vendredi 21 avril 2023

Pesticides : Matignon trouve une porte de sortie sur le S-Métolachlore et la phosphine

Après une ultime réunion avec les équipes de la Première ministre, l’Anses vient de publier ses décisions définitives dans deux dossiers d’interdiction de pesticides. Depuis des semaines, leur autorisation était au cœur d’un bras de fer entre l’institution et le ministère de l’Agriculture. 

L'Anses confirme ce jeudi le retrait du S-Métolachlore tandis que la phosphine sera bien autorisée à l’exportation en cas d’accord avec les pays tiers, grâce à une disposition européenne - Jean-François MONIER/AFP


Sans nature, pas de nourriture.

La nature est à la base de notre production alimentaire. Nous le savons toutes et tous. Tous nos aliments proviennent de la nature. Nous cultivons des produits dans des sols vivants. Les insectes pollinisent les arbres fruitiers et nous aident à lutter contre les parasites. Nous pêchons des poissons dans les rivières et les mers.


Mais, aujourd'hui, nous détruisons la nature. Les sols se dégradent. Les populations d'abeilles s'effondrent. La faune marine est en déclin. Agricultrices, agriculteurs, pêcheuses et pêcheurs luttent pour maintenir leur production. L'accélération du dérèglement climatique ne fait qu'aggraver la situation.


Pesticides : comment le ministre de l’Agriculture met la pression sur l’Agence sanitaire

Depuis le début de l’année, l’Anses est malmenée par Marc Fesneau dans deux dossiers d’interdiction de pesticides. «Libération» a recueilli plusieurs témoignages attestant l’intensité de ces pressions, et du peu de cas fait des recommandations scientifiques.

Marc Fesneau, à Outarville (Loiret), le 9 septembre 2022 - Denis ALLARD/Libération

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