C’est un lieu déjà unique : à 500 mètres sous le sol de la commune de Bure, dans la Meuse, un laboratoire géant préfigure ce que sera peut-être, demain, le cimetière éternel des déchets radioactifs des centrales nucléaires françaises.
Sur des dizaines de kilomètres de galeries, de tunnels, 150 ingénieurs, techniciens, ouvriers, testent les couches géologiques, leur fiabilité, étudient les différents moyens de stockage de ces matières les plus dangereuses que l’on retire de nos centrales, et qu’il faudra bien entreposer, demain. Faute de progrès technologique, ce pourrait être pour des milliers, voire des dizaines de milliers d’années.
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