jeudi 14 février 2019

Mobicoop, alternative à Blablacar et à son monde, veut faire du co-voiturage un « bien commun »

En proposant un service au départ gratuit, Blablacar a rapidement construit un monopole quasi-total sur le covoiturage hexagonal. 15 millions de Français paient désormais, à chaque trajet, une commission au prix fort, qui a permis à l’entreprise d’investir dans 22 pays et de racheter Ouibus, la filiale en difficultés de la SNCF. Véritable « bien commun » pour certains, le covoiturage pourrait cependant être géré différemment. C’est ce que tente de lancer une poignée de citoyens, en créant Mobicoop, une plateforme coopérative qui met gratuitement en relation les covoitureurs. Un article de notre partenaire L’âge de faire.


Treize millions de personnes en France utilisent quotidiennement leur voiture pour aller travailler. Parmi elles, neuf sur dix ne transportent qu’elles-mêmes [1]. Pour résoudre cette absurdité aux conséquences graves, le covoiturage apparaît comme une des solutions simples et faciles à mettre en œuvre. En ces temps « disruptifs », la collectivité compte sur les initiatives privées pour répondre à l’intérêt général. Avec les « investissements d’avenir », elle subventionne des entreprises pour s’implanter sur le « segment » du covoiturage courte distance. Ces entreprises sont parfois des multinationales, comme Blablacar, dont la valeur est estimée à 1,4 milliard d’euros.

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