lundi 13 mai 2019

Il y a trente ans, le monde aurait pu sauver le climat

Dans une accablante enquête, Nathaniel Rich raconte comment les Etats-Unis, conscients de longue date du changement climatique, ont fait capoter un accord mondial pour limiter les émissions en 1989.


Le livre. C’est une histoire funeste, celle de comment l’humanité a échoué à se sauver. En 1979, nous savions déjà presque tout du changement climatique. Dix ans plus tard, en 1989, les principales puissances mondiales étaient à deux doigts de signer le premier traité international juridiquement contraignant pour imposer une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais au tout dernier moment, les Etats-Unis firent capoter l’accord.

Dans une passionnante et accablante enquête, réalisée après deux ans d’investigation et une centaine d’entretiens, le journaliste du New York Times Nathaniel Rich raconte de quelle manière cette décennie de cris d’alarme, d’avancées mais aussi d’atermoiements et de renoncements a débouché sur une occasion historique manquée. Et comment, depuis, nous restons incapables d’agir à la hauteur d’un péril qui menace notre survie. L’auteur en a tiré un long article, paru dans le quotidien de référence américain en août 2018, puis un livre, Perdre la Terre, qui vient de sortir en France.

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