Selon une étude publiée dans « The Lancet Planetary Health », les polluants de l’air, de l’eau et des sols causent trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme. Les pays en développement sont particulièrement concernés.
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Suivez l'évolution de la qualité de l'air grâce à sensor community
En France, on évalue à 48 000 le nombre de décès prématurés dus à la présence de particules fines et ultrafines dans l'air. Celles-ci pénètrent dans notre corps quand on respire et peuvent être à l'origine de maladies respiratoires, d'accidents cardiovasculaires et de certains cancers.
Les sources de particules fines peuvent être d'origine naturelle (sables, pollens...) ou humaine. Dans les Hauts-de-France, cette pollution provient principalement (pour 39 %) du chauffage de nos logements, puis à parts à peu près égales de l'industrie, du transport et de l'agriculture intensive.
C'est pourquoi, lors des épisodes de pollution signalés par Atmo, il est recommandé par exemple de diminuer la vitesse des véhicules sur les routes et de limiter les activités sportives.
Dans le Valenciennois, plusieurs citoyens ont rejoint "sensor community" et se sont équipés de capteurs permettant de mesurer la concentration de particules PM10 (c'est-à-dire de 10 µm soit 10 millièmes de millimètre) et PM2,5.
Voici ce que relevaient ces capteurs le vendredi 6 mai à 9h44.
Si on se réfère à l'échelle à gauche de la carte, la couleur des hexagones signifie que la concentration en particules PM2,5 dans l'arrodissement est comprise entre 18µg/m3 et 41µg/m3.
Vous pouvez rejoindre "sensor.community" grâce à Pierrick qui organise un atelier "Fabrication d'un micro-capteur pollution de l'air" tous les troisièmes jeudi du mois à 18h30 à la Maison de Quartier Centre-Ville de Valenciennes, 10 rue des Ursulines.
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Impacts sanitaires de la pollution de l'air en France : nouvelles données et perspectives
Quelles sont les nouvelles estimations du poids de la pollution de l'air sur la mortalité en France ? Les effets sur la santé se limiteraient-ils aux grandes villes ? Quels gains pour la santé si la qualité de l'air était améliorée ? Est-il possible de réduire l'impact de la pollution sur la santé ? Les pics de pollution sont-ils les plus inquiétants pour la santé ? Afin de répondre à ces questions, Santé publique France publie aujourd'hui de nouveaux travaux sur l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé en France métropolitaine. Ces derniers confirment le poids de la pollution atmosphérique en France : elle correspond à une perte d'espérance de vie1 pouvant dépasser 2 ans dans les villes les plus exposées, et au-delà des grandes villes, concerne les villes moyennes et petites, et les milieux ruraux. Ces résultats confirment l'importance de poursuivre les efforts dans la mise en œuvre de politiques publiques en faveur de l'amélioration de la qualité de l'air.