La perte de la production agricole ukrainienne peut être en partie compensée en cessant de soutenir les biocarburants, dont le bénéfice climatique est beaucoup plus faible qu’espéré et qui ne réduisent pas notre dépendance énergétique, estiment, dans une tribune au « Monde », Christophe Gouel, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement et conseiller scientifique au CEPII, et David Laborde, économiste directeur de recherche à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Etats-Unis).
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