samedi 22 décembre 2018

Quand refleurit le métier d’herboriste chez les paysans

Exemple, à Vançais, où Fanny Petit cultive son “ jardin de simples ”, composé d’une soixantaine de variétés de plantes bio qu’elle transforme et vend.

En plein tri de l’aneth dans son atelier à Vançais, Fanny Petit produit une soixantaine de variétés. © Photo NR 

Ils sont de plus en plus nombreux à cultiver ces plantes aux vertus médicinales qu’ils n’ont toujours pas même le droit d’évoquer. Interdit depuis le régime de Vichy (lire ci-dessous), le métier d’herboriste refleurit. Entre la tradition – des Celtes jusqu’aux « jardins de simples » du Moyen Age –, et une nouvelle agriculture ostensiblement tournée vers le bio, ils sont ainsi une dizaine répertoriés en Deux-Sèvres au registre des cultures de plantes à épices, aromatiques, médicinales et pharmaceutiques.

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