mardi 29 mars 2016

Fabriquer son bac à compost

Le compostage permet la création, à partir de déchets organiques, d’un amendement naturel, gratuit et respectueux de l’environnement. Votre terre sera enrichie par ce compost gratuit et écolo. En parallèle de cette action citoyenne, une diminution logique de la quantité de déchets à transporter se déroule.

Lire la suite ici.

vendredi 25 mars 2016

Enquêtes publiques et nombreux projets en vue pour l’association Denain Écologie

Créée il y a vingt-six ans, l’association Denain Écologie, présidée par Pascal Chevalier est omniprésente sur le Denaisis.
 
Chaque année, les membres de l’association passent de nombreuses heures sur le terrain afin de mener des enquêtes publiques. Au programme cette année : le gaz de houille, la loi sur l’eau, le drainage de l’Escaut et de la Sensée et deux millions de tonnes de boue hyper toxiques à drainer entre Condé et Pommerœuil , soit environ deux fois le terril Renard. Pour l’association, le problème est de savoir où ces boues vont être déposées. Denain Écologie s’intéresse également à la société Hainaut recyclage installée sur la commune de Denain et à Recydem devenue Sita Suez, dont l’association écologiste prend une part active au comité de pilotage. Logiquement, des résultats doivent être donnés, mais là comme ailleurs ce n’est pas toujours le cas. Les écologistes n’ont pas toujours les réponses aux nombreuses questions posées.
L’association va participer à la stratégie communautaire de développement durable voulue par la Communauté d’agglomération de la porte du Hainaut (CAPH). Leur objectif : informer le citoyen sur l’eau, les énergies, l’air, la biodiversité, l’éco-consommation. Plus sur des produits locaux, faire venir les agriculteurs sur certains lieux, afin qu’ils puissent vendre leurs produits. Tout ne sera pas bio, mais les produits seront locaux.
Parmi les projets 2016 : le 21 juin en partenariat avec la municipalité et Denain 2012, une randonnée nocturne organisée à l’occasion du premier anniversaire de la création du chemin de randonnée ; le nettoyage du parc Zola ; une conférence concernant le gaz de houille ; la concrétisation de l’opération bouchons. L’association dispose d’une somme d’environ 2500 €, elle va participer à une action humanitaire locale ; comment développer toutes les énergies renouvelables, comme la méthanisation ; organiser une conférence sur les gestes simples à effectuer afin de sauvegarder la nature.
En conclusion, le président et toute son équipe n’ont pas voulu être trop pessimiste, il faut bien sûr garder une image d’espoir concernant l’environnement et dans ce sens, Pascal Chevalier a tenu à féliciter les bénévoles du jardin communautaire des « Grandes Gamelles » : « Nous sommes allés le visiter l’an dernier, ils font un travail formidable de biodiversité ».
Denain Écologie : site : http://denain-ecologie.fr.nf  ; cotisation : 15 € individuelle et 30 € pour un couple.

jeudi 24 mars 2016

Fête de la Nature

La Fête de la Nature, l’évènement nature de référence en France depuis 10 ans, se tiendra cette année du 18 au 22 mai, partout en France.
Le principe ?
Des animations gratuites, ouvertes à tous, pour se laisser surprendre par la nature à deux pas de chez soi ! Sur tout le territoire français, en métropole et en outre- mer, dans les villes, à la campagne comme dans les grands sanctuaires de nature.
Découvertes exceptionnelles de lieux secrets habituellement fermés au public, jeux de piste, chasses au trésor, visites de réserves naturelles, randonnées, pique- niques nature...
La Fête de la Nature, c’est chaque année :
- Plus de 5 000 animations
- Près de 800 000 participants
- Plus de 800 organisateurs mobilisés
L’objectif ?
5 jours de festivités, pour découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles extraordinaires, souvent insoupçonnées et renouer avec notre environnement !
Pour apprendre, comprendre ou tout simplement jouer et s’émerveiller.
Un thème ? « Passionnés par nature »
Pour son 10ème anniversaire, la Fête de la Nature met à l’honneur les hommes et les femmes qui œuvrent pour la nature au quotidien. L’occasion pour le public de découvrir le quotidien des acteurs de la nature, des métiers méconnus et pourquoi pas faire naître des vocations !

“Les Savanturiers” sur France Inter : alimentation, l’alpha et l’oméga 3

Vous ne cuisinerez plus comme avant après avoir écouté cet épisode des Savanturiers, sur France Inter. Au micro de Fabienne Chauvière, la neurobiologiste Sophie Layé révèle comment la nutrition influence le fonctionnement du cerveau. Ses récentes recherches à l'Inra ont démontré le rôle clé des oméga 3 — constitutifs des neurones —, que l'organisme ne peut puiser que dans l'alimentation : « Une carence impacte la fonctionnalité des réseaux au point de générer des états dépressifs et des maladies neurodégénératives », pointe la scientifique.


Au cours du vieillissement, il est donc recommandé d'en intensifier la consommation pour limiter le déclin cognitif ou l'apparition de pathologies comme la maladie d'Alzheimer. La productrice mène ici une interview passionnante et chaleureuse, parvenant à simplifier, toujours avec humour, un sujet pas si facile d'accès.
Les Savanturiers, émission diffusée le 14/2.

Et pendant ce temps, le Danemark produit 140% de ses besoins en électricité… grâce au vent !

Il y a des records qui ont du sens, qui font du bien et qui donnent un maximum d’espoir. Dans le genre, celui que le Danemark a explosé vendredi dernier, le 10 juillet 2015, est de toute beauté !


Ce jour là, ce beau pays scandinave a réussi à produire 140% de ses besoins en électricité… rien qu’avec du vent. Autrement dit, non seulement ses éoliennes ont fourni suffisamment d’énergie pour tout le pays, mais en plus, elles ont pu en distribuer aux pays voisins !

mercredi 23 mars 2016

Et si les pesticides coûtaient plus qu’ils ne rapportent ?

Hasard du calendrier, le lancement de la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéder largement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres insecticides.


Pour en savoir plus...

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Tout ce qu’il faut savoir sur les pesticides
Alors que l’usage de pesticides dans les campagnes françaises ne cesse de grandir, tout autant que la conscience des risques qu’ils présentent pour la santé et l’environnement, la onzième semaine pour les alternatives aux pesticides s’est ouverte du 20 au 30 mars, avec au programme des centaines d’événements, dont une « marche verte citoyenne » samedi à Paris. L’occasion de faire un tour d’horizon des dernières informations sur ce sujet.


Pour en savoir plus...

mardi 22 mars 2016

L'agriculture biologique peut nourrir la planète et sans l'abîmer

Oui, l'agriculture biologique produit assez pour nourrir les habitants de la planète selon les chercheurs de l'Université de l'Etat de Washington, qui ont examiné des centaines d'études sur le sujet. De plus, elle fait vivre des agriculteurs et protège l'environnement. Elle doit être encouragée par des mesures politiques.


Permaculture : le paillage pour régénérer le sol de nos jardins

Pour s’inspirer de la nature dans nos jardins – fidèlement aux pratiques de permaculture et d’agroécologie – il est nécessaire de couvrir le sol avec un « paillage » à base de végétaux. Car à part dans les zones arides, la nature ne connaît pas de sols nus.


Bure : nos déchets nucléaires à 1500 pieds sous terre

C’est un lieu déjà unique : à 500 mètres sous le sol de la commune de Bure, dans la Meuse, un laboratoire géant préfigure ce que sera peut-être, demain, le cimetière éternel des déchets radioactifs des centrales nucléaires françaises.


Sur des dizaines de kilomètres de galeries, de tunnels, 150 ingénieurs, techniciens, ouvriers, testent les couches géologiques, leur fiabilité, étudient les différents moyens de stockage de ces matières les plus dangereuses que l’on retire de nos centrales, et qu’il faudra bien entreposer, demain. Faute de progrès technologique, ce pourrait être pour des milliers, voire des dizaines de milliers d’années.

samedi 19 mars 2016

Une BD engagée préfacée par Pierre Rabhi

LES SEIGNEURS DE LA TERRE - T.1 : L'appel de Cérès (10/02/16)
Auteurs : Fabien Rodhain / Luca Malisan - Préface de Pierre Rabhi
Une BD grand public engagée pour permettre à "prendre conscience de notre inconscience", comme l'écrit joliment Pierre Rabhi dans sa préface.
"Les seigneurs de la Terre", c'est une saga familiale placée sous le signe de la paysannerie, décrivant les rouages de ce secteur, son implication dans notre société et son évolution au sein des mentalités. Au fil des volumes, on découvrira comment nous en sommes arrivés là, mais aussi et surtout quelles sont les alternatives et solutions.
Changer de vie pour changer le monde
1999. Florian, jeune avocat, est le fils d’un puissant agriculteur en sud Rhône-Alpes, président de la coopérative régionale. Alors qu’il n’y connait rien (ou presque) au travail de la terre, Florian accompagne son père pour un voyage d’études au Mexique, financé par un fournisseur de pesticides. Sur place, il est frappé par la misère et l’impact désastreux de l’agriculture occidentale industrialisée sur la population locale... et sur le monde. Cette épreuve est un choc pour Florian, qui sent alors retentir en lui l’appel irrépressible de la terre. À son retour, impossible de résister : le jeune homme deviendra paysan. Mais contrairement à son père, il privilégiera une agriculture écologique et responsable. Anne, sa fiancée, voit d’un mauvais œil ce revirement de carrière... Et que dire de son père, qui incarne l'agriculture productiviste, censée " nourrir la planète " à grand renfort de technologie et de chimie !
La BD est en avant dans toutes les librairies de France !
Editions Glénat - Février 2016 - 13,90 €

http://www.fabienrodhain.com/les-seigneurs-de-la-terre

vendredi 18 mars 2016

Le Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRI) de la Selle soumis aux consultations officielles

Le Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRi) de la vallée de la Selle a été élaboré en étroite collaboration avec les communes concernées :
BAZUEL, BRIASTRE, DENAIN, DOUCHY LES MINES, FOREST EN CAMBRESIS, HASPRES, HAUSSY, HONNECHY, LE CATEAU CAMBRESIS, LOURCHES, MONTAY, MONTRECOURT, NEUVILLY, NOYELLES SUR SELLE, ORS, POMMEREUIL, SAINT BENIN, SAINT PYTHON, SAINT SOUPLET, SAULZOIR, SOLESMES, VIESLY.


Le dossier complet du PPRi est établi et comprend les pièces suivantes : une note de présentation, une cartographie du zonage réglementaire par commune au 1/5000ème, un règlement.
Retrouvez le dossier complet ici.

Notre-Dame-des-Landes : un référendum aura lieu en juin

Le référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes aura lieu en juin et ce sont les habitants du département qui voteront. Le débat n'est pour l'instant pas tranché.
L'an dernier, l'aéroport de Nantes a accueilli 4.5 millions de passagers, c'est deux fois plus qu'il y a dix ans. A ce rythme, l'aéroport crée en 1932 sera bientôt saturé. Pour éviter le blocage, faut-il agrandir l'aéroport Nantes-Atlantique situé à 10 km au sud de la ville ou en construire un nouveau à 30 km au nord, à Notre-Dame-des-Landes ? Les prévisions sont formelles, six millions de passagers emprunteront l'aéroport dans 15 ans.

561 millions de travaux pour un nouvel aéroport
Pour les représentants des entreprises de la région, la meilleure solution serait de construire à Notre-Dame-des-Landes. Un projet inutile pour un collectif de 200 pilotes de ligne. Pour eux il suffit d'agrandir l'aérogare existante. D'après la Direction générale de l'aviation civile, la construction de Notre-dame-des-Landes coûterait 561 millions d'euros. Le contibuable en financerait près de la moitié. L'agrandissement de Nantes-Atlantique coûterait 185 millions d'euros, sans un euro d'argent public. Avec ses 1600 hectares de terres marécageuses et 1300 espèces donc 130 protégées, le bilan environemental serait également lourd. Alors nouvel aéroport ou pas, la question sera tranchée en juin.
Voir le reportage sur francetvinfo.
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Notre-Dame-des-Landes : l’Etat dissimule des informations défavorables au projet
C’est une note d’à peine deux pages mais qui fait grand bruit. Contredisant les discours officiels sur l’impossibilité d’agrandir l’actuel aéroport de Nantes Atlantique et la nécessité de le transférer vers Notre-Dame-des-Landes, ce document, révélé par Le Canard enchaîné, mercredi 17 février, a été tenu secret par le préfet de la région Pays de la Loire à qui il était destiné.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ et ici, l'article dans "Le Canard Enchaîné".


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Le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes en chiffres

Les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes manifestent samedi 27 février en Loire-Atlantique. Cette mobilisation vise notamment à combattre l’expulsion des quinze derniers habitants historiques de la surface prévue pour l’infrastructure, qui ont vu leurs derniers recours rejetés par la justice fin janvier. Depuis cette décision, le président de la République a annoncé le 11 février l’organisation d’un référendum pour trancher sur ce projet d’aéroport vieux de près d’un demi-siècle, dont Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, a été désigné concessionnaire.
En savoir plus sur Le Monde

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Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci

L’entêtement du gouvernement à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’explique aussi par la nécessité d’honorer une concession accordée à Vinci, multinationale édifiée aux dépens de l’Etat français. Archétype du prédateur de marchés publics, le géant du bâtiment joue sur deux tableaux pour engranger les profits : le rapide retour sur investissement de son activité de construction et les rentes de gestion à long terme.
Dans "Le Monde Diplomatique".

mercredi 16 mars 2016

Cinq ans après Fukushima : Le nucléaire, énergie d’hier

Le siècle de l’automobile était une erreur. Il est temps de passer à autre chose.



Le Sénat s’oppose aux toitures végétales



Un an plus tard, et après un passage au Sénat, cet amendement a tout simplement été supprimé. Et pour cause, le Sénat y voit un impact négatif sur « la vitalité économique et sur l’emploi dans nos territoires » et argumente sur le manque d’études. Le Sénat clame que « la surcharge pondérale des végétaux ou des panneaux photovoltaïques nuirait au bilan carbone des centres et poserait de graves problèmes de climatisation et d’aérations, aboutissant à augmenter la consommation énergétique ». Le Sénat n’a donc pas entendu l’argumentation de la député Mme Abeille qui lors de la présentation de l’amendement devant l’Assemblée Nationale expliquait les nombreux bénéfices de cette 5ème façade : une meilleure isolation thermique en plus d’une production d’énergie qui pourrait couvrir les besoins énergétiques du bâtiment, la limitation du ruissellement (les toitures végétalisées augmentent la capacité d’absorption des eaux de pluie), la lutte contre les îlots de chaleur en ville et surtout la reconquête de la biodiversité. De plus, les industriels, qui critiquent le surcoût de telles installations, rentreraient néanmoins dans leurs frais sur le long terme.
Cependant si l’Etat n’aide pas à la transition verte directement, l’idée des immeubles « verts » séduit de plus en plus. On constate une augmentation de projets similaires, notamment illustré par le projet « Réinventer Paris ». La priorité de ce projet est certes le logement, mais l’innovation environnementale y est aussi très présente. On remarque que les architectes sont de plus en plus conscients du besoin de changement dans nos villes ; les 22 projets retenus mettent en avant le végétal et l’environnement. L’adjoint à la Maire de Paris, en charge de l’urbanisme, expliquait pour la compétition qu’il était essentiel de considérer la consommation et la récupération d’énergie, l’intégration de matériaux écologiques, l’expérimentation de végétalisations innovantes et la concrétisation de l’objectif « zéro déchet, zéro carbone ». Dans un esprit semblable, ce projet a aussi encouragé l’utilisation de lieux délaissés dont le potentiel peut se révéler formidable pour l’environnement (sous-sols, toits, friches) et qui permet de valoriser des espaces inattendus.

Le jeu trouble de Stéphane Le Foll sur les pesticides



À Roubaix, comment un parking sauvage est devenu un jardin partagé





« On s’est dit que c’était le bon moment pour les plantations », rapporte le maire (LR) Guillaume Delbar qui a fait de la proximité une des priorités de son mandat. Car l’idée, comme dans la rue Ma Campagne l’année dernière, reste bien de permettre avec ce type d’aménagement un espace que les habitants s’approprient.Après un mois de travaux, la terre n’a pas seulement remplacé le schiste. Deux bancs ont été installés et, surtout, le poste de gaz a pris les couleurs de l’artiste roubaisien, Benjamin Duquenne. Il pose sa patte verte sur une armoire servant jusque-là à l’affichage sauvage. La touche finale a été mise ce samedi par des enfants. « Ses réalisations sont sympas et ça entre dans le thème de l’aménagement », observe Emmanuel Oyez, maire des quartiers sud. Benjamin Duquenne avait déjà réalisé une fresque de ce type dans les Hauts-Champs.


Le déclin des abeilles expliqué en 3 minutes

La newsletter du Cerdd - Mars 2016

 Le développement durable, c'est d'abord des tables et des chaises !
Cet adage nous est cher au Cerdd car il donne un élément de méthode incontournable pour envisager des développements dans les territoires qui soient durables, justes et prenant en compte les chaînes d'impacts d'un projet. Des tables et des chaises sont nécessaires pour prendre le temps de co-construire les projets, pour reconnaître les contraintes des partenaires, pour prendre le temps de cheminer collectivement autour d'enjeux. Ce temps dévolu, dans un cadre clair, doit permettre une multitude d'effets positifs : la motivation, l'implication, la naissance d'autres projets, la connaissance complète des effets d'un projet, le fait que les projets trouvent leurs potentiels maximums, etc.
C'est ce que nous cherchons à faire dans nos groupes de travail actuels autour de l'adaptation au changement climatique, dans les territoires concernés par l'accompagnement "Territoires en Transitions économiques" et d'autres groupes encore. Le réseau des Ambassadeurs du Développement Durable est aussi un atout pour vous, dans vos organisations et vos territoires, pour cultiver cet esprit de co-construction des projets. Vous pouvez faire appel aux Ambassadeurs DD pour des interventions gratuites, et pouvez devenir vous-même Ambassadeurs DD pour être acteur du déploiement du développement durable à l'échelle de notre nouvelle région Nord-Pas-de-Calais - Picardie.
Emmanuel Bertin, directeur du Cerdd

jeudi 10 mars 2016

20% de bio à la cantine : les sénateurs préfèrent attendre (qu'on soit tous morts ?)

Alors que le ministère de l'Agriculture indique que l'usage des pesticides augmente en France, les sénateurs ne semblent pas pressés de voter l'obligation de proposer 20% de produits bios dans les restaurants collectifs.


Le monde de Demain, ou comment le souci de l’environnement touche à l’économie, la démocratie, l’éducation...

"Changeons de logiciel de pensées pour réinventer le futur" Coline Serreau et Cyril Dion
Dans tes rêves, y’a plus de banque mondiale, plus d’Omc, plus de Fmi. Les forteresses du Grand Capital ont été rasées. Les traders et les financiers sont les ex idoles du siècle dernier. Dans tes rêves, y’a plus d’élus, plus d’élites, mais un gouvernement des peuples qui cultive les champs des possibles. Depuis qu’on n’a plus de pétrole, on n’a jamais eu autant d’idées. Dans tes rêves, Romuald et Juliette filent le parfait amour et eurent beaucoup d’enfants. Roméo est en dépression depuis que la nouvelle société du spectacle a réinventé ses héros et des histoires à ne surtout pas dormir debout. Dans tes rêves, y’a le pays de ton enfance et celui de l’utopie. Y’a pas de morale à la fin, tout est possible, tu deviens un autre. Et si on l’écoutait un peu plus ce fameux rêveur qui sommeille en nous…
Ecoutez l'émission "Dans tes rêves" sur France Inter



À Loos-en-Gohelle la démocratie «impliquante»
Depuis la fenêtre de son bureau, le maire a pleine vue sur un jardin collectif initié par les habitants. Un lopin de terre loin de faire figure d’exception. Voilà près de dix ans que Loos-en-Gohelle, lieu incontournable de la transition écologique, a pris le tournant de la démocratie participative. «Impliquante», corrige Jean-François Caron. «C’est à l’opposé des conseils de quartier. Il ne s’agit pas de réunir les gens et leur demander ce qu’ils veulent.» Il a lancé cette «autre forme de démocratie» d’abord car «dans une société devenue très matérialiste, les habitants deviennent de plus en plus consommateurs de l’action publique». Il souligne aussi la période actuelle de mutation, où la figure d’autorité est profondément bouleversée. «Aujourd’hui, le pouvoir politique ne s’exerce plus de manière surplombante. Il faut produire ensemble ce qu’on considère comme juste et bon pour la ville.» Alors, dès 1995 et la révision du Plan d’occupation des sols (fixant les usages du territoire d’une ville), les Loossois se retrouvent impliqués dans le projet communal. Aujourd’hui, concertations et collaborations sont monnaie courante. «Ensemble, on décide des horaires de la garderie, de l’ouverture des clubs de foot, des TAP, du réaménagement des routes: met-on une piste cyclable ? De quel côté? Avec quelle sécurité?» Une reconnaissance des habitants qui permet aussi une amélioration considérable des projets: «Chaque Loossois a une expertise du sujet, lié à son usage de la ville. Si je veux refaire une rue, ce sont les résidents qui vont me dire attention, le livreur ne pourra plus passer.» Devenus acteurs de l’intérêt général de leur ville, ils acquièrent une connaissance de la réglementation, des coûts. «Ça re-légitime aussi le rôle de l’élu, les gens perçoivent la difficulté de prendre une décision, ils acceptent et attendent l’arbitrage du politique.»

Évidemment, ça ne se fait pas du jour au lendemain. «C’est un processus long.» Pour les plus exclus, la ville a tenté la participation par tirage au sort, à l’occasion de la révision du Plan local d’urbanisme en 2009. « Certains ne se sentaient pas légitimes. Finalement, une partie a accepté de participer. Ils sont devenus ambassadeurs de leur quartier.»
Cécile Andrzejewski

samedi 5 mars 2016

Agriculture : la permaculture, une autre manière de faire du maraîchage

Le principe ? Faire pousser un maximum de produits sur une petite parcelle tout en respectant les sols. Le reportage de France 2 dans l'Eure.



Il y a quatre ans, ce couple de maraîchers a créé complètement sa ferme sur une plaine céréalière en culture intensive. Son objectif ? Enrichir une terre appauvrie grâce à la diversité. "On a installé 300 arbres fruitiers et on fait de la culture étagée pour optimiser la place", explique Édouard Stalin, de la ferme des Rufaux à Bouquetot (Eure). Framboisiers sous les pommiers, légumes de toute saison, il y a des centaines de variétés sur une surface limitée.

Difficile d'en vivre
Ces maraîchers cultivent tout en agriculture biologique en s'inspirant d'un concept : la permaculture. Leur sol est paillé, ce qui permet de réduire l'érosion du vent, et de faire ruisseler l'eau moins vite. Ils ne retournent pas non plus la terre : ce sont les vers de terre qui le font. Et les oiseaux s'occupent des nuisibles, papillons, pucerons ou chenilles. Résultat : pas de pesticides, pas d'engrais chimique. Aucune dette, mais difficile de se dégager un Smic. La vente de paniers de saison est encore insuffisante, même si les clients sont de plus en plus nombreux.

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Le jardin foret des fraternités ouvrières en Belgique (vidéo).

Retrouvez d'autres vidéos et articles sur la permaculture sur http://www.permaculturedesign.fr

vendredi 4 mars 2016

Crise des éleveurs : les circuits courts, une formule gagnant-gagnant

Dans le Rhône, une équipe de France 2 a suivi un couple d'agriculteurs complètement indépendants, de la production à la vente de leur viande.


Dans ce magasin de Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), on trouve des conserves, de la viande, des produits laitiers. La particularité de cete enseigne : toutes ces denrées sont produites par des agriculteurs de la région et vendues directement au consommateur. Magali Razy fait partie des 11 agriculteurs à l'origine du magasin. Elle s'est lancée dans l'aventure il y a moins de trois ans. "Lors de la troisième année, on a déjà explosé ce qu'on avait prévu", explique-t-elle.

La recherche de l'autonomie
Elle est installée dans les monts du Lyonnais avec son mari, Mathieu. Le couple a choisi de produire du bœuf bio, élevé ici pendant trois ans. L'exploitation est autonome : céréales, fourrages, tout ce qui est consommé par les bêtes est produit sur cette terre. Une manière d'être complètement indépendant. Le couple a aussi son propre atelier de découpe. Et tous les mardis, Magali Razy amène sa viande dans le magasin. Les prix pratiqués ici sont à peine plus élevés que dans le commerce traditionnel. Mais ce circuit court permet à Magali et Mathieu de se dégager chacun un salaire.

Lettre d'information du Parc naturel régional Scarpe-Escaut N° 33 - Mars 2016

Europa City : quand les galeries marchandes remplacent les terres agricoles




Loi Création-Architecture-Patrimoine : les architectes restent sur leur faim




mardi 1 mars 2016

Les fruits et légumes de saison et locaux.

Les riverains des champs sont exposés à un cocktail de pesticides

« Quand on voit notre voisin agriculteur sur son tracteur traiter ses pommiers sans protection particulière, on se dit que ça va. Mais quand il arrive en tenue de cosmonaute, on se dépêche de faire rentrer les enfants ! » C’est ainsi que Marie Pasquier résume la cohabitation quotidienne de sa famille avec les arboriculteurs du Rhône, au sud de Lyon, dont les vergers les plus proches sont à cinq mètres de ses fenêtres. Elle dénombre « 20 épandages par saison, entre mars à septembre », qui la dissuadent d’avoir son propre jardin, car « ce n’est pas la peine d’essayer de cultiver des légumes bio par ici. » Elle ne sait pas quelle est la teneur des pulvérisations qui laissent un dépôt jaune sur sa terrasse. Sa famille a toujours vécu là, et elle a commencé à se documenter sur la question des pesticides après le décès de son père, mort d’un lymphome.