mardi 26 mai 2020

De la CGT à Greenpeace, un «plan de sortie de crise» sociale et écologique

Hausse des salaires, suppression de certains liaisons aériennes, embauches dans les hôpitaux... Une vingtaine de syndicats et associations dévoilent ce mardi des propositions pour poser les bases du «monde d'après». Le résultat d'un échange noué il y a près d'un an. De la CGT à Greenpeace, un «plan de sortie de crise» sociale et écologique


A "Fridays for Future" climate activist places hand-painted posters calling for climate change on the meadow in front of the Reichstag building as part of the global event called by Greta Thunberg, on April 24, 2020 in Berlin (Photo by John MACDOUGALL / AFP) AFP

Que sera le «monde d’après» la pandémie de Covid-19 ? Bien malin qui pourrait déjà le dire, mais gageons qu’à gauche, on ne perdra pas de sitôt l’habitude de produire à la chaîne des «tribunes» et autres «appels unitaires» pour faire advenir «un autre monde». Fait notable : ce mardi, l’une de ces multiples démarches franchit une étape supplémentaire avec la mise sur la table d’un «plan de sortie de crise» comprenant 34 propositions. Autre fait notable : l’initiative réunit une vingtaine d’organisations dont le spectre s’étend de la CGT à Alternatiba en passant par Solidaires, la FSU, Greenpeace France, Oxfam France, les Amis de la Terre, l’Unef ou encore Attac, soit quelque chose qui commence à ressembler à une convergence concrète entre le social et l’écologie, ce doux rêve de gauche que synthétise le slogan «fin du monde, fin du mois, même combat» né dans le sillage des gilets jaunes.

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