mardi 14 avril 2020

A l’instar du Covid-19, « la pollution, chronique, massive et insidieuse est aussi un fléau mondial qui pourrait être jugulé »

Deux historiens, François Jarrige et Thomas Le Roux, expliquent dans une tribune au "Monde" que des études montrent que les émissions de gaz à effet de serre et la pollution ont baissé dans les grandes régions industrielles grâce à la réduction drastique des activités économiques, épargnant de nombreuses vies

"La pollution atmosphérique est responsable de la mort prématurée de 5 à 9 millions de personnes par an dans le monde"
(photomontage : New Delhi le 8 novembre 2018 et le 8 avril 2020).STAFF / REUTERS

Tribune. La pandémie due au coronavirus aura-t-elle pour effet d’endiguer le réchauffement climatique et la contamination du monde lié aux pollutions massives, ce qu’aucune politique publique n’était parvenue à réaliser ? La nature se "vengerait-elle" de l’action de l’humanité, de la destruction des forêts et de la marchandisation intensive du vivant, en libérant un virus présent naturellement dans un écosystème, comme le sont 60 % des virus en circulation dans le monde, dont le VIH, le SRAS et Ebola ?

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