vendredi 9 février 2018

La ferme collective de la Condamine cultive l’entraide et la sobriété

En périphérie de Montpellier, un collectif fait vivre la Ferme urbaine collective de la Condamine, où se nourrissent agriculture biologique et activités pédagogiques et culturelles.


Le 25 juillet 2017, la caravane de l’AlterTour [1], après un passage par le bord de mer et une remontée le long du Lez, traversait Montpellier du sud au nord et rejoignait la Ferme urbaine collective de la Condamine pour une journée de repos bien méritée.

Depuis avril 2017, sept personnes vivent dans cette ferme située en bordure de la ville, avec le projet de produire des légumes et des fruits biologiques et d’en assurer la diffusion localement.

Paysagiste, maraîchère, cuisinier, animatrice, naturaliste, éducatrice, architecte paysager… C’est dans le réseau des colocations montpelliéraines qu’ils-elles se sont rencontré·es. « Un premier jardin collectif est né d’envies d’expérimentations maraîchères, sur un petit terrain aux abords de Montpellier. Petit à petit a germé l’idée d’un projet mêlant les activités des un·es et des autres. L’association Les Jardiniers toqués s’est alors créée, permettant de commencer à développer une activité de restauration végétarienne et d’animation culturelle et pédagogique. »

Une « ceinture nourricière en agroécologie » pour améliorer la résilience de la ville

La recherche de terrains amène le groupe à répondre à un appel à projets de la métropole Montpellier-Méditerranée, dont la politique agroalimentaire a prévu de favoriser la mise en place d’une « ceinture nourricière en agroécologie » pour améliorer la résilience de la ville.

D’anciens maraîchages, préemptés par la métropole pour des projets d’urbanisation, sont ainsi remis en culture. Le statut associatif ne permettant pas de répondre à cet appel à projets, six volontaires entrent alors au sein de Terra Coopa, une coopérative agricole qui leur permet de suivre un contrat d’aide professionnel [2]. Ils et elles bénéficient ainsi du revenu de solidarité active, le temps de démarrer leurs activités. La septième personne gère l’association liée à la ferme.



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