vendredi 26 juin 2020

Glyphosate : la déontologie de l’Anses mise en cause

Un collectif de lanceurs d’alerte critique les conditions d’attribution d’une étude clé sur le potentiel cancérogène du glyphosate, dans le cadre de sa réévaluation européenne.

Manifestation contre les pesticides de synthèse SDHI devant les locaux de l’Anses, à Lyon, le 8 février. NICOLAS LIPONNE

En plein confinement, le communiqué était passé inaperçu : fin avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dévoilait la composition du consortium de sept laboratoires ayant remporté son appel d’offres pour mener une ambitieuse étude sur le potentiel cancérogène du glyphosate. Et, peut-être, trancher enfin la polémique.
Six semaines plus tard, de vives protestations se font jour. La députée Delphine Batho a interpellé le gouvernement, mardi 9 juin, sur les conditions de sélection du consortium, mettant en cause la déontologie et l’indépendance de la procédure. Or le destin de l’herbicide controversé s’y joue peut-être : une fois achevée, l’étude en question devrait peser dans sa réévaluation européenne, qui doit aboutir en 2022.
La suite...

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Un juge fédéral californien a annulé lundi 22 juin une ordonnance qui obligeait Monsanto, racheté par Bayer, à prévenir des risques de cancer sur les étiquettes de ses produits au glyphosate.

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