Les discours niant le dérèglement climatique foisonnent. À force d’outils efficaces, les climatosceptiques prospèrent et sont loin de vouloir s’arrêter, explique le chercheur Albin Wagener.
Il n'y a pas de crise climatique, pour l'amour de Dieu ! » lit-on sur cette pancarte climatosceptique d'un manifestant à Londres, en juin 2023. - © AFP / Henry Nicholls
Christophe Cassou : « Le climatoscepticisme a la couleur de l’extrême droite »
Harcelé sur Twitter par des climatosceptiques, le scientifique Christophe Cassou a décidé de fermer son compte. Il revient sur les attaques et le dénigrement subis, et qui ciblent en masse d’autres experts du climat.
Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme
Dès 1912, certains ont mis en garde contre les effets d’émissions massive de CO2 dans l’atmosphère par la nouvelle ère industrielle. Dès la fin des années 1970, les études internes des industries fossiles ont établi des projections précises liant le réchauffement de la planète aux émissions de CO2 , prédisant à la même occasion des “effets environnementaux dramatiques à venir avant l’année 2050”. Pendant ce temps, ces mêmes entreprises, et en particulier ExxonMobil, ont tenté de convaincre le public qu’il était impossible d’établir un lien de causalité entre l’utilisation de combustibles fossiles et le réchauffement climatique.
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