jeudi 14 février 2019

Éoliennes prétextes, labels auto-décernés, huile de palme durable : le tour du monde des mensonges écolos

Dans le film documentaire "L'Illusion verte" qui sort en France cette semaine, Werner Boote et Kathrin Hartmann font le tour du monde de plusieurs scandales environnementaux. Pollution par les hydrocarbures, déforestation, expropriations et labels hypocrites, c'est un voyage au pays du mensonge.


Affiche du film l'Illusion verte © / Werner Boote

Avec le succès du film "Demain" de Cyril Dion et Mélanie Laurent, démonstration était faite que chacun pouvait changer la donne autour de soi en matière d'environnement et de développement durable. C'était un voyage au pays des initiatives citoyennes qui permettait de redonner un peu d'espoir. Avec "L'Illusion verte", le réalisateur autrichien Werner Boote démontre qu'il ne suffit pas de faire course en vrac et en bio pour s'en sortir. Derrière les labels éco-responsables, les bonnes intentions affichées, se cachent mille mensonges.

Lors d’un salon à Berlin le réalisateur s’est lui-même vu proposé une solution de "verdissement" de son film. Pour 3.000 euros, il aurait pu acheter un certificat "Neutre en CO2". L’expérience a rendu Werner Boote quelque peu pessimiste sur l’avenir. "J’ai fini par comprendre que je ne trouverai pas une seule entreprise vraiment capable de développement durable. Désormais je sais que nous fonctionnons comme si nous avions une planète et demie à notre disposition. Il nous en faudrait trois pour que tout le monde vive aussi confortablement que dans les pays riches."

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