérieurs pour ses trajets. Des études des services techniques de la Ville ont en effet mis à jour que, dans certains secteurs, jusqu’à 40 % du trafic était lié à des voitures qui ne font que traverser la ville, sans s’y arrêter. Sans faire de l’anti-voitures primaire, l’idée a été de déplacer une partie de ces flux. « On a encore quelques points à régler mais ça va mieux, explique Jacques Richir, adjoint au maire lillois chargé de ce nouveau plan de déplacements. Les trafics sont déviés et on incite les gens à rejoindre les parkings souterrains. »

samedi 24 septembre 2016

Permaculture


A voir : nouveautés à la page "Jardinage".

Fermeture des berges de la Seine : à Paris, le trafic automobile en voie d’évaporation


Quels impacts environnementaux peut-on attendre de la piétonnisation des berges de la Seine ? La maire de Paris, Anne Hidalgo, n’a de cesse de rappeler sa volonté de faire de la capitale une ville apaisée, sécurisée, respirable, et de mettre en avant l’enjeu de santé publique. Les opposants au projet dénoncent de leur côté une forte détérioration de la circulation dans le secteur et assurent que la qualité de l’air ne peut que se dégrader dans un tel contexte.
La fermeture de la rive gauche des berges de Seine, en 2013, a livré quelques enseignements : les hypothèses de hausse du trafic ont été démenties par les faits. Evalué par les études à sept minutes, l’allongement du temps de parcours entre la gare d’Austerlitz et le pont Bir-Hakeim n’excède pas, dans la réalité, deux à trois minutes.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/

La nouvelle classe de l’Université des colibris ouvre ses portes !


Les enjeux éthiques de l’éducation en font une thématique fondamentale pour la transformation de la société. Même si l’éducation au sens large concerne toutes les étapes d’une vie, la nouvelle formation de l’Université des colibris s'intéresse plus particulièrement à notre rapport aux enfants et aux jeunes.

Et si chacun d’entre nous, parents, enseignants, éducateurs mais aussi en tant que citoyen, nous avions tous une responsabilité majeure face aux nouvelles générations ?

lundi 19 septembre 2016

Médecin, pharmacie, boulangerie, école... que trouve-t-on dans nos villages ?

Le Nord - Pas-de-Calais est l’un des territoires les plus urbanisés de France. Et qui dit ville, dit services. La plupart des Nordistes n’ont aucune difficulté à trouver une pharmacie ou un supermarché près de chez eux.


Mais les 17,85 % qui habitent un village (moins de 2 000 habitants selon l’Insee), doivent-ils avaler les kilomètres rien que pour acheter une baguette de pain ? Pour le savoir, nous avons recensé le nombre de services les plus nécessaires (médecins, pharmacies, écoles primaires, cafés ou bars, boulangeries, commerces alimentaires et bureaux de Poste) qu’on trouve dans chaque village du Nord - Pas-de-Calais et nous avons visualisé le résultat sous forme de cartes interactives.

dimanche 18 septembre 2016

Val’en cycle a fait la promotion du vélo en ville

L’opération Val’en cycle battait son plein de dimanche à Valenciennes. Des ateliers de sensibilisation, de l’animation et même un stand réparation. Il s’agissait de faire l’éloge de la pratique à vélo et pour remettre en selle les qui n’ose plus utiliser les vélos en ville.


Nous en avons donc profité pour interroger les intéressés à propos de la circulation en ville : « Durant plusieurs dizaines d’années, tout a tourné autour de la voiture au centre-ville, soutient ce cycliste. Il est difficile de retourner dans un schéma facilitant le transport à vélo. Étant une personne âgée de 67 ans, je ne me sens pas en sécurité. Franchement, la ville n’est pas une ville cyclable comme dans des villes comme Grenoble par exemple, elle est dangereuse pour ces cyclistes de tous les jours, car il y a uniquement de tronçons de pistes. On roule et d’un coup on se retrouve avec une voiture derrière nous qui n’a pas nécessairement la patience d’attendre. Il y a de beaux projets pour rendre le Valenciennois cyclable comme le projet de parcours : port de plaisance – Chabaud-Latour. On l’attend avec impatience. »

Même constat Alain Legrand, correspondant sur Valenciennes pour l’association ADAV (association droit au vélo) : « On réclame plus de stationnement et plus d’aménagement. La commune nous écoute et nous commençons à voir des efforts de ce côté, comme au Boulevard Harpignies qui est très bien conçu pour les cyclistes. Lorsque l’on a appris le projet de Valenciennes Métropole de faire un parcours entre Chabaud-Latour et l’éco-port de Valenciennes, ce fut une très bonne nouvelle. Un vrai plus loisir et touristique. À terme, nous souhaiterons des stationnements plus sécurisés et une meilleure circulation des vélos comme des voies à double sens. »


Pour Pharma’cyclo, association bénévole ayant pour objectif de permettre aux usagers de réparer eux-mêmes ou de recycler leur vélo, l’avis est direct : « Rien n’est aménagé à Valenciennes. Dès que l’on arrive au niveau d’un rond-point, la piste disparaît. Dans les petites rues, nous gênons les voitures. Nous sommes donc obligés d’aller sur les trottoirs du coup, ce qui met en danger les piétons. Nous devrions prendre l’exemple de la Belgique : il y a de vrais aménagements. »

L’agglo veut développer le vélo
Valenciennes métropole fait donc, de son côté, le mieux possible avec la création d’un parcours reliant Chabaud-Latour à l’éco-port de Valenciennes pour un total de 29 km. L’aménagement se fait actuellement par tronçons et la totalité sera finie pour 2018. Plus généralement, l’agglo ayant les boulevards à sa charge, fait « le nécessaire pour développer les déplacements. Nous travaillons pour mettre en avant les transports doux et le vélo santé pour se maintenir en forme. Ce en complémentarité entre les modes de transport déjà présent dans la ville comme le tramway. »

mercredi 14 septembre 2016

ET ILS CHANGÈRENT LE VIN EN VERT


Travailler la vigne est un métier âpre, solitaire. Pour tenir le coup et combler un vide, une nouvelle génération de viticulteurs bio jurassiens a décidé de faire du vin autrement, en mutualisant matériel, clients et expériences.

Replay : regardez ce “Cash investigation” édifiant consacré à l'industrie agro-alimentaire

Dans ce numéro de “Cash investigation”, les équipes d'Elice Lucet dévoilent les pratiques de l'industrie agro-alimentaire, qui rappellent celles du tabac, entre achat d'experts et lobbying scientifique.


C'est avec son Caddie de ménagère que déboule Elise Lucet pour ce numéro de rentrée. Dans son panier, elle a apporté du jambon et cette question : tout est-il vraiment bon dans le cochon industriel ? Le rose de la charcuterie cache en effet une réalité nettement plus grise : les nitrites, à l'origine de cette couleur appétissante, seraient accusés de favoriser les cancers colorectaux. Pourquoi cet additif continue-t-il à être utilisé malgré tout ? Passant d'abord au tranchoir l'exemple du jambon, cette plongée sous les nappes de l'agroalimentaire, en France et aux Etats-Unis, dévoile des pratiques qui rappellent celles de l'industrie du tabac : des experts scientifiques achetés pour tenir des discours favorables, des opérations de déstabilisation menées à l'encontre des chercheurs indépendants, et des industriels qui jouent la montre pour freiner les politiques de santé publique trop contraignantes ou pour les orienter.

Une stratégie de lobbying qui transparaît dans la seconde partie de l'enquête, consacrée au projet de simplification de la signalétique nutritionnelle sur les emballages. Les liens entre l'Ania (lobby des industriels de l'agroalimentaire) et certains parlementaires apparaissent de manière confondante lorsqu'un micro-cravate resté ouvert laisse entendre un saisissant échange off entre un sénateur et sa collaboratrice. Le tout servi à la sauce Cash investigation : des gimmicks ludiques et un ton ironique (de fausses pubs pour les céréales ou le jambon se moquant des promesses des vraies) pour mieux mettre en pièces les langues de bois de toutes essences.


Parc naturel régional Scarpe-Escaut


Lettre d'information N° 38 - Septembre 2016

Dans le Nord, on s’attaque aux « bus vides » pour faire des économies

Dans sa politique d’économies tous azimuts, le Département du Nord supprime près de 10 % de ses dessertes sur son réseau Arc en ciel. Critère ? Les bus qui transportent en moyenne moins de cinq voyageurs. Cette décision est-elle simplement logique ou porte-t-elle un coup au service public ?


Les bus Arc en ciel desservent jusqu’au fin fond des Flandres, du Cambrésis, de l’Avesnois. Utilisés par des Nordistes qui se rendent au travail, en ville, à l’hôpital, chez des amis. Un pur service public : il coûte 75 à 77 millions d’euros par an au Département et, même si prendre ces bus n’est pas gratuit, les recettes (les tickets) ne dépassent pas 3 M€, indique Arnaud Decagny (UDI), vice-président aux transports de la collectivité.

Aucune suppression d’emplois
Dans un souci d’économie martelé depuis son arrivée en mars 2015, la nouvelle majorité s’attaque aux bus vides ou quasi. Étude à l’appui, elle a supprimé un peu moins d’une course sur dix : 293 sur 3 351 si on prend pour référence un mardi normal. Critère ? Suppression des bus fréquentés par cinq voyageurs ou moins. « Nous n’avons pas supprimé de lignes, précise M. Decagny. Mais des horaires, souvent dans l’après-midi ou en milieu de matinée, en privilégiant ceux du matin, et du soir. Nous garantissons que tous les villages soient desservis. Et ça n’entraîne aucune suppression d’emplois. » 

Autre argument : 293 courses en moins, cela ne représente que 821 voyages (ou tickets compostés) sur 68 604 quotidiens. Or, l’économie est de 6 M€ par an. Sans compter une « économie » importante en terme de pollution, pointe opportunément Jean-René Lecerf, le président DVD du département. 

Une vingtaine de réclamations
Des usagers râlent. À Fourmies, un demandeur d’emploi a lancé une pétition. Le conseiller départemental et maire socialiste d’Hornaing l’affirme : « J’ai pas mal de retour de gens dans ma commune qui sont furax. » Jean-René Lecerf réplique que les réclamations sont rares (une vingtaine). Il se dit ouvert à trouver d’autres solutions, comme pour ces quatre personnes qui prenaient un bus pour aller une fois par semaine au marché d’Hondschoote. Quitte à leur payer le taxi. Ce qui, dans le cadre actuel, n’est pas possible.

Son prédécesseur, le socialiste Didier Manier, monte au créneau : « Ce n’est pas après, c’est avant qu’il aurait fallu réfléchir à des solutions, comme nous avions commencé à le faire : covoiturage, transport à la demande... » Le communiste Charles Beauchamp dénonce la démarche de pure et simple économie. « Il faut une réflexion plus globale sur les transports. » Tous deux insistent : « Cela s’ajoute à la décision de cette majorité de revenir sur la gratuité du transport scolaire ! » Ensemble, ils invoquent le service public sans toutefois défendre que des bus puissent circuler à vide.

Le casse-tête de la compétence transport continue…
Les départements sont à l’heure des choix en matière de transports en commun. Des choix qui peuvent être guidés par le souci de réaliser quelques économies, comme pour le cas des lignes Arc en ciel dans le Nord, ou encore sur la question du transport des collégiens. On s’en souvient, au printemps, le conseil départemental du Nord décidait de cesser de financer la gratuité d’un aller-retour par jour pour les élèves des secteurs urbains vivant à plus de 3 km de leur établissement. Le Département du Nord le justifiait en disant que le transport urbain est de la compétence des agglomérations, le Nord conservant le transport périurbain et rural. Certaines agglos ont pris le relais de la gratuité, mais d’autres pas comme celles de Lille ou de Douai. Économie attendue pour le Département : 4,6 millions d’euros.


Dans le Pas-de-Calais, la compétence transport urbain des collégiens a été rétrocédée en 2004, mais les agglos ont pris en charge la gratuité. Résultat : à l’inégalité entre « collégiens des villes » et « collégiens des champs » s’ajoute, de fait, une inégalité entre collégiens du Nord et collégiens du Pas-de-Calais.

Et ça devrait se compliquer encore davantage à l’occasion de la mise en œuvre de la loi NOTRe qui ouvre la possibilité d’une nouvelle répartition des compétences, en confiant notamment les transports à la Région, mais en prévoyant aussi que les Départements qui le souhaitent pourraient les garder. Ce que souhaite le Nord, mais pas le Pas-de-Calais. Autrement dit, la route vers une politique unifiée et une tarification régionale harmonisée en matière de transports en commun, est encore longue.

« Former les professionnels du paysage et des espaces verts en région Hauts-de-France »


Dans le cadre du plan ECOPHYTO II, l’association Nord Nature Chico Mendès vous invite en Septembre 2016 à deux journées de conférences/démonstrations techniques autour des alternatives aux produits phytosanitaires et l’évolution des pratiques de désherbage.

Elles s’adressent principalement aux professionnels du paysage, aux formateurs des futurs professionnels, étudiants, personnes en formation professionnelle et autres organismes intervenant sur les espaces verts.

« Dès 2017, il ne sera plus possible d’utiliser de désherbants chimiques pour l’entretien des espaces publics des collectivités. Il est urgent que les élèves des établissements d’enseignements agricoles et horticoles, en tant que futurs professionnels au service des collectivités et que l’ensemble de la filière (entreprises du paysage, structures d’insertion,…) intègrent cette évolution et les adaptations qu’elle implique.

L’objectif de ces journées est de mieux cerner les nouvelles attentes des collectivités ainsi que les méthodes et techniques que l’ensemble des professionnels doivent désormais maîtriser pour y répondre. »

lundi 12 septembre 2016

Les actualités des Colibris du Hainaut - La newsletter #4

Recherche de nouveaux habitants…
La"Cense inverse" près de Saméon, recherche de nouveaux habitants,
N’hésitez pas à nous demander plus d’info après avoir visité notre blog :
Contact & informations : lacenseinverse@yahoo.com
Au plaisir de vous rencontrer sur le lieu.

Fête du vélo !… le 17/09/16 !!!
Programme complet et coordonnées pour inscriptions :
Tous en selle pour redécouvrir la ville à vélo !
VAL'EN CYCLES -Samedi 17 septembre 2016 de 10h à 17h Place d'Armes - Valenciennes
Pour plus d'informations : Droit au velo - 03 20 86 17 25 - valenciennes@droitauvelo.org

Pressage de pommes
Comme l’an passé… on évite le gachis ! On récolte, on glane, on trouve des pommes partout (c.f le tableau ci-dessous). Alors amenez vos pommes et venez nous aider à presser ! On a besoin de bouteilles vides en verre ! (gros goulot si possible !).
Besoin de plus d’infos ? Ecrivez-nous : colibrisvalenciennois@gmail.com

dimanche 11 septembre 2016

Barack Obama vient de créer la plus grande réserve marine du monde


Papahanaumokuakea : c'est le nom de la plus grande réserve marine du monde, située dans l'archipel d'Hawaï. D'une surface de 1,51 million de km2, elle abrite une biodiversité exceptionnelle. Mais pour garantir des océans en bonne santé, il nous faut aller beaucoup plus loin. Les scientifiques préconisent au moins 30% de réserves marines, alors que nous atteignons à peine 1% aujourd'hui.


jeudi 8 septembre 2016

L'actualité du Parc Naturel régional de l'Avesnois

Visitez  la station de méthanisation et l’atelier de spiruline de l'exploitation de la Fresnaie en avant-première de la Fête du Lait  Géry et Gautier Meausoone et Eric Crouy sont à la tête d’une exploitation agricole de 150 vaches et 200 hectares.

lundi 5 septembre 2016

Fête de l'élagage

Suite à la semaine de chantier participatif sur la valorisation des chemins piétonniers de Douchy, en partenariat avec le collectif d'architectes / paysagistes "Les Saprophytes", le Comité Citoyen vous invite le SAMEDI 17 SEPTEMBRE à partir de 10 heures à "la fête de l'élagage".


Les incroyables comestibles :




samedi 3 septembre 2016

Douchy-les-Mines: retour de l’association Les Saprophytes le 17 septembre

Du 25 au 29 juillet, Véronique Skorupinski et Mélia Delplanque, membres du collectif Les Saprophytes, ont dirigé un chantier. Elles reviennent le 17 septembre pour une journée d’élagage collectif.


Entourées par une douzaine d’habitants volontaires et bénévoles, les deux diplômées de l’École nationale supérieure d’architecture et du paysage de Lille ont installé une signalétique destinée à indiquer la direction des jardins ouvriers et du jardin communautaire. Le groupe a ensuite fabriqué des bacs, six au total, petits et grands, qu’il a installés un peu partout dans la ville. Ils sont appelés les « Incroyables comestibles ». Une expérience communautaire qui permet la mise à disposition gratuite de petits potagers.


Journée d’élagage collectif
Après ce premier rendez-vous, les deux membres du collectif reviennent pour une journée d’élagage collectif. Ce travail va s’effectuer dans le chemin piétonnier reliant le boulodrome au boulevard de la Liberté. Cet élagage va se faire avec l’aide de bénévoles et de techniciens professionnels, le tout avec du matériel de prêt. Le collectif espère également l’aide des habitants dont le jardin donne directement sur ce passage.



Et ce n’est pas fini… Les deux architectes paysagistes devraient revenir pour deux autres projets : effectuer la signalétique d’un chemin piétonnier reliant les jardins ouvriers au parc Maingoval et la mise en place d’un pédibus. C’est-à-dire un autobus pédestre, destiné au ramassage scolaire et encadré par des parents ou des bénévoles volontaires.

Alexandra Pulliat (à droite), adjointe à la démocratie participative,
et Mathilde Trioux, chef de projet politique de la ville, installées près des Incroyables comestibles.

Si vous désirez vous associer à cette journée, vous pouvez contacter Mathilde Trioux, chef de projet politique de la ville, au 03 27 22 27 36, ou vous rendre au boulodrome le 17 septembre à 10 heures.


Bio Consom'info n°97 – Septembre 2016

Rentrée : faites de la bio !


La bio est à la fête en septembre ! Entre la campagne "Manger bio et local c'est l'idéal", la Semaine des semences paysannes et la Journée de la transition, les actions citoyennes sur le thème de l'écologie à faire parler d'elles sont nombreuses ce mois-ci en France. C'est une occasion de sensibiliser des gens qui ne le sont pas encore, ce à quoi nous nous attachons lors de nos ateliers "La bio pour tous", tels que ceux que nous organisons chaque mois. Il faut aussi lire et faire lire l'interview de Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale d'agriculture biologique, si vous êtes entouré(e) de sceptiques.

« Nous devons démocratiser le bio. Le bio doit être pour tous. Il doit continuer à se développer. ». C'est par ces mots que François Hollande avait inauguré la nouvelle halle réservée aux produits biologiques du marché de Rungis (94), le 9 mai dernier. Peu après, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, demandait à l'Agence Bio de consolider l'accompagnement de l'essor de la bio dans les années à venir. Si l'on voit bien les efforts de communication de nos responsables politiques pour montrer qu'ils sont pour la bio, on attend encore des actes : en particulier, les aides attribuées par l’État doivent suivre le rythme des conversions à l'agriculture biologique, très élevé ces derniers mois.

Dans un contexte d'une demande soutenue de la consommation de produits bio en France (+14,7% de 2014 à 2015 selon les chiffres de l'Agence Bio), Bio Consom'acteurs réaffirme sa volonté de voir nos élus défendre une stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique basée sur les valeurs de protection de la santé, la préservation de l’environnement, l’équité et la pérennisation économique des projets biologiques. Une politique publique qui préparerait la construction d'un système alimentaire plus durable et démocratique.


La permaculture humaine fait partie intégrante de nos pratiques et enseignements depuis nos débuts en permaculture tout simplement, car elle est indissociable du concept global puisqu’elle est au cœur même de ses éthiques fondatrices et plus particulièrement celle qui exhorte à « être attentif à l’humain ».

De par son importance capitale dans nos vies comme dans toute démarche ou projet permaculturel, la permaculture humaine méritait bien une rubrique dédiée sur notre blog !! Il nous a fallu du temps pour la mettre en place, mais c’est aujourd’hui chose faite 😃, nous espérons que cela vous plaira !!

Les villes s’intéressent de près aux minibus sans chauffeur

C’est la grande tendance de l’été. Pour les décideurs de l’automobile et du transport, le véhicule de demain sera autonome ou ne sera pas. Tous les grands constructeurs de voitures ont leur programme, la Google Car sans conducteur sillonne les routes de Californie, Uber a démarré des tests à Pittsburgh (Pennsylvanie), Singapour fait rouler ses VTC sans chauffeur, et même Airbus travaille très sérieusement sur des projets de taxis volants sans pilote.


vendredi 2 septembre 2016


DES CENTAINES D’ACTIVITÉS NATURE POUR TOUS !

Les 17 et 18 septembre, vivez différemment les journées européennes du patrimoine en participant à « J’agis pour mon patrimoine naturel ! ». Au programme : des activités variées et en pleine nature pour tous !