samedi 18 mai 2019

La France n’est pas préparée au « choc climatique » qu’elle subira d’ici à 2050

Vagues de chaleur, sécheresses, submersions : l’Hexagone doit anticiper les effets du réchauffement, en adaptant l’agriculture, le bâti ou les territoires vulnérables.

Inondations dans le Var en novembre 2018. YANN COATSALIOU / AFP

Un climat méditerranéen sur la moitié de l’Hexagone, des sécheresses des sols intenses et longues, des phénomènes de submersions marines plus fréquents. D’ici à 2050, la France devra absorber un « choc climatique inévitable ». Comment y faire face ? Avec quels outils et quels moyens ? C’est l’objet d’un vaste rapport rédigé par les sénateurs Ronan Dantec (écologiste, Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (divers gauche, Alpes-de-Haute-Provence) sur l’adaptation de notre pays aux dérèglements climatiques au mitan du siècle, publié jeudi 16 mai. Ce travail, le plus complet jamais réalisé sur le sujet, conclut en substance que la France n’est pas préparée.

Dans ce document de 150 pages, commandé et adopté par la délégation à la prospective du Sénat et rédigé à l’issue de l’audition de 36 experts, les sénateurs avancent une trentaine de propositions pour « enclencher une véritable mutation de la société », telles que la mise en place d’un plan national d’adaptation de l’agriculture, le développement de normes de construction anti-inondations ou la mise en open source (accès libre) des données climatiques.

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