mardi 30 octobre 2018

Le déclin ininterrompu de la faune sauvage

Mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens… Les populations de vertébrés ont été réduites de 60 % depuis 1970, révèle le WWF.


Sur l’ensemble du globe, sur terre comme en mer, la faune sauvage continue de mourir en silence, et rien ne semble pouvoir stopper ce désastre. C’est le sombre constat dressé par l’édition 2018 du rapport « Planète vivante », que publie tous les deux ans le Fonds mondial pour la nature (WWF), en partenariat avec la Société zoologique de Londres.

La suite dans LE MONDE | 30.10.2018 | Par Pierre Le Hir

dimanche 21 octobre 2018

Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

Plus de 100 organisations et personnalités appellent à une réaction massive face à la criminalisation de la lutte contre la poubelle nucléaire à Bure.


Ces organisations nationales et régionales, collectifs et personnalités publiques se joignent à cette tribune des associations, collectifs et habitant-es en lutte contre la poubelle nucléaire CIGEO, pour :
  • mettre fin à la criminalisation de la lutte à Bure et des autres mobilisations et espaces d’opposition en France
  • construire une résistance à cet effet
  • en finir avec la peur et le silence

Bure est devenu un gigantesque laboratoire répressif.
Asphyxier ce combat légitime contre l’ordre nucléaire est un test pour mieux réprimer les autres luttes à l’avenir. Nous sommes tous-tes concerné-e-s.

samedi 20 octobre 2018

Manifeste étudiant pour un réveil écologique


Nous, étudiants en 2018, faisons le constat suivant : malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine.

Didier Guillaume, ministre de l’agriculture, demande aux scientifiques de « faire la preuve » des conséquences des pesticides sur la santé

Contrairement à ce qu’affirme Didier Guillaume, la loi dispose que c’est au producteur du pesticide de prouver que son produit n’a pas d’effet sur la santé.


Le nouveau ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, s’est attiré les foudres d’ONG et de la gauche, vendredi 19 octobre, en déclarant que les scientifiques devaient faire la preuve que l’usage de pesticides avait des conséquences sur la santé. « C’est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu’il y a des conséquences à l’usage des pesticides ou pas », a déclaré le ministre lors d’un entretien à l’antenne de RTL.

L’avantage fiscal à l’huile de palme sera maintenu

Au nom de l’emploi, les députés ont suivi l’avis du gouvernement en rejetant un amendement, proposé par une députée LRM, visant à supprimer une fiscalité favorable à certains agrocarburants.


Greenpeace a dénoncé vendredi 19 octobre le rejet par l’Assemblée nationale de dispositions visant à exclure l’huile de palme de la liste des agrocarburants qui ouvrent droit à un taux réduit de la taxe générale sur les activités polluantes. « En rejetant l’amendement visant à mettre un terme aux avantages fiscaux dédiés aux agrocarburants à base d’huile de palme, le gouvernement donne une nouvelle preuve flagrante de son mépris pour l’enjeu climatique », écrit l’ONG dans un communiqué.

samedi 13 octobre 2018

Environnement - À Ambleteuse, l’orchidée protégée a terrassé le projet de terrain synthétique

Après un recours déposé au tribunal administratif de Lille en 2017 par une association de sauvegarde de l’environnement, soucieuse de protéger une orchidée présente sur l’emplacement du futur terrain synthétique, le projet vient de connaître un coup d’arrêt.


« Il n’y aura pas de terrain synthétique, vu qu’on n’en a pas le droit. » Le maire d’Ambleteuse Arnaud Lelièvre du Brœuille sonne le glas de ce dossier à rebondissements. Dernier épisode en date ? Il y a dix jours, quand des engins de chantier se sont activés sur le terrain.

Alertées par des riverains, trois associations de protection de l’environnement, Armeria, SOS Baie de Slack et Sauvegardons Ambleteuse, ont fait constater la situation par un agent assermenté de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Pour le collectif, « les dégâts sont considérables » pour l’orchidée rare et protégée par le Code de l’Environnement qui pousse ici. Seulement, « quels que soient les travaux, il était interdit d’intervenir », objecte Denis Fossette, de SOS Baie de Slack. En septembre 2017, un recours avait été déposé auprès du tribunal administratif de Lille par l’association wimeureusienne Armeria, la zone étant considérée « comme un corridor écologique ».

Le 25 septembre, le comité scientifique régional du patrimoine naturel a rendu un « avis défavorable » à la demande de dérogation formulée par le maire au ministère de l’Environnement, afin de déplacer les orchidées. Jugeant ainsi que « le projet impacte de manière forte la plus importante population d’Orchis morio » et que « l’analyse de (l’) impact reste insuffisante ».

Changement climatique Les manifestants de la Marche pour le climat en masse à Lille

La Grand-Place de Lille noire de monde pour la Marche pour le climat ce samedi après-midi.

Ambiance bon enfant sous un soleil qui confirme que le réchauffement climatique est bien là.


« Il faut des champions pour attirer les médias ! », s’exclame au micro un porte-parole de la marche lilloise avant d’entamer un clapping géant sur la Grand-Place.

Familles, personnes âgées, étudiants... brandissent les slogans pour agir sur le climat dans une ambiance qui se veut bon enfant, malgré la gravité du propos, sur une musique pro écologiste.

« Nous n’avons qu’une seule planète ! », « Quand la mer monte, j’ai honte », « Il fait chaud aujourd’hui, non ? », « Réchauffement climatique = maladies vectorielles », peut-on lire sur les nombreuses pancartes.

La foule est dense, il est difficile de se frayer un chemin mais on ne joue pas des coudes pour autant. Les manifestants doivent se diriger vers la place de la République afin de remettre au Préfet le rapport du GIEC.


Toutes les actus ici.

mercredi 10 octobre 2018

Le rapport glaçant du Giec

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat rend publique ce lundi sa première étude sur les effets d’un réchauffement de 1,5 °C des températures mondiales. Cette limite que 197 Etats s’étaient engagés à respecter fin 2015, lors de la COP 21, aura tout de même de graves conséquences sur la planète.


Al’issue d’une semaine de négociations ardues à Incheon, en Corée du Sud, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publie ce lundi un rapport très attendu sur le réchauffement mondial de 1,5°C (par rapport à l’époque préindustrielle). Commandé au Giec lors de la conférence des Nations unies de décembre 2015 en France (COP 21), c’est le premier rapport spécial jamais produit. Il donne à voir l’état de notre planète si l’accord de Paris rédigé lors de cette conférence était respecté. Ce traité international, signé par 197 Etats et ratifié par 188, vise à faire le maximum pour limiter le réchauffement du climat provoqué par les activités humaines à 2 °C, voire 1,5 °C. La rédaction des 250 pages a nécessité la participation de 86 auteurs principaux de 39 pays (seulement 39 % de femmes) et de dizaines d’experts pour la relecture. Sa structure et son contenu sont validés par l’ensemble des gouvernements membres. Ce n’est donc pas uniquement un travail scientifique, mais aussi le résultat des orientations nationales de la plupart des Etats. Les conclusions du texte sont publiées ce lundi pour aider les Etats à augmenter leurs ambitions climatiques en vue de la COP 24, organisée en décembre en Pologne.

« Contenir le réchauffement à 1,5 °C suppose un changement radical de mode de croissance »

Pierre Le Hir et Stéphane Foucart, journalistes au « Monde », ont répondu aux questions d’internautes sur le rapport du GIEC, rendu public lundi.


Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), présenté lundi 8 octobre, estime, alors même que tous les voyants sont au rouge, qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle. Mais cet ultime espoir ne sera préservé, montre le rapport, qu’au prix d’un sursaut international dans la lutte contre le réchauffement. Pierre Le Hir et Stéphane Foucart, journalistes au Monde, ont répondu aux questions d’internautes.

Bébés malformés : Yannick Jadot accuse les pesticides et demande la création d’un registre national

« Il y a un faisceau aujourd’hui de présomptions qui nous dit que ce sont les pesticides qui sont à l’origine de ces malformations », estime le député européen.


Interrogé sur RTL, le député européen Yannick Jadot a réclamé lundi 8 octobre la création d’un registre national sur les cas de malformations, après la médiatisation récente de plusieurs cas de bébés nés sans mains, bras ou avant-bras dans trois endroits différents en France. « On ne veut pas voir » en France les effets des pesticides sur la santé, a accusé la tête de liste d’EELV pour les européennes, se disant « absolument scandalisé par cette affaire ».

dimanche 7 octobre 2018

Pollution : jugé en appel pour « faux témoignage », le professeur Aubier reconnaît « une erreur »

Condamné en première instance à six mois de prison avec sursis, l’ancien pneumologue était jugé en appel vendredi pour avoir dissimulé ses liens avec Total devant le Parlement.


"Malaunay a d'abord engagé une transition sur le plan énergétique et écologique"


Depuis près de dix ans, la commune de Malaunay, située en Normandie, a entamé une transition vers un mode de fonctionnement plus durable. Pour cette rentrée 2018, la ville lance un nouveau projet pour impliquer ses citoyens dans ce changement. Rencontre avec le directeur général des services de la commune de Malaunay, Laurent Fussien, qui nous en dit plus.

samedi 6 octobre 2018


Rassemblements contre les pesticides : le début d'un grand mouvement ?

Des rassemblements contre les pesticides sont organisés aux quatre coins de la France ce vendredi 5 octobre.


Ce 5 octobre marque le premier vendredi du mois. Et les initiateurs de l'appel des coquelicots lancé le 12 septembre invitent tout le monde à descendre dans la rue, pour réclamer la fin des pesticides.

L’ONF interdit le glyphosate dans les forêts publiques

Dans une note de service datée du 2 octobre, l'Office National des Forêts (ONF) annonce «qu'à compter de [cette] date, la gestion pratiquée par l'ONF exclut totalement toute prescription et tout usage du glyphosate dans les forêts publiques».


Cette annonce fait suite à la révélation cet été de plusieurs cas d'utilisation du glyphosate en forêt, notamment dans les Landes. Le glyphosate est une substance active utilisée dans de nombreux pesticides comme le célèbre Round up de Bayer (qui a racheté Monsanto). Il a été déclaré cancérigène probable pour les humains et les animaux par l'Organisation mondiale de la santé. Aujourd'hui, plus de 70 herbicides sont autorisés dans les forêts comme le Fusilade Max, le Tchao Plus ou encore le Barbarian.

Faire confiance aux industriels ? Non merci !

La Loi Agriculture et Alimentation vient d’être votée. Malheureusement, c’est une coquille désespérément vide, qui ne fera pas grand-chose pour une alimentation plus saine et plus durable. Une belle occasion ratée…

Vous savez pourquoi ? Tenez-vous bien : c’est parce qu’il ne faut pas mettre de bâtons dans les roues de l’industrie agroalimentaire et du lobby de l’agrochimie et des pesticides !

Non, non, pas besoin de loi, pas besoin de règles, il faut tout simplement leur FAIRE CONFIANCE.

J’ai entendu Stéphane Travert, le ministre de l’agriculture, le répéter en boucle : 
Interdiction du glyphosate ? Pas besoin de le mettre dans la Loi !
Interdiction de la publicité qui cible les enfants pour les produits trop sucrés, trop salés, trop gras ? Pensez-vous, on va plutôt demander aux entreprises de renforcer leurs engagements volontaires !


mercredi 3 octobre 2018


Cela fait plus d’un an que nous suivons de très près les discussions politiques sur l’Agriculture et l’Alimentation, qui ont débuté avec les Etats généraux de l’alimentation. L’un de nos objectifs était notamment de faire inscrire dans le texte de loi qui devait découler de ces discussions l’introduction de repas végétariens hebdomadaires dans les cantines scolaires.

lundi 1 octobre 2018

«BIG FOOD», OU LE CAUCHEMAR DE L'ÉLEVAGE INDUSTRIEL


Le photographe George Steinmetz a sillonné la planète pendant un an pour donner à voir l'univers cauchemardesque de l'élevage industriel. Entre les Etats-Unis, le Brésil et la Chine, cette enquête photographique présentée cette année au festival Visa pour l'image à Perpignan pointe «un divorce total avec la nature». Cette «guerre» contre les animaux reste encore cachée et son message est sans appel : «Si tu n'aimes pas ce que tu vois sur mes photos, alors il va falloir changer tes habitudes alimentaires.»

Pourquoi le drame écologique mobilise-t-il si peu ?


Nicolas Hulot a avoué ne pas comprendre l’inaction générale face à la crise écologique. Reporterre a cherché les explications. Et trouvé dans les sciences cognitives, la philosophie et l’écologie des éléments pour expliquer ce phénomène. Ce qui dessine, en creux, les pistes vers la transition.