mercredi 17 août 2016

Testé pour vous : la randonnée au pays du charbon et de l’acier, à Denain


Le terril Renard classé UNESCO et espace naturel sensible constitue le point le plus remarquable du parcours.

Nous vous en parlions l’an dernier : l’inauguration du tout premier chemin de randonnée denaisien intitulé « Denain, ville d’eau, de charbon et d’acier ». Nous avions même assisté à l’inauguration et testé la verdoyante partie sud du circuit. Cet été, on a profité du beau temps pour s’attaquer à la boucle septentrionale du tracé.


Le passage par l’ancienne friche Usinor n’est pas le plus sympa, avouons-le...

On a récupéré le parcours là où nous l’avions laissé l’an dernier, au parc Zola où commence la boucle nord du circuit, soit 7 kilomètres (comptez deux petites heures). Les marques jaunes du balisage sont bel et bien là tout au long du parcours, difficile de se perdre donc. Bon, il faut dire que pour les Denaisiens, pas de quoi être dépaysés, on emprunte des sentiers connus : le rond-point Cafougnette et on file vers la zone des Pierres blanches. Pas très glamour, mais le circuit se veut orienté patrimoine et évidemment, on est ici sur l’ancienne friche Usinor. Une fois traversée la place Baudin bordée d’élégantes demeures (l’un de nos coins préférés), on arrive d’ailleurs dans la cité sidérurgique Werth. Des maisons identiques aux façades proprettes et bien fleuries. Jolie.


La place Baudin, l’un des endroits les plus sympas de Denain.


La petite cité sidérurgique Werth.

Mais voilà, le fan de rando nature qui sommeille en nous commence à trouver que tout cela manque un peu de verdure. Heureusement, en retrouvant la rue Arthur-Brunet, on emprunte une petite impasse sur la droite, avant le pont enjambant l’autoroute, qui débouche sur un petit sentier enherbé à travers champs. Comme l’impression d’être à la campagne, avant d’atteindre la caserne des pompiers et le terril Renard, espace naturel sensible. Le point d’orgue du parcours.


Eh oui, ici, c’est Denain... Non, il ne s’agit pas de la campagne avesnoise.



Entre les terrils Renard et Turenne, des aménagements ont été réalisés. Des faux airs de réserve naturelle, non ?


Le balisage est plutôt bon. En tout cas, on ne s’est pas perdu...

L’autre terril, Turenne, nous a moins plu : le sommet est jonché de détritus et si vous l’empruntez, sachez qu’il vous faudra rebrousser chemin ; l’escalier permettant de redescendre côté rue Mathilde est envahi par les ronces (on a tenté et… on a renoncé, aïe). Bref, on vous conseille de remonter directement la rue Mathilde pour passer devant la fosse éponyme elle aussi classée UNESCO (même si c’est difficile à imaginer au vu de son état).


La fosse Mathilde, classée pourtant UNESCO, affiche une triste mine.

L’itinéraire nous amène alors vers la gare avant de faire un crochet par la cité minière Chabaud-Latour, elle aussi UNESCO. En bref, une promenade sympa, mais à faire plutôt en compagnie d’un passionné d’histoire locale afin d’avoir les éléments d’explication sur le patrimoine. Là, ça manque un peu de panneaux explicatifs à notre goût…


La cité Chabaud-Latour, typique de l’architecture minière.

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