En août 2019, une masse de glace se détachant du glacier Apusiajik (Groenland). L’Arctique se réchauffe trois fois plus vite que le reste de la planète. Jonathan NACKSTRAND / AFP
Depuis la parution du premier rapport du GIEC sur le changement climatique en 1990, les publications scientifiques sur ses conséquences potentiellement dévastatrices se sont multipliées : températures insoutenables dans les régions tropicales, sécheresses, possible déstabilisation des calottes polaires et hausse majeure du niveau marin…
Pourtant, face à ces perspectives alarmantes, la plupart des estimations des dommages économiques associés suggèrent que la perte de PIB mondial serait limitée à quelques pour cent. Nettement moins que les 4,5-6 % de pertes liées à l’épidémie de Covid-19. Autrement dit, tout cela ne serait pas bien grave.