Le référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes aura lieu en juin et ce sont les habitants du département qui voteront. Le débat n'est pour l'instant pas tranché.
L'an dernier, l'aéroport de Nantes a accueilli 4.5 millions de passagers, c'est deux fois plus qu'il y a dix ans. A ce rythme, l'aéroport crée en 1932 sera bientôt saturé. Pour éviter le blocage, faut-il agrandir l'aéroport Nantes-Atlantique situé à 10 km au sud de la ville ou en construire un nouveau à 30 km au nord, à Notre-Dame-des-Landes ? Les prévisions sont formelles, six millions de passagers emprunteront l'aéroport dans 15 ans.
561 millions de travaux pour un nouvel aéroport
Pour les représentants des entreprises de la région, la meilleure solution serait de construire à Notre-Dame-des-Landes. Un projet inutile pour un collectif de 200 pilotes de ligne. Pour eux il suffit d'agrandir l'aérogare existante. D'après la Direction générale de l'aviation civile, la construction de Notre-dame-des-Landes coûterait 561 millions d'euros. Le contibuable en financerait près de la moitié. L'agrandissement de Nantes-Atlantique coûterait 185 millions d'euros, sans un euro d'argent public. Avec ses 1600 hectares de terres marécageuses et 1300 espèces donc 130 protégées, le bilan environemental serait également lourd. Alors nouvel aéroport ou pas, la question sera tranchée en juin.
Voir le reportage sur francetvinfo.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Notre-Dame-des-Landes : l’Etat dissimule des informations défavorables au projet
C’est une note d’à peine deux pages mais qui fait grand bruit. Contredisant les discours officiels sur l’impossibilité d’agrandir l’actuel aéroport de Nantes Atlantique et la nécessité de le transférer vers Notre-Dame-des-Landes, ce document, révélé par Le Canard enchaîné, mercredi 17 février, a été tenu secret par le préfet de la région Pays de la Loire à qui il était destiné.
L'an dernier, l'aéroport de Nantes a accueilli 4.5 millions de passagers, c'est deux fois plus qu'il y a dix ans. A ce rythme, l'aéroport crée en 1932 sera bientôt saturé. Pour éviter le blocage, faut-il agrandir l'aéroport Nantes-Atlantique situé à 10 km au sud de la ville ou en construire un nouveau à 30 km au nord, à Notre-Dame-des-Landes ? Les prévisions sont formelles, six millions de passagers emprunteront l'aéroport dans 15 ans.
561 millions de travaux pour un nouvel aéroport
Pour les représentants des entreprises de la région, la meilleure solution serait de construire à Notre-Dame-des-Landes. Un projet inutile pour un collectif de 200 pilotes de ligne. Pour eux il suffit d'agrandir l'aérogare existante. D'après la Direction générale de l'aviation civile, la construction de Notre-dame-des-Landes coûterait 561 millions d'euros. Le contibuable en financerait près de la moitié. L'agrandissement de Nantes-Atlantique coûterait 185 millions d'euros, sans un euro d'argent public. Avec ses 1600 hectares de terres marécageuses et 1300 espèces donc 130 protégées, le bilan environemental serait également lourd. Alors nouvel aéroport ou pas, la question sera tranchée en juin.
Voir le reportage sur francetvinfo.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Notre-Dame-des-Landes : l’Etat dissimule des informations défavorables au projet
C’est une note d’à peine deux pages mais qui fait grand bruit. Contredisant les discours officiels sur l’impossibilité d’agrandir l’actuel aéroport de Nantes Atlantique et la nécessité de le transférer vers Notre-Dame-des-Landes, ce document, révélé par Le Canard enchaîné, mercredi 17 février, a été tenu secret par le préfet de la région Pays de la Loire à qui il était destiné.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ et ici, l'article dans "Le Canard Enchaîné".
Les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes manifestent samedi 27 février en Loire-Atlantique. Cette mobilisation vise notamment à combattre l’expulsion des quinze derniers habitants historiques de la surface prévue pour l’infrastructure, qui ont vu leurs derniers recours rejetés par la justice fin janvier. Depuis cette décision, le président de la République a annoncé le 11 février l’organisation d’un référendum pour trancher sur ce projet d’aéroport vieux de près d’un demi-siècle, dont Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, a été désigné concessionnaire.
En savoir plus sur Le Monde
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci
L’entêtement du gouvernement à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’explique aussi par la nécessité d’honorer une concession accordée à Vinci, multinationale édifiée aux dépens de l’Etat français. Archétype du prédateur de marchés publics, le géant du bâtiment joue sur deux tableaux pour engranger les profits : le rapide retour sur investissement de son activité de construction et les rentes de gestion à long terme.
Dans "Le Monde Diplomatique".
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes en chiffresLes opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes manifestent samedi 27 février en Loire-Atlantique. Cette mobilisation vise notamment à combattre l’expulsion des quinze derniers habitants historiques de la surface prévue pour l’infrastructure, qui ont vu leurs derniers recours rejetés par la justice fin janvier. Depuis cette décision, le président de la République a annoncé le 11 février l’organisation d’un référendum pour trancher sur ce projet d’aéroport vieux de près d’un demi-siècle, dont Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, a été désigné concessionnaire.
En savoir plus sur Le Monde
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci
L’entêtement du gouvernement à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’explique aussi par la nécessité d’honorer une concession accordée à Vinci, multinationale édifiée aux dépens de l’Etat français. Archétype du prédateur de marchés publics, le géant du bâtiment joue sur deux tableaux pour engranger les profits : le rapide retour sur investissement de son activité de construction et les rentes de gestion à long terme.
Dans "Le Monde Diplomatique".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire