lundi 16 février 2015

Gilbert Gosse, ancien adjoint, ne reconnaît plus «son» parc Maingoval.

Dans notre édition du 21 janvier, nous évoquions le parc Maingoval, à Douchy-les-Mines : Catherine Estaquet, conseillère d’opposition (Europe Écologie – Les Verts) l’estimait « dans un état lamentable ». Gilbert Gosse, ancien adjoint au cadre de vie, partage son point de vue. Voici ses arguments.

 
Gilbert Gosse regrette que la mousse présente sur le sol des aires de jeux ne soit pas nettoyée.
Il estime aussi que ces jeux auraient besoin d’un bon coup de peinture.

À son arrivée au poste d’adjoint au cadre de vie et à l’environnement en 2001, Gilbert Gosse a initié un vaste programme de rénovation du parc Maingoval, propriété de la ville depuis 1974, après avoir été acquis par la Compagnie des mines de Douchy en 1907 auprès du baron de Maingoval. Aménagement paysager, douves redessinées et curées, installation de bancs et de poubelles, mise en place d’aires de jeux pour les enfants : rien n’a été négligé, pour un budget global de 1,5 million d’euros, financé à 90 % par le Feder (fonds européen), le Département et la Région.

 
Gilbert Gosse a remarqué que cela fait belle lurette qu’il n’y a plus dans ces présentoirs de sachets pour ramasser les déjections des chiens.

Les travaux, lancés en 2003, seront achevés quatre ans plus tard. Plus de sept ans ont passé depuis l’inauguration, en 2007, et Gilbert Gosse adresse un « peu mieux faire » aux services chargés de l’entretien du parc. Selon lui, c’est maintenant qu’il faut engager des travaux, a priori peu coûteux, dans des endroits bien ciblés, sous peine de devoir investir beaucoup à plus ou moins long terme.
Ce qui le chagrine ? Tout d’abord, les allées : « Elles faisaient 2,20 m de large, mais l’herbe grignote petit à petit du terrain. » Il déplore également que, par endroits, les feuilles se tassent et forment un tapis. Se pose aussi le problème des taupes qui, ces derniers jours, ont élu domicile dans le sous-sol de plusieurs pelouses.
Des taupes ont élu domicile en dessous de certaines pelouses... 
Selon Gilbert Gosse, on pouvait agir dès l’arrivée des premières.

Autre souci : les branches des végétaux des bords d’étangs ou de douves qui ne sont pas coupées, ce qui risque de fragiliser les berges ; d’autres plans d’eau, qui ne sont pas nettoyés, voient leur volume d’eau se réduire.
 
 Pour l’ancien élu, un curage des plans d’eau s’impose.

Bref, pour Gilbert Gosse, une seule solution : de l’huile de coude pour remettre tout cela en ordre.
Une pancarte qu’il faudrait remplacer...
... une autre qui mériterait d’être nettoyée.



La Voix du Nord - Publié 14/02/2015 - Par Valérie Aubert

 

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