À Roubaix, comment un parking sauvage est devenu un jardin partagé

La Voix du Nord - Publié le 05/03/2016 - PAR CHARLES-OLIVIER BOURGEOT
C’était un parking sauvage, c’est désormais un jardin partagé. Au Nouveau-Roubaix, un aménagement de la Ville doit permettre aux habitants de s’approprier la placette située entre la rue Notte et le boulevard de Reims.

Entre la rue Jean-Baptiste-Notte et le boulevard de Reims, le lieu ressemblait plus à un parking sauvage qu’à une placette de quartier. Depuis quelques semaines, les riverains ont pu observer sa transformation progressive et la disparition du schiste. Et ce samedi matin, aidés par la Maison du jardin, certains ont effectué les premières plantations. Un jardin partagé voit ainsi le jour à quelques semaines du printemps.

« On s’est dit que c’était le bon moment pour les plantations », rapporte le maire (LR) Guillaume Delbar qui a fait de la proximité une des priorités de son mandat. Car l’idée, comme dans la rue Ma Campagne l’année dernière, reste bien de permettre avec ce type d’aménagement un espace que les habitants s’approprient.Après un mois de travaux, la terre n’a pas seulement remplacé le schiste. Deux bancs ont été installés et, surtout, le poste de gaz a pris les couleurs de l’artiste roubaisien, Benjamin Duquenne. Il pose sa patte verte sur une armoire servant jusque-là à l’affichage sauvage. La touche finale a été mise ce samedi par des enfants. « Ses réalisations sont sympas et ça entre dans le thème de l’aménagement », observe Emmanuel Oyez, maire des quartiers sud. Benjamin Duquenne avait déjà réalisé une fresque de ce type dans les Hauts-Champs.

Ce chantier a coûté 23 000 euros à la Ville. D’autres devraient suivre. Une enveloppe de 300 000 euros est prévue pour des aménagements similaires, selon Grégory Wanlin (UDI). L’adjoint aux espaces verts doit rencontrer les maires de quartier pour définir les espaces à reverdir durant le mandat.