lundi 26 septembre 2016

AULNOY-LEZ-VALENCIENNES L’école Jules-Ferry se transforme en vitrine du développement durable

Lancés le 25 avril, les travaux de démolition, réhabilitation et extension de l’école Jules-Ferry sont désormais dans une phase très active. Si tout va bien, en septembre prochain, les maternelles intégreront leurs nouvelles classes.


La première pierre de la nouvelle école Jules-Ferry sera scellée vraisemblablement en octobre. D’ici là, le chantier aura encore avancé… malgré les huit semaines de retard pris sur le calendrier initial. Sur un chantier de cette envergure – 9 millions d’euros d’investissement et deux ans de travaux –, les surprises sont inévitables. La première est venue de réseaux d’amiante enterrés qui n’étaient pas mentionnés sur les plans. « L’école a été construite au début des années soixante, et s’est étendue progressivement. Et nulle part, il y avait trace de ces tuyaux-là », précise Ahmed Rahem. Par ailleurs, la mise au jour d’un obus de la Première Guerre mondiale, et d’une vieille cuve à mazout – toujours remplie – a aussi ralenti les premiers coups de pelleteuse. Sans oublier l’obtention d’une subvention qui tardait à arriver et qui, là encore, a ralenti le lancement rapide de tous les travaux programmés durant l’été. Mais, désormais, le chantier a atteint son rythme de croisière. « Les travaux de la phase 1 sont désormais terminés », précise le premier adjoint, chargé des finances et des travaux. La démolition de l’école maternelle, du bâtiment de fonction, des garages et des classes du premier étage est achevée. Et le désamiantage, mené à bien.

La première pierre de la nouvelle école Jules-Ferry sera scellée vraisemblablement en octobre. D’ici là, le chantier aura encore avancé… malgré les huit semaines de retard pris sur le calendrier initial. Sur un chantier de cette envergure – 9 millions d’euros d’investissement et deux ans de travaux –, les surprises sont inévitables. La première est venue de réseaux d’amiante enterrés qui n’étaient pas mentionnés sur les plans. « L’école a été construite au début des années soixante, et s’est étendue progressivement. Et nulle part, il y avait trace de ces tuyaux-là », précise Ahmed Rahem. Par ailleurs, la mise au jour d’un obus de la Première Guerre mondiale, et d’une vieille cuve à mazout – toujours remplie – a aussi ralenti les premiers coups de pelleteuse. Sans oublier l’obtention d’une subvention qui tardait à arriver et qui, là encore, a ralenti le lancement rapide de tous les travaux programmés durant l’été. Mais, désormais, le chantier a atteint son rythme de croisière. « Les travaux de la phase 1 sont désormais terminés », précise le premier adjoint, chargé des finances et des travaux. La démolition de l’école maternelle, du bâtiment de fonction, des garages et des classes du premier étage est achevée. Et le désamiantage, mené à bien. « L’école Ferry sera l’établissement scolaire à la plus haute performance énergétique du secteur » « Actuellement, les entreprises s’occupent du terrassement, et les futures dalles de béton seront bientôt coulées », relève Ahmed Rahem. Tous les réseaux vont préalablement être déplacés, et menée à bien la préparation de l’installation géothermique, « qui permettra le rafraîchissement du bâtiment par la noue » qui sera créée. Il s’agira là d’un dispositif énergétique innovant parmi d’autres (voir ci-dessous) qui feront de cette école Jules-Ferry « l’établissement à la plus haute performance énergétique du secteur », insiste le maire, Laurent Depagne. Un « secteur » qui dépassera largement les Hauts-de-France et le nord de Paris, puisque – dans les années qui viennent – la réalisation aulnésienne risque fort de servir d’exemples à d’autres communes de l’Hexagone.

Investir, pour économiser
Au lancement du projet, la facture se montait à 7,8 millions d’euros. Finalement, l’investissement se situera autour des neuf millions. Valenciennes Métropole attribuera, en deux fois (sur la précédente mandature, et l’actuelle), près d’un million d’euros, via le Fonds de soutien aux investissements communaux. La CAF donnera 60 000 €. Des subventions ont aussi été demandées à l’ADEME (agence pour les économies d’énergie) pour 1,32 M € et au FEDER (l’Europe), pour 891.000 €. Au final, la commune prendra pas loin des deux tiers du coût à sa charge en autofinancement, pour « la réalisation du mandat », relève le maire, Laurent Depagne : « On investit aujourd’hui, pour faire des économies demain ».

Un concentré d’innovations
« Cette école sera unique en France » : Ahmed Rahem en est persuadé. Et de détailler toutes les innovations énergétiques qui y seront mises en place, permettant ainsi d’alléger d’autant la facture du fonctionnement ultérieur. Outre les caissons de paille (« auxquels il est impossible de mettre le feu ») pour isoler l’école Jules-Ferry par l’extérieur, l’architecte Jean-Luc Collet a imaginé de mettre en place les dernières innovations en matière d’économies d’énergie et de développement durable. Seront ainsi installés un capteur solaire sur le pignon sud ; une ventilation naturelle avec arrivée de l’air neuf par les baies vitrées qui le chaufferont l’hiver et le refroidiront l’été ; la récupération des calories (dégagés par les élèves) pour chauffer les bâtiments; un chauffage central par radiateurs, qui complèteront le préchauffage solaire de l’air neuf extérieur ; une géothermie de surface intégrée au système de réception de 500 m3 d’eaux pluviales, etc. Autant d’installations qui auront (au moins) une longueur d’avance sur les normes actuellement en vigueur. CQFD.

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