dimanche 29 décembre 2019

Pollution de l'air: pourquoi ne mesure-t-on pas les particules ultrafines, jugées très dangereuses pour notre santé?

Alors qu'un panache de fumée noire assombrissait le ciel rouennais, l'association de surveillance de qualité de l'air agréée par l'État, Atmo Normandie, affichait sur sa page internet un indice Atmo de niveau 0.

Les particules ultrafines sont de petits grains de poussière, invisibles et inodores, générées par différentes sources de combustions. | Lina White via Unsplash

À Rouen, le 26 septembre au matin, l'indicateur de la pollution atmosphérique était à l'arrêt. Il aura fallu attendre quelques heures pour qu'Atmo Normandie donne une explication aux habitant·es interloqu·es: «Ce mode de calcul est national et ne prend pas en compte ni les odeurs ni les polluants atypiques émis lors d'un accident comme celui de Lubrizol.»

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Incendie de Rouen : « L’autre risque de pollution potentiellement bien plus dangereux concerne les émissions quotidiennes de ces industries »

Un collectif de médecins et de scientifiques spécialistes des impacts sanitaires de la pollution de l’air dénoncent, dans une tribune au « Monde », l’insuffisance des contrôles sur les sites industriels à risque.

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Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air

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La notion de zonage
Afin de répondre aux exigences européennes, la France est découpée en zones administratives de surveillance (ZAS). Ce zonage est indispensable pour les besoins de rapportage des données de mesure auprès de la Commission européenne pour les polluants réglementés. Ces zones sont délimitées en tenant compte des niveaux de polluants, des populations exposées, des sources d’émissions, des conditions météorologiques qui prévalent dans ces zones et de l’impact de leur création sur le coût du dispositif national de surveillance.


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