jeudi 21 mai 2020

En Chine, la reprise provoque une pollution plus élevée qu’avant le confinement

La reprise économique provoque un regain de l'industrie lourde. Les émissions polluantes sont plus élevées qu'en 2019 à la même période. Lorsque 3 milliards d’humains étaient confinés, les images satellites ont montré une baisse drastique et flagrante des émissions de gaz à effet de serre. C’était le cas en Chine, en France, en Italie, aux États-Unis. En Europe, la concentration de dioxyde d’azote a globalement chuté de 40 à 50 % en mars 2020. En Chine, début mars, elle avait baissé de 10 à 30 %. 


La sonnette d’alarme a toutefois été rapidement tirée par plusieurs écologistes et organismes scientifiques : non seulement cette baisse est temporaire, mais le risque écologique lié à la reprise économique est en embuscade. Alors que le déconfinement s’orchestre, cette crainte se vérifie d’ores et déjà. Dans un rapport publié le 18 mai 2020, le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) montre que la pollution en Chine vient de remonter, quelque temps après le déconfinement et en pleine reprise des activités économiques.

Le constat va même au-delà : les niveaux sont plus élevés qu’avant. « Ces 30 derniers jours, les niveaux de polluants dangereux pour la santé en Chine ont excédé les concentrations enregistrées à la même époque l’année dernière, pour la première fois depuis le début de la crise Covid-19 », annonce le CREA. La pollution est donc actuellement plus élevée qu’à la même période en 2019.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire