lundi 30 avril 2018

LES AGRICULTEURS BIO PEUVENT ENFIN VENDRE LEURS SEMENCES PAYSANNES (ET ÇA NE VA PAS PLAIRE À MONSANTO)

Fini le monopole des gros groupes sur l'agriculture. En tout cas, sur la bio. Les eurodéputés viennent d'autoriser les agriculteurs bio à vendre leurs propres semences. Jusqu'ici, seules celles enregistrées dans un cahier officiel pouvaient être vendues. Or, elles sont en majorité détenues par des multinationales comme Monsanto.
Résultat : 75 % des aliments de la planète proviennent de seulement 12 espèces végétales et cinq animales.


En 2016, Bayer et Monsanto ont réalisé 2,6 milliards de dollars de ventes de semences. Pixabay

Les députés européens ont adopté, jeudi 19 avril, un nouveau règlement sur l'agriculture bio. Une des mesures autorise la "reproduction végétale de matériel hétérogène biologique". Cette formule technique et nébuleuse signe la fin de "la mainmise des grands groupes semenciers", estime l’eurodéputé José Bové. "Elle va permettre la commercialisation de semences traditionnelles et encourager les paysans bios à réutiliser leurs propres semences".

75 % des aliments proviennent de 12 espèces végétales

Concrètement, les eurodéputés viennent d’autoriser les agriculteurs bio à vendre les semences paysannes, c'est-à-dire celles qui ne sont pas enregistrées dans le cahier officiel des espèces. Jusqu’ici, pour être commercialisées, toutes les semences devaient y être inscrites. Pour ajouter une variété de céréales par exemple, il faut compter entre 6 000 et 15 000 euros, un coût trop élevé pour un agriculteur.

Par ailleurs, des critères de sélection excluaient d’office les semences paysannes. "Le cahier officiel des espèces demande des critères d’homogénéité et de productivité. Or, les semences que les paysans utilisent depuis des milliers d’années ne sont pas toutes les mêmes. C’est justement leur atout, elles sont capables de s’adapter aux changements climatiques", explique le président du Réseau semences paysannes, Patrick de Kochko.

Ainsi, de 1930 à 1965, on est passé de 400 variétés de blés à 65. Pire, aujourd’hui, selon la FAO, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et cinq animales.

Monopole des gros groupes

"Aujourd’hui, trois grands groupes possèdent plus de 53 % du marché mondial de la semence : c’est totalement inacceptable", a réagi l’eurodéputé socialiste Éric Andrieu. "Jusqu’à présent, le monde du vivant était cadenassé par la réglementation actuelle au profit de quelques grandes multinationales. Il est urgent de rééquilibrer la chaîne alimentaire et d'arrêter de dérouler le tapis rouge devant les oligopoles de l'agrochimie", ajoute-t-il.

Monsanto, DuPontDow et Syngenta sont les principaux détenteurs de semences. Après sa fusion avec Bayer, près d'une semence sur trois issues du cahier officiel sera signé Monsanto.

Ouvrir la voie aux agriculteurs conventionnels

L’industrialisation des semences date de la Seconde Guerre mondiale et répondait à une volonté de sécurité alimentaire. Mais aujourd’hui les enjeux sont différents d’autant que "sans béquille chimique et sur une même surface, les semences industrielles ne sont pas plus productives", estime la Confédération paysanne. Et les consommateurs attendent aujourd’hui davantage de qualité que de quantité.

"On dirait qu’il y a une ouverture pour les semences paysannes mais la réalité c'est qu'il s'agit surtout d'une ouverture pour les multinationales. Elles pourront déposer des mélanges brevetés moins homogènes comme des nouveaux OGM sans supporter les contraintes de l'inscription au cahier officiel. Et peut-être échapper à la réglementation OGM, comme elles l'espèrent", prévient Patrick de Kochko. Reste que cette autorisation ne concerne pour l’instant que l'agriculture bio. Un rôle pionnier qui pourrait ouvrir la voie aux agriculteurs conventionnels.

Marina Fabre @fabre_marina
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Pesticides : un nouveau plan timide pour réduire la dépendance de l’agriculture française

Pour l’ONG Générations futures, « le compte n’y est pas », notamment sur le glyphosate pour lequel le gouvernement propose seulement de nouvelles études.


Pas moins de quatre ministres pour un plan très attendu. Nicolas Hulot (écologie), Agnès Buzyn (santé), Stéphane Travert (agriculture) et Frédérique Vidal (recherche) ont présenté, mercredi 25 avril, le « plan d’actions pour réduire la dépendance de l’agriculture aux produits phytopharmaceutiques ».

Avec une consommation estimée à plus de 60 000 tonnes par an, l’agriculture française reste une championne d’Europe des pesticides et semble incapable de s’en libérer malgré la multiplication des alertes sanitaires, notamment concernant le plus utilisé des herbicides, le fameux glyphosate de Monsanto.

dimanche 29 avril 2018

A Vienne, l’immeuble participatif qui intrigue le monde entier

Situé dans la capitale autrichienne, le Wohnprojekt, un édifice en bois de huit étages, est aujourd’hui l’un des exemples les plus aboutis d’habitat participatif en Europe.


« Pour la première fois dans l’humanité, on peut produire de manière conséquente en régénérant les sols »


L'agriculture de conservation est en plein essor en France. Elle vise à augmenter la fertilité des sols en couvrant la terre le plus possible et en abandonnant le labour. Frédéric Thomas, agriculteur spécialiste des techniques sans labour et fondateur de la revue TCS (Techniques Culturales Simplifiées), analyse les débats qui agitent cette agriculture.

samedi 28 avril 2018

HABITER MIEUX HABITER PLUS


Il s’invente aujourd’hui à Paris de nouvelles architectures du logement. Ces immeubles collectifs justes livrés ou encore en projets explorent des situations urbaines inédites et questionnent les formes traditionnelles de l’habitat ou leur fabrication. Certains expérimentent des stratégies de construction décarbonées, d’autres anticipent les modes de vie de demain ou interrogent la notion même de propriété.

Au Pavillon de l'Arsenal
Exposition présentée du 5 avril au 2 septembre 2018
Entrée libre
Visites guidées gratuites de l'exposition les samedis et dimanches à 15h


VICTOIRE : TROIS INSECTICIDES TUEURS D’ABEILLES INTERDITS


Sur proposition de la Commission européenne, une courte majorité d’Etats membres a pris la décision courageuse d’interdire au niveau européen trois insecticides tueurs d’abeilles dont les effets catastrophiques sur les populations d’insectes pollinisateurs ne sont malheureusement plus à démontrer.

jeudi 26 avril 2018

Newsletter mensuelle des Amis de la Terre - Avril 2018


LES AMIS DE LA TERRE ET GREENPEACE FRANCE REVELENT UN DOCUMENT PROUVANT LE DOUBLE JEU DU GOUVERNEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LA DÉFORESTATION.

Au total, 550 000 tonnes d’huile de palme pourraient être importées chaque année pour alimenter la bio-raffinerie géante de Total dans les Bouches du Rhône. Le projet, qui pourrait faire bondir les importations françaises d’huile de palme de 64%, démontre l’incohérence totale du gouvernement français. Alors qu’il affiche sa volonté de mettre fin à la déforestation importée, il s’apprête pourtant à autoriser l’importation massive d’un produit destructeur pour les forêts d’Indonésie et de Malaisie.

Lire la newsletter.

lundi 23 avril 2018

L’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?


Entretien avec Armel Campagne pour "Le Capitalocène" (éd. Divergences) 20 janvier 2018

Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est d’une inutilité parfaite.

Dans le vacarme et l’urgence qui entourent la question écologique, il s’agit pour bien agir de bien distinguer la cause de nos problèmes, afin d’identifier des cibles logiques. Armel Campagne, un jeune historien, vient justement de faire paraître ses recherches sur le Capitalocène, aux éditions Divergences. L’idée est simple : le dérèglement climatique, dû aux pollutions émises par l’extraction et la consommation d’énergies fossiles, n’est pas séparable de l’émergence d’un régime social et économique particulier, le capitalisme. Historiquement, le lien saute aux yeux : le dérèglement climatique comme le capitalisme apparaissent aux 18-19ème siècles, à partir de la révolution industrielle anglaise. Après avoir lu cet excellent bouquin, nous avons donc souhaité rencontrer Armel Campagne, qui a très aimablement accepté, pour creuser avec lui cette question cruciale : l’écologie peut-elle se passer d’une critique du capitalisme ?

dimanche 22 avril 2018

Notre-Dame-des-Landes : les occupants acceptent de « répondre aux injonctions du gouvernement »


Une délégation de zadistes a annoncé qu’ils avaient déposé des projets nominatifs comme le demandait l’exécutif. Une décision saluée par la préfète de la région.

jeudi 19 avril 2018

Énergie-climat : pourquoi l’humanité est (vraiment) mal barrée en 4 graphiques


Les enjeux climatiques et énergétiques sont revenus sur le devant de la scène après la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris. Ce choix, que l’on peut légitimement qualifier de consternant, a néanmoins l’avantage d’avoir ravivé l’engagement du reste du monde vis-à-vis du défi climatique, qui devrait être une priorité absolue. Pour rappel, il existe un consensus scientifique très solide sur le fait que l’humanité est le principal responsable du changement climatique actuel.




mercredi 18 avril 2018

Pharmacyclo et Repair café, des événements participatifs.


C'est un lieu où l'on apprend à réparer à l'aide d'un bénévole des objets du quotidien. (vélos, vêtements, petit électroménager, ...)

Cliquez ici pour tout savoir sur Pharmacyclo et Repair café.

Les colibris du Hainaut

Les Colibris du Hainaut sont nés suite à la diffusion du film « en quête de sens » à Douchy les Mines en 2014.
En fin de projection un petit groupe de personnes s’est retrouvé et a décidé de créer ce groupe local qui va de Orchies à Douchy les Mines… nous sommes mobiles.
Mais pourquoi « Les Colibris » ? Parce qu’il vient d’un mouvement initié par Pierre Rabhi et bien d’autres, inspiré par la légende Amérindienne du Colibris…. 

Découvrez la légende ! Les Colibris c'est : INSPIRER (pour donner envie d'agir), RELIER (les acteurs du changement du territoire), SOUTENIR (tous ceux qui veulent s'engager).
Alors nous, nous avons décidé d’éviter d’être dans les « ya qu’à », « Faut qu’on ». Nous prenons les gens où ils en sont, comme ils sont, même s'ils sont très éloignés des valeurs qui nous rassemblent.
Soyons dans le Faire !
Par exemple…
Nous avions constaté un nombre important d’arbres fruitiers abandonnés ou peu récoltés. Depuis deux ans, nous cherchons à droite et à gauche des pommes. Les propriétaires sont heureux d’éviter le gâchis. Depuis deux ans nous avons fait l’acquisition d’un broyeur et pressoir à pommes. Acquis de manière collaborative. Ce pressoir, c’est le nôtre, c’est le vôtre.

Des petites idées naissent sur le Hainaut, dans le coin, nous avons organisé ou soutenu quelques actions.
- Zero dechets
- Le repair Café
- Le troc de graines et de plans.
- Disco soupe

Soyez Colibris !

samedi 14 avril 2018

Sur France Culture

Hélène Médigue : "L’agriculture conventionnelle n’est pas rentable, si elle l’était les agriculteurs ne gagneraient pas 350€ par mois et il n’y aurait pas un suicide tous les trois jours"


Entretien avec Hélène Médigue, réalisatrice d’un film engagé suivant le parcours de l’association 'Fermes d’avenir' qui œuvre à développer l’agro-écologie ; les sols français, usés par les pesticides et l’agriculture intensive industrielle étant morts à 60%.


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NDDL sous les feux de la violence

On entend dire qu’il fallait intervenir, faute de quoi l’Etat français aurait été bafoué partout, les zadistes pouvant s’emparer de votre lit.


Il fallait une intervention à Notre-Dames-des-Landes, parce que la ZAD menaçait la légalité républicaine, c’est une idée qu’il faut déconstruire. Mais auparavant, que les choses soient claires : toute violence est condamnable, rien ne justifie que l’on lance un cocktail molotov sur un CRS. Toute violence est condamnable, et en l’occurrence la violence de l’Etat aussi à NDDL est condamnable, notamment parce qu’elle est inutile.

On entend dire qu’il fallait intervenir, faute de quoi l’Etat français aurait été bafoué partout, les zadistes pouvant s’emparer de votre lit, là maintenant dans quelques minutes, quand vous vous brosserez les dents. C’est la fameuse rhétorique de la pente glissante : elle consiste à dire de manière absolument mensongère que lorsqu’une chose est faite, et bien une multitude de choses peuvent se produire.

Mais les zadistes n’ont jamais convoité votre lit. En revanche, ils ont convoité des champs qui étaient inexploités, ils ont été un peuple sans terre sur une terre sans peuple. Cette terre était destinée à devenir ce que l’on sait, mais après une bataille désormais bien connue, le projet d’aéroport a été abandonné. Or, cette terre appartient désormais à Vinci, groupe de BTP. Dès lors une question se pose : que va faire Vinci dans ces champs, faire pousser des autoroutes, semer du béton en attendant qu’il germe ?

L’Etat et Vinci, dans leur grande sagesse, aurait fort bien pu louer ces terres aux zadistes. La France manque cruellement de champs, c’est pour cela qu’on refuse d’en vendre aux Chinois, est-ce raisonnable dans ces conditions de les laisser en jachère ?

Si l’on avait loué cette terre aux zadistes, la légalité républicaine aurait été respectée et personne n’aurait été lésé, que je sache, personne aujourd’hui ne se bat pour cultiver la terre de NDDL. Mais l’on a préféré utiliser la pire des politiques, la politique de la testostérone, montrer que l’on en avait, que l’on avait des principes, autrement dit comme le dit le sociologue Max Weber, une « éthique de conviction ».

Hélas, comme le dit également Max Weber, le politique n’a pas à avoir une éthique de conviction, il a d’abord à faire preuve d’éthique de responsabilité, et agir en responsable, c’était tout d’abord signifier à NDDL que l’Etat français n’est pas menacé par des dreadlocks. La justice aurait pu passer, en louant ces terres, mais l’Etat a préféré le désordre, et c’est regrettable, l’injustice est le pire des désordres.


Le colibri est petit mais il n’est pas seul : le collectif est au cœur de tous nos engagements. C’est ensemble que nous dessinons un avenir enthousiasmant !

Retrouvez ici la lettre des colibris.


Notre-Dame-des-Landes :
Que la Ferme des 100 noms ne devienne pas celle des sans noms !


De quelles violences l’évacuation policière de Notre-Dame-des-Landes est-elle le nom ? Hier, ils y ont détruit la Ferme des 100 noms. En feront-ils demain la ferme des sans noms ? Celle des 1000 vaches ? Je veux croire que des milliers de citoyens l’empêcheront. 


jeudi 12 avril 2018

Ces aliments qui nous empoisonnent

Trop de produits industriels contiennent des ingrédients nocifs. 60 Millions dénonce les dérives d’une alimentation ultratransformée à notre insu.


A lire dans 60 Millions de consommateurs.

Notre-Dame-des-Landes : pourquoi la destruction des «100 noms» pourrait faire basculer l’évacuation

Lundi, la ferme dite des «100 noms» a été vidée de ses occupants et détruite. Depuis, la colère monte chez les zadistes, même les moins virulents.


lundi 9 avril 2018

MAIS POURQUOI SE BATTRE POUR LA ZAD ?

Annoncé partout depuis quelques jours, le calendrier a été respecté : à l'heure où j'écris, alors que se lève le jour sur la zone humide, 2500 membres des forces de l'ordre sont en train de chasser de Notre-Dame-des-Landes, à coups de lacrymogènes, quelques dizaines de zadistes "résiduels". Pour désigner ces résiduels, tout l'arsenal des appellations a été dégainé : jusqu'au boutistes, illégaux, bref, les "mauvais" zadistes, ceux qui n'ont pas voulu s'inscrire dans la démarche institutionnelle initiée par l'Etat.



En défense de la ZAD, résister à Emmanuel Macron et à son monde

L’opération policière et militaire d’évacuation d’une partie des habitant·e·s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes devrait débuter dans les prochaines heures. En plein mouvement social, cette intervention ne nous surprend pas. Nous sommes convaincu·e·s que ces luttes – pour défendre la ZAD, la SNCF, des universités réellement ouvertes ou des politiques authentiquement humaines d’hospitalité et d’accueil des migrant·e·s – sont liées les unes aux autres, et qu’elles participent à un même mouvement.


Soirée des FAISEUX et APPRENTISSAGES

Le Conseil de Développement de la Porte du Hainaut et la CAPH ont le plaisir de vous inviter à la 3ème soirée des Faiseux le 4 juin 2018 à Arenberg Creative Mine.

Deux sujets en un : Apprenti’stage, passerelle pour l’emploi !
Dirigeants, jeunes, responsables institutionnels, … ils ont accepté de témoigner en interviews filmés ou sur scène.

Une nouvelle soirée d’échanges sans concession, constructifs, optimistes, enthousiastes,... et conviviaux (cocktail à 20h).


dimanche 8 avril 2018

10ème Festival de l'Environnement - du 9 au 15 avril 2018 - Marly.


Voici la 10ème édition du Festival de l’Environnement à Marly, ouvert à tout public avec quelques temps forts. Le thème de cette année est l’Agriculture Urbaine. Venez nombreux !

dimanche 1 avril 2018

La lettre des pélicans


Face à l'urgence des défis sociaux et environnementaux, nous sommes nombreux à Colibris à vouloir aller plus loin. Peut-on vraiment changer le monde avec des petites gouttes d'eau jetées dans les flammes ? Nous nous sommes dit qu'il fallait changer, radicalement. Nous vous invitons donc à découvrir le nouveau nom de l'association, de votre association : le Mouvement Pélican !

Avec son grand bec rempli d'eau, c'est le Canadair de la Transition ! "Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage"
Alfred de Musset