mercredi 25 octobre 2017

De l'agent orange au glyphosate, comment Monsanto a tout fait pour couper l'herbe sous le pied de ses détracteurs

Une enquête du "Monde" a montré comment le géant des produits phytosanitaires a contré les études sur la dangerosité du glyphosate, composant de l'herbicide Roundup. Et ce n'est pas la première fois que la firme américaine utilise ce type de méthodes très controversées.


Un géant des produits phytosanitaires à la réputation sulfureuse. En 2016, Monsanto a dégagé un chiffre d'affaires de plus de 13 milliards de dollars. Notamment grâce à son produit phare : le glyphosate présent dans le désherbant Roundup. Les Etats-membres de l'Union européenne doivent décider, mercredi 25 octobre, du renouvellement, ou non, du glyphosate pour les dix prochaines années. Mais la firme ne se résume pas au glyphosate. Monsanto, fondé à Saint-Louis dans le Missouri (Etats-Unis), en 1901, s'est d'abord distingué en devenant le numéro 1 mondial dans la production de la saccharine, un édulcorant artificiel. Rapidement, l'entreprise s'est diversifiée dans la fabrication d'herbicides, puis les biotechnologies. Et les scandales ont commencé à fleurir.

Lire la suite sur FranceTVinfo.

Glyphosate : vers la fin de la saga ?


L’autorisation du glyphosate arrive à échéance en Europe à la mi-décembre. Un vote organisé par la Commission européenne devrait se tenir mercredi 25 octobre pour décider de l’éventuel renouvellement de cette autorisation, de sa durée et de ses conditions. Depuis 2016, la Commission européenne tente d’obtenir une majorité qualifiée sur le sujet… en vain. À la veille du vote, Greenpeace revient sur la « saga » du glyphosate et réitère ses demandes d’interdiction au gouvernement français et aux autorités européennes.

Sur le site de Greenpeace.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire