mardi 30 juin 2020

Pour un encadrement de la publicité dans le "Monde d’Après"

Les campagnes publicitaires monnayées généreusement par les multinationales ne servent pas seulement à vendre toujours plus de produits. La publicité sert également à influencer l’opinion publique et les décideurs pour protéger leur modèle économique sur le long terme. C’est à dire, asseoir leur hégémonie à travers les générations.


Le 9 juin 2020, Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire et Communication sans frontières, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, ont publié un rapport intitulé  « BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique » après plus de deux ans de travail sur le sujet. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, et notamment par le greenwashing, ce rapport formule des propositions concrètes pour réguler les activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens et aux médias indépendants. Le point.

Le Conseil d’Etat enterre définitivement le projet de contournement routier de Beynac

Le Conseil d’Etat a mis fin, lundi 29 juin, à la saga judiciaire du contournement routier de Beynac-et-Cazenac, village de Dordogne, en jugeant irrecevable le pourvoi du département, promoteur de ce projet vieux de plus de trente ans et partiellement construit.

Vue générale de la vallée de Beynac-et-Cazenac (Dordogne), le 2 novembre 2018. THIBAUD MORITZ / AFP

La plus haute juridiction administrative a jugé que les arguments avancés par le département et son président, Germinal Peiro (Parti socialiste), n’étaient pas admissibles, scellant la victoire de leurs opposants. Ces derniers, des défenseurs de l’environnement et du patrimoine, s’étaient mobilisés contre ce projet accusé de dénaturer un des plus beaux villages de France et des sites protégés.

Environnement : Emmanuel Macron propose deux référendums

Le chef de l’Etat, qui a reçu lundi à l’Elysée les 150 membres de la Convention citoyenne, se dit prêt à consulter les Français en 2020, puis en 2021, sur les questions liées à la lutte contre le réchauffement climatique.


Emmanuel Macron reste le maître des horloges. Alors que le second tour des élections municipales, tenu dimanche 28 juin dans près de 4 600 communes, a montré une forte poussée des candidats écologistes dans les grandes villes et s’est avéré un cinglant revers pour la majorité et le parti La République en marche (LRM), le chef de l’Etat n’aura pas laissé vingt-quatre heures à ses adversaires politiques avant de reprendre la main et de venir braconner sur leurs terres.
Face aux 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat, réunis lundi matin à l’Elysée, Emmanuel Macron s’est engagé à mener non pas un mais deux référendums sur l’environnement. Manière de couper l’herbe sous le pied à tous ceux qui doutent de sa conversion verte. Le premier devrait avoir lieu « d’ici à 2021 », a expliqué le président dans son discours, et il portera sur l’introduction des notions de « biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique » dans l’article 1er de la Constitution. Un sujet suffisamment consensuel pour lui permettre de passer l’étape de l’Assemblée nationale et du Sénat, qui doivent être consultés au préalable.
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Joker aussi sur la pub ?



Quelques heures à peine après que les citoyens tirés au sort ont rendu leur rapport, Bruno Le Maire a "écarté" une de leurs propositions : l'interdiction de la publicité pour les voitures très polluantes. Je dis "écarté", car c'est l'intitulé du tweet des Échos, qui reprend les déclarations du ministre de l'Économie sur BFM.
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lundi 29 juin 2020

Objectif "zéro glyphosate" : "On n'y arrivera pas", dit Didier Guillaume, mais "les utilisations baissent"

Le ministre de l’Agriculture est revenu, ce vendredi, sur l’objectif de sortie du glyphosate en France promise par Emmanuel Macron pour la fin 2020. En revanche, Didier Guillaume assure que l’utilisation de l’herbicide baisse en France.

Un agriculteur épand du glyphosate dans un champ en Sarthe (illustration). — JF.Monier/AFP

[...]
On n’y arrivera pas […] il faut dire la réalité, estime en tout cas ce vendredi Didier Guillaume. Dire que nous devrions tout arrêter, c’est tromper les gens, c’est partir dans une aventure qui serait dramatique, parce que si on dit "zéro glyphosate", on arrêtera de produire de l’alimentation. »
Le ministre de l’Agriculture affirme toutefois que l’utilisation du glyphosate et des produits sanitaires a baissé entre 2018 et 2019, répondant ainsi à Yannick Jadot qui assure lui l’inverse. La baisse est de 35 %, précise Didier Guillaume. Et de 30 % si on prend en compte les deux dernières années, entre 2017 et 2019.

[...]
Une étude du Commissariat général au développement durable publiée en 2020 indique que les ventes de glyphosate ont progressé en France de 2009 à 2018, rappelle Francetvinfo. Avec un record atteint en 2018 avec 9.723 tonnes de glyphosate vendues cette année-là, contre 6.292 en 2009. En revanche, les données ne sont pas encore connues concernant les ventes de l’année 2019.

104 000 tonnes de déchets ménagers supplémentaires ont été recyclés en 2019

Quelque 70 % d’emballages ménagers ont été recyclés l’an dernier. Une amélioration qui tient aux consignes de tri simplifiées, selon l’éco-organisme Citeo, qui a publié ces chiffres vendredi.


En matière de tri des déchets ménagers, les Français progressent. Ainsi 70,3 % des emballages ménagers ont été recyclés l’an dernier en France, une performance qui progresse, selon des chiffres publiés vendredi 26 juin par l’éco-organisme Citeo. L’an dernier, 3,631 millions de tonnes ont été recyclées, soit 104 000 tonnes de plus qu’en 2018.

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Les aires marines protégées : le mirage de la préservation des océans

Les aires marines protégées : le mirage de la préservation des océans Surpêche, extinction d’espèces... Pour préserver la vie marine, moult États se sont engagés à créer des aires marines protégées. Le hic : une grande partie de ces zones sont soumises à une législation bien trop permissive. La mise en place d’une politique de protection des océans ambitieuse aurait pourtant, à terme, des effets spectaculaires sur la biodiversité.


Dans les années 1950, les documentaires tournés sous la surface de l’eau par Jacques-Yves Cousteau  et Folco Quilici ont permis au grand public de découvrir pour la première fois les splendeurs du monde océanique en couleurs. Soixante-dix ans plus tard, la vie marine est en bien piteux état : selon les derniers chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, un tiers des stocks halieutiques sont surexploités. Entre un tiers et la moitié des habitats marins vulnérables ont disparu, et de nombreuses espèces sont menacées d’extinction.

dimanche 28 juin 2020

« Il faut annuler le projet de quatrième terminal à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle »

Les économistes Alain Grandjean, Gaël Giraud et Philippe Quirion appellent, dans une tribune au « Monde », à une remise en question complète de l’économie du transport aérien en vue d’une relance verte.


Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, l’a dit lui-même, le 30 avril à l’Assemblée nationale : « Avec un transport aérien qui va être beaucoup moins actif au moins dans les mois et les années qui viennent, la question [de l’extension des aéroports] se pose. » Nous souhaitons répondre à cette question dans le cas du projet de terminal 4 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Rappelons que ce projet à 8 milliards d’euros prévoit la construction d’un nouveau terminal qui accueillerait de 35 à 40 millions de passagers supplémentaires par an, l’équivalent du trafic de l’aéroport de Paris-Orly. Est-ce vraiment une bonne idée ? Il est sérieusement permis d’en douter.

« Arrimer l’agriculture aux engagements climatiques de la France »

Il est urgent de donner à la nature une place politique et de revoir le financement d’un modèle agronomique européen à bout de souffle, affirme Gilles Luneau, spécialiste du monde agricole, dans une tribune au « Monde ».


samedi 27 juin 2020

Fessenheim c'est fini

Le lundi 29 juin prochain, juste avant minuit, l’arrêt définitif du réacteur numéro 2 de Fessenheim sera enclenché et actera la fermeture définitive de cette vieille centrale nucléaire controversée. Après 43 ans d’activité, la doyenne du parc nucléaire français prend une retraite plus que méritée.


Conçue pour durer 30 ans avec une marge maximum à 40 ans,  Fessenheim est truffée d’anomalies et cumule les problèmes de sûreté et de sécurité, justifiant pleinement l’arrêt de son activité.
Dans le cadre de cette fermeture, nous organisons une conférence en ligne et en direct - le 1er juillet à 18h30 pour faire le point sur les raisons de sa fermeture, mais aussi sur les pistes pour accélérer la transition énergétique et l'après-Fessenheim dans la région Grand Est.

Changement climatique : l’Etat répond aux associations de « L’affaire du siècle »

Le ministère de la transition écologique demande le rejet de la requête devant le tribunal administratif des quatre associations qui accusent la France d’inaction.

« L’Affaire du siècle », à Lyon, en mars 2019. NICOLAS LIPONNE NURPHOTO VIA AFP

L’Etat a pris son temps pour rédiger sa réponse et, sans surprise, elle ulcère les quatre ONG qui l’ont assigné, au printemps 2019, devant le tribunal administratif de Paris pour son inaction alléguée face aux changements climatiques.
Mardi 23 juin, à une poignée d’heures du délai limite, et après plus d’un an d’instruction de plein contentieux, le ministère de la transition écologique et solidaire a remis son mémoire en défense au nom de l’Etat dans le dossier – connu sous le nom de "L’affaire du siècle" –, qui l’oppose aux associations Notre affaire à tous, Fondation pour la nature et l’homme, Greenpeace France et Oxfam France.
Ce document de dix-huit pages – que Le Monde a pu consulter – réfute les arguments des ONG selon lesquels l’Etat méconnaîtrait "ses obligations générales de lutte contre le changement climatique et ses obligations spécifiques en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique résultant de l’accord de Paris, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, du droit de l’Union européenne et du droit national". Et il sollicite du juge un rejet intégral de la requête.

Face à l’urgence climatique, l’État dans le déni



Il rejette nos arguments et nie en bloc les carences que nous soulevons. Des carences pourtant avérées et confirmées par le Haut conseil pour le climat !

vendredi 26 juin 2020

Perturbateurs endocriniens : ces experts contestés qui jouent les semeurs de doute

Un groupe de toxicologues aux compétences discutées et aux conflits d’intérêts voilés s’active pour faire dérailler la mise en place en Europe d’une réglementation sur l’usage des substances artificielles toxiques à très faibles doses.


Ils se disent « éminents » spécialistes ; ils ne le sont pas. Ils déclarent sur l’honneur n’avoir aucun conflit d’intérêts ; la moitié d’entre eux ont pourtant collaboré aux activités d’industriels de la chimie, des pesticides, de l’agroalimentaire et des cosmétiques au cours des trois dernières années. Radicalement opposés à toute réglementation des perturbateurs endocriniens (PE) en Europe, ces dix-neuf scientifiques ont choisi d’exprimer leur opinion alors qu’un important processus de décision est en cours à Bruxelles.

Territoire : Les grandes manoeuvres des intercommunalités du déchet

Pour le dernier comité intersyndical du SIAVED de cette mandature 2014/2020, les annonces structurelles ont frappé à la porte avec un nouveau développement à la clé de ce syndicat. Aucun doute, les années 2020/2022 seront décisives dans le mécano complexe de la gestion des déchets dans le Valenciennois. Entre pouvoir politique et réalité économique, il va falloir trouver le juste milieu politiquement…acceptable !

Visuel nouveau bâtiment administratif à gauche et CVE à droite, et le futur SIAVED logistique à l’emplacement de la prise de ce visuel

Charles Lemoine : « Valenciennes Métropole et le Pays Solesmois pourraient adhérer (pour le tri) au SIAVED avant la fin 2020 ou début de l’année 2021 »

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« Fiers » du travail accompli, les citoyens de la convention pour le climat adoptent leur rapport final

Les 150 Français tirés au sort ont adopté plus de 150 propositions pour réduire les émissions de CO2. Ils proposent notamment un référendum sur la révision de la Constitution.

La ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, reçoit les conclusions de la convention citoyenne pour le climat des mains de deux de ses membres, Jocelyn et Françoise, dimanche 21 juin. KATRIN BAUMANN / CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT

"Satisfaction", "soulagement", "fierté" aussi. Les mots ne manquaient pas, dimanche 21 juin, aux 150 membres de la convention citoyenne pour le climat pour exprimer le plaisir d’un "travail bien fait" et, surtout, d’avoir répondu, à l’issue de neuf mois de discussions, à une question très vaste : comment réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans un esprit de justice sociale ?

"Intelligence collective", "manque d’audace"… Réactions mitigées aux propositions de la convention citoyenne pour le climat
La majorité des réactions politiques et de la société civile salue le "sérieux" du travail accompli par les 150 citoyens tirés au sort, même si certains émettent des regrets et réserves sur certaines propositions.
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Combien coûteraient les propositions de la convention citoyenne pour le climat ?
Les mesures qui ont le plus gros impact pour les finances publiques pourraient entraîner un coût net d’environ 6 milliards d’euros par an, selon un chiffrage de l’Institut de l’économie pour le climat.
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Le Figaro (et les autres) expliqués à Cyril Dion
Regardez bien cette titraille du Figaro, rendant compte des résultats de la Convention citoyenne pour le climat. Gros caractères gras contre caractères maigres, titre sur les "cris", sous-titre sur "l'adhésion massive" : toute la toxicité médiatique y est concentrée. Je parle du Figaro, mais on pourrait faire le même constat sur tous les médias du pays.



Zoom sur le train qui n'arrive pas à l'heure, silence sur tous les autres. Ne découvrons pas la lune : ce traitement n'est ni nouveau, ni réservé aux sujets climatiques. C'est une règle de base des médias, depuis que les médias existent.
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Climat : 75 % des Français favorables à l’interdiction de la pub pour les voitures polluantes
Une majorité de Français se disent en faveur de cette mesure qui fait partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, selon un sondage que nous dévoilons.
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En Sibérie, la fin du permafrost

En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'ici gelés toute l'année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires.


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Glyphosate : la déontologie de l’Anses mise en cause

Un collectif de lanceurs d’alerte critique les conditions d’attribution d’une étude clé sur le potentiel cancérogène du glyphosate, dans le cadre de sa réévaluation européenne.

Manifestation contre les pesticides de synthèse SDHI devant les locaux de l’Anses, à Lyon, le 8 février. NICOLAS LIPONNE

En plein confinement, le communiqué était passé inaperçu : fin avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dévoilait la composition du consortium de sept laboratoires ayant remporté son appel d’offres pour mener une ambitieuse étude sur le potentiel cancérogène du glyphosate. Et, peut-être, trancher enfin la polémique.
Six semaines plus tard, de vives protestations se font jour. La députée Delphine Batho a interpellé le gouvernement, mardi 9 juin, sur les conditions de sélection du consortium, mettant en cause la déontologie et l’indépendance de la procédure. Or le destin de l’herbicide controversé s’y joue peut-être : une fois achevée, l’étude en question devrait peser dans sa réévaluation européenne, qui doit aboutir en 2022.
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Aux Etats-Unis, Bayer débourse 10 milliards de dollars pour solder des litiges avec 100 000 plaignants exposés au Roundup de Monsanto.


Première victoire de Bayer aux États-Unis sur le glyphosate
Un juge fédéral californien a annulé lundi 22 juin une ordonnance qui obligeait Monsanto, racheté par Bayer, à prévenir des risques de cancer sur les étiquettes de ses produits au glyphosate.

Plus d’une centaine de militants dénoncent la pollution de l’Escaut

Militants et élus se sont réunis pour que la pollution de l’Escaut ne reste pas impunie. « Nous devons utiliser notre blessure pour travailler ensemble », résume une jeune militante. Avant qu’une couronne de fleurs ne soit lancée dans l’Escaut, face au lycée éponyme. Hier, plus d’une centaine de militants ou d’élus français et belges ont dénoncé la pollution dont a été victime le fleuve en avril.


Hier midi, ils étaient plus d’une centaine à avoir répondu, face au lycée de l’Escaut, à l’appel à la mobilisation de l’association Val en transition. Bien décidés à ce que la pollution qui a si durement touché l’Escaut, mi-avril, ne reste pas impunie. « L’Escaut avait besoin d’un hommage », développe son président, Marc Duvivier.

Sur les bords de l’Escaut, se trouvaient de nombreux militants écologistes ou associatifs, mais aussi des élus de l’agglomération ou de Belgique.

« Nous ne serons pas passifs », prévient de son côté le représentant de l’association Extinction rébellion. Avant de lister toutes les questions encore sans réponse : des causes exactes de la rupture de la digue de Tereos la nuit du 9 au 10 avril, aux quantités de poissons ramassés par l’industriel, ou encore les mesures prises depuis par les autorités. Sur les bords  de l’Escaut, se trouvaient de nombreux militants écologistes ou associatifs, mais aussi des élus de l’agglomération ou  de Belgique. Et pourquoi ce silence des élus français ? pointe du doigt Thierry Dereux, le président de la fédération France nature environnement des Hauts-de-France. Une association qui a déposé plainte, comme le Syméa ou la fédération de la pêche ont pu le faire. « Xavier Bertrand, président de la région, ne s’est pas exprimé depuis le début de l’affaire, tout comme la ministre de l’Écologie, alors que de l’autre côté de la frontière, la ministre wallonne de l’Environnement parle, elle, d’une catastrophe écologique majeure et tente d’obtenir des réponses. » C’est au nom de la ville de Tournai, qui a récemment déposé plainte, comme Antoing ou encore Brunehaut ou Pecq, que l’échevine Caroline Mitria a ensuite pris la parole pour rappeler « la nécessité d’une collaboration transfrontalière. Elle existe au sein de la plateforme internationale de l’Escaut. Mais elle a fait défaut dans le cas présent. »

UN PARLEMENT DE L’ESCAUT UN JOUR ?
Faudrait-il imaginer une nouvelle forme de gouvernance, qui « dépasse les frontières et les communes et qui prenne soin de l’écosystème », comme l’a esquissé l’eurodéputée Marie Toussaint ? « Ça pourrait être un parlement de l’Escaut, par exemple, qui tienne compte des besoins du fleuve. Cette approche centrée sur les besoins du fleuve n’existe pas encore. », conclut l’élue européenne.
Pollution de l’Escaut: la Région souhaite «être tenue informée» de l’enquête
Lors du rassemblement organisé mardi sur les bords de l’Escaut, certaines associations s’étaient ému du silence des élus français. Ceux notamment de la ministre de l’Écologie et du président de la Région. Ce dernier a toutefois adressé un courrier au préfet le 12 mai.

La vente de semences paysannes est enfin autorisée par la loi

Désormais, les artisans semenciers pourront vendre les semences issues de leur propre production. Une grande nouvelle pour la biodiversité.


Le texte de loi a été discrètement publié au Journal officiel le 11 juin 2020. Il succède à un premier texte voté en 2016 mais rapidement censuré par le Conseil constitutionnel. Désormais, les artisans semenciers pourront (en toute légalité) vendre des semences non inscrites au catalogue officiel.

Cette pratique n’avait jamais été tout à fait abandonnée (une association comme Kokopelli peut en témoigner) mais maintenant, elle pourra se faire plus librement, dans le cadre de la loi.

Comment les expositions environnementales pendant la grossesse et l'enfance influencent-elles le risque d'obésité chez les enfants ?

Première grande étude pour étudier les associations entre nombreux polluants et des facteurs environnementaux - 77 expositions prénatales et 96 expositions infantiles - et le risque d'obésité infantile.


Les résultats montrent que la pollution de l'air, le tabagisme et certaines caractéristiques de l'environnement bâti - telles que la forte densité de population - peuvent jouer un rôle dans le développement de l'obésité chez les enfants.
La nouvelle étude, qui fait partie du projet HELIX et a été publiée dans Environmental Health Perspectives, a utilisé des données sur plus de 1 300 enfants âgés de 6 à 11 ans issus d'études de cohorte de naissance dans six pays européens: France, Grèce, Lituanie, Norvège, Espagne et le Royaume-Uni. À ce jour, plusieurs études ont traité de l'effet des polluants environnementaux, des facteurs liés au mode de vie et des facteurs de l'environnement urbain sur l'obésité infantile, mais ils ont étudié séparément chaque exposition. Le concept d'exposome éclaire la façon dont les risques environnementaux affectent la santé. Les études sur l'exposome prennent en compte de nombreuses expositions différentes auxquelles une personne est confrontée telles que  notre alimentation, notre style de vie et l'environnement dans lequel nous vivons.

Les auteurs ont utilisé des données sur l'indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, l'épaisseur des plis cutanés et la masse grasse corporelle pour déterminer le surpoids et l'obésité des enfants. 
Des échantillons de sang et d'urine des enfants et de leurs mères pendant la grossesse ont également été analysés. Au total, 77 expositions pendant la grossesse et 96 pendant l'enfance ont été évaluées, y compris les polluants atmosphériques, l'environnement bâti, les espaces verts, le tabagisme et les polluants chimiques (polluants organiques persistants, métaux lourds, phtalates, phénols et pesticides).
" Les implications pour la santé publique sont importantes car ces résultats peuvent aider à identifier les expositions liées à l'obésité qui pourraient être ciblées pour la prévention et l'intervention tôt dans la vie."

Face à l’urgence climatique, l’État dans le déni

Près de 16 mois après le début de l’instruction, l’État a enfin répondu à l’Affaire du Siècle, et aux 2,3 millions de personnes qui nous soutiennent !


Face à l’urgence climatique, l’État dans le déni
Il rejette nos arguments et nie en bloc les carences que nous soulevons. Des carences pourtant avérées et confirmées par le Haut conseil pour le climat !

Que dit l'État dans sa réponse ?
⌛ Il joue la montre sur les objectifs fixés… Y compris pour les objectifs 2020, en expliquant que l’année n’est pas encore écoulée...
❌ Il réfute toute responsabilité dans le changement climatique : pour le gouvernement, la France n’est qu’un pays parmi d’autres ; et, par ailleurs, les collectivités territoriales, les entreprises et les Français·e·s, par leurs comportements individuels, en sont aussi responsables. Il se garde bien de mentionner son rôle de régulateur et d’investisseur...
🌱 Il conteste l'existence d'une obligation générale de lutte contre le changement climatique et ne fait pas le lien entre changement climatique et atteinte au droit à la vie.
💨 Enfin, il liste des mesures politiques récentes, sans pour autant prouver qu’elles sont efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

jeudi 25 juin 2020

Le Préfet du Gard condamné à protéger tous les cours d’eau vis à vis des épandages de pesticides

19 ème victoire pour FNE !

Après le préfet de l’Aude, c’est au tour du préfet du Gard d’être condamné à revoir son plan de protection des milieux aquatiques contre les épandages de pesticides. C’est la deuxième victoire pour FNE Languedoc-Roussillon et la 19ème consécutive en France pour le mouvement FNE. À trop vouloir satisfaire le lobby de l’agriculture chimique, les préfets de nombreux départements s’y sont brûlés les doigts. Le cas du Gard est l’un des plus caricaturaux.

Déconfinement. La pollution fait son grand retour dans les villes européennes

Le trafic automobile a repris, après le confinement, sur le périphérique de Paris Amaury Cornu / Hans Lucas via AFP

Les taux de dioxyde d’azote dans des métropoles comme Paris, Bruxelles ou Milan augmentent à toute vitesse après des mois de dégringolade pendant les confinements. La faute du trafic automobile, qui a repris de plus belle.
Après des mois durant lesquels la qualité de l’air s’est améliorée dans les grandes villes européennes, à la faveur des mesures de confinement, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) repartent à la hausse, d’après le rapport publié le 24 juin par le Centre de recherche sur l’énergie et la qualité de l’air (Crea).

lundi 22 juin 2020

Les grands groupes laitiers épinglés pour leur impact sur le climat

Selon une analyse de l’Institute for Agriculture and Trade Policy, la course à la production laitière a un important impact social et environnemental.

Les treize plus grandes entreprises laitières dans le monde ont émis ensemble, en 2017, presque autant de gaz à effet de serre (GES) que le Royaume-Uni (338 millions de tonnes équivalent CO2 pour les géants du lait, contre 350 millions pour la sixième puissance économique mondiale). C’est l’une des conclusions d’une étude publiée le 15 juin par l’Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP), un groupe de réflexion basé à Minneapolis (Etats-Unis). Dans cette enquête, l’IATP calcule que les émissions de ces treize compagnies laitières ont augmenté de 11 % entre 2015 et 2017. La hausse serait même de 40 % pour Amul, coopérative laitière indienne, et de 30 % pour Lactalis, la multinationale de Laval, en Mayenne, qui enregistre la deuxième plus forte augmentation de ces treize entreprises.

Vosges : plainte contre Nestlé Waters qui exploite illégalement 9 forages d'eau


A Vittel et Contrexéville, les nappes phréatiques souffrent toujours d’un déficit chronique. En cause, les forages trop importants de Nestlé Waters, régulièrement dénoncés par nos associations. Alors que l’administration est encore à la recherche d’une solution, il s’avère que 9 forages exploités par la multinationale sont en réalité illégaux : selon l’administration, elle n’a pas l’autorisation de les exploiter au titre du code de l’environnement. France Nature Environnement, Lorraine Nature Environnement et les associations du collectif eau88 (ASVPP – UFC Que Choisir 88 et Vosges Nature Environnement) portent plainte.

dimanche 21 juin 2020

Selon la CGT, des wagons du train Perpignan-Rungis vont être détruits


Le gouvernement avait promis un retour du train des primeurs Perpignan-Rungis ? Il semble plutôt qu’il aura droit à un enterrement discret : selon la CGT des cheminots de Perpignan, plusieurs wagons du train de fret entre le sud de la France et l’Ile-de-France s’apprêtent à être détruits, ce vendredi 19 juin.

vendredi 19 juin 2020

Nettoyer son linge sans polluer : nos conseils

Préserver l’environnement en nettoyant et détachant les tissus sans produit polluant. En quelques gestes écologiques et pratiques, le linge passe au vert !


Nettoyer son linge sans polluer : nos conseils Et si on abandonnait les détergents, nocifs pour l’eau et la santé ? Avec leurs tensioactifs, agents de blanchiment et parfums artificiels, les détergents polluent les eaux et entraînent parfois des problèmes d’allergies et d’irritations. Mais d’autres options permettent de laver son linge sans substances chimiques. Ainsi, les noix de lavage contiennent de la saponine. Il s’agit d’un savon naturel, également présent dans certaines plantes, efficace pour laver un linge peu sale. Préférer les variétés Sapindus mukorossi, qui contiennent davantage de saponine.

La Cour des comptes européenne pointe les dérapages et les prévisions optimistes pour Seine Nord

Dans un rapport publié mardi portant sur huit giga-chantiers de transports européens (dont le canal Seine- Nord et le TGV Lyon-Turin), le gendarme budgétaire européen pointe les retards et l’inflation budgétaire de ceux-ci. Sur Seine Nord en particulier, le rapport se montre dubitatif sur les prévisions de trafic sur le futur canal.


Comme les cours des comptes régionales ou nationale, la Cour des comptes européenne (CCE) ne fait pas exception à la règle : elle est très sourcilleuse sur l’emploi de l’argent public, en l’espèce le budget à disposition de la commission européenne.
Et en matière de financement des infrastructures de transports, c’est un grand « peut beaucoup mieux faire » qu’envoie la CCE à la commission. Dérapage des coûts (+17 milliards d’euros pour les huit projets analysés qui pèsent 54 milliards au total), retards en cascade...

mercredi 17 juin 2020

Sur France Culture, le réchauffement climatique, ou quand l’atmosphère se met en colère

Au fil de reportages pleins d’humanité, diffusés sur France Culture, Lydia Ben Ytzhak nous emmène dans quatre lieux du globe touchés par le changement climatique. Elle a reçu pour cette série le prix “coup de coeur du journaliste scientifique français” délivré par l'Association des journalistes scientifiques de la presse d'information (AJSPI).


Ni science-fiction, ni compte-rendu scientifique sur l’avenir planétaire, la série documentaire que propose Lydia Ben Ytzhak sur France Culture conjugue le changement climatique au présent. « Rencontrer des gens qui vivent ces bouleversements en ce ­moment même m’a semblé être le chemin le plus tangible pour rendre palpable la tragédie en cours », explique la journaliste qui nous emmène dans quatre lieux du globe déjà touchés par l’évolution du climat.

Nous ne voulons pas la guerre, mais un autre modèle agricole


Les sondages montrent que les Français sont très attachés à l’agriculture, mais ils sont tout aussi nombreux à souhaiter une agriculture à la fois productive et plus respectueuse de la nature et de la santé humaine. C’est ce pourquoi militent nos organisations depuis des années, et ce contre quoi se positionne publiquement le Syndicat des Vignerons de l’Aude dans son communiqué du 4 juin, avec une rhétorique guerrière, accumulant les procès d’intention, les caricatures et les insultes publiques.

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mardi 16 juin 2020

Fact check : Le plastique est-il incontournable pour lutter contre le Covid-19 ?

En dépit de la loi du 1ᵉʳ janvier 2020 relative à l’interdiction de l’utilisation de certains objets plastique à usage unique (pailles, couverts…) le plastique revient en force.
Les industriels du secteur surfent sur la vague Covid-19 : emballages, suremballages, masques, visières, protections pour les commerçants, plexiglas sont produits et consommés en masse.


Le virus persiste plusieurs heures à plusieurs jours sur toutes les surfaces, y compris sur celle des microfibres en plastique. À conditions égales par ailleurs, un coronavirus persisterait bien plus longtemps sur une blouse jetable en microfibres de polypropylène que sur une blouse en coton ou une surface en papier.
De plus, les masques constitués de fibres naturelles de type coton, flanelle, soie ou chanvre présentent des capacités filtrantes tout aussi performantes qu’un masque chirurgical en fibres synthétiques, en piégeant au moins 80 % de particules d’une taille moyenne de 60 nanomètres grâce à un effet combiné de filtration physique et d’effet électrostatique.

E-conférence : Santé environnementale et Covid 19


« C’est un des enseignements majeurs du nouveau coronavirus : l’environnement, autrement dit tout ce qui nous entoure, a des effets directs sur l’organisme humain. La prise de conscience est lente en France dans ce domaine. Les pouvoirs publics peinent à établir et reconnaître ce lien étroit entre état de la santé et état de l’environnement, entre les pollutions environnementales créées par l’Homme et la dégradation de son état de santé.  » Source France Culture 28/04/2020 .


En période de crise sanitaire pour ne faire prendre aucun risque, FestiPlanète vous invite à un « webinaire » (conférence en ligne) sur ce thème, avec le docteur Michel Simonot délégué régional du Réseau Environnement Santé (RES).

vendredi 12 juin 2020

AVIS et RAPPORT de l'Anses relatif aux nanomatériaux dans les produits destinés à l’alimentation

Avec  deux ans de retard, l'Anses-Agence nationale de l'alimentation- dresse un état des lieux de la présence des nanoparticules dans l’alimentation. Elle estime qu'au moins 900 produits alimentaires sont concernés. L'évaluation sanitaire reste difficile.



jeudi 11 juin 2020

Coronavirus : quand les lobbies tentent de s'emparer du "monde d'après"

Les distances minimales entre zones d'épandage de pesticides et habitations, qui font l'objet depuis des mois d'une bataille entre agriculteurs et riverains, maires et ONG, ont déjà été réduites par le ministère de l'Agriculture, au nom de la crise. (Crédits : Reuters)

Un rapport intitulé "Lobbying: l'épidémie cachée", réalisé par Les Amis de la Terre France et l'Observatoire des multinationales, alerte sur le travail opaque mené par de nombreux groupes de pression pendant la crise liée au coronavirus auprès des pouvoirs publics, afin d'orienter les aides gouvernementales, mais aussi d'affaiblir les normes environnementales et sociales. Face au risque de mainmise par ces lobbys, les deux ONG réclament la transparence.

L'écho Refuges LPO

Diversifier les habitats, conserver les arbres morts, maillons essentiels de la vie, créer des aménagements, installer des nichoirs et des gîtes pour la faune sauvage dans votre Refuge…


Mettons la vie associative et l’engagement citoyen au cœur des choix de société

Les associations sont un bien commun, et il est essentiel d’en prendre soin au regard de leur pouvoir de solidarité, de démocratie, d’économie, d’innovation sociétale, d’utilité et de cohésion sociale. Mettons la vie associative et l’engagement citoyen au cœur des choix de société

Distribution de nourriture du Secours catholique, le 3 avril à Toulouse. Photo Lionel Bonaventure. AFP

La crise sanitaire que nous traversons a révélé la grande vulnérabilité de notre société. Si de nombreux enseignements restent encore à en tirer, trois d’entre eux sont apparus comme des besoins essentiels : tout d’abord celui d’un service public qui fonctionne de manière efficace et soit suffisamment doté financièrement.

Plus de 1.300 tonnes de pesticides suspects saisis dans 32 pays début 2020

Europol a saisi un total de 1.346 tonnes de pesticides suspects dans 32 pays au cours des quatre premiers mois de l’année 2020, a indiqué mercredi l’agence européenne de coopération entre les polices criminelles.


Du 13 janvier au 25 avril, la cinquième édition de l’opération « Silver Axe » a vu la quantité de produits illégaux saisis doubler par rapport à l’édition de l’année dernière. Plus de 1.300 tonnes de pesticides suspects saisis dans 32 pays début 2020 Les différents services de police, coordonnés pas Europol, ont contrôlé plus de 3.000 tonnes de pesticides lors d’inspections menées aux frontières terrestres et maritimes, sur les marchés intérieurs et lors de livraisons de colis. Au total, 260 enquêtes ont été ouvertes, deux individus ont été arrêtés et 1.346 tonnes de pesticides illégaux ont été saisies. Actuellement, huit enquêtes sont toujours en cours en Belgique, en France, en Allemagne, en Pologne, en Slovénie et en Suisse.

« Plutôt que de rechercher la croissance, il faut se donner un cadre économique et social qui garantisse à tous le nécessaire »


Combien de temps encore faudra-t-il feindre de croire aux fables de la croissance verte, de la dématérialisation de l’économie, et du découplage entre hausse de la production et désastre écologique, interroge l’économiste Baptiste Mylondo dans une tribune au « Monde », pour qui la décroissance, c’est penser le « suffisant ».

Chomsky : « On se remettra de la pandémie, pas de la fonte des glaces »

Les Etats-Unis courent à la catastrophe, en raison de l’absence de stratégie fédérale contre la pandémie, d’assurance-santé pour tous, et de leur mépris pour le changement climatique, a indiqué le philosophe américain Noam Chomsky, considéré comme l’un des pères de la linguistique moderne.

Noam Chomsky, économiste influent de la gauche américaine, livre son regard sur la crise sanitaire actuelle (Photo : AFP).

Très engagé à gauche, cet influent intellectuel de 91 ans, auteur d’une centaine d’ouvrages et professeur à l’Université d’Arizona, est confiné depuis deux mois dans sa ville de Tucson, avec sa femme brésilienne, leur chien et leur perroquet. Extraits de l’entretien.

mercredi 10 juin 2020

Circuits courts: “On se doutait bien qu’on ne garderait pas tous les clients” - Les producteurs s'interrogent sur l'avenir

Durant le confinement, les ventes en circuits court on explosé comme alternative aux grandes-surfaces jugées plus dangereuses. Beaucoup y ont vu une prise de conscience durable. Un mois après le confinement, en Bourgogne, entre désillusion et soulagement, les producteurs sont partagés.

Dans ce champs en Côte d'Or, ce sont les consommateurs qui viennent cueillir les fraises / © Christophe Gaillard / France Télévisions

A Bligny-sur-Ouche (Côte d’Or), Frédéric Ménager est plutôt amer. Gérant de la ferme de la Ruchotte, il vend des volailles, des œufs, et des légumes bios. Pendant le confinement, le restaurant installé sur place étant fermé, il a également vendu quelques plats cuisinés comme des pâtés en croute. Mais ces dernières semaines, il a vu ses ventes s’effondrer.

Il faut « instaurer une démocratie alimentaire qui vise une meilleure santé économique, sociale, environnementale et humaine »


L’arrêt de la restauration collective qui affecte un pan de l’économie et de l’agriculture doit être l’occasion, au-delà de ce secteur, d’imaginer des formes de coopération plus équitables et de solidarités locales, estime un collectif comptant, entre autres, des élus, des agriculteurs, ou des cuisiniers.

mardi 9 juin 2020

"Pas de perturbateurs endocriniens dans nos assiettes"

Perturbateurs endocriniens (PE): le niveau de protection européen est-il illusoire?
Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans nos vies et nos assiettes... Et malgré les réglementations, risquent de le rester longtemps. Déni scientifique ? Recul politique sous couvert de décisions techniques ? L'AMLP et HEAL militent ensemble pour une meilleure protection de la population, notamment par un travail d'interpellation politique dont ce blog sera l’expression.


Extension du domaine de l’anti-précaution
Focus sur une pratique permettant de laisser sur le marché des pesticides dont les dates d’expiration des autorisations européennes ont expirées ! Pratique courante aux dires de la Commission européenne, elle concerne la plupart des pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, dont nous suivons les ré-autorisations depuis juillet 2019.

Lien vers le blog.

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Pourquoi est-il vital de préserver la biodiversité ?


La biodiversité s’érode à une vitesse alarmante, nous vivons une sixième période d’extinction massive. Mais alors que nous parlons le plus souvent des menaces qui pèsent sur la biodiversité, intéressons-nous aux nombreuses raisons que nous avons de la protéger

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