Le tribunal administratif de Lille a ordonné ce jeudi l’arrêt de l’abattage d’une quarantaine de tilleuls centenaires, rue Berlioz, à l’initiative de la municipalité.
Il a fait droit à la requête en référé-suspension déposée mardi par Marine Tondelier qu’elle a défendue sans avocat plus tôt dans la journée. La conseillère municipale d’opposition avait notamment reproché à la municipalité d’avoir mal apprécié l’état sanitaire des arbres. Un argument propre, selon le juge des référés, « à créer un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée ».
Le juge a également estimé que Marine Tondelier était fondée à agir en tant que conseillère municipale et reconnu l’urgence de la requête sachant que l’opération n’était pas terminée (un peu moins de la moitié des arbres est encore debout).
De son côté, l’avocat de la commune avait affirmé que les arbres n’étaient pas classés et présentaient un danger.
L’élue EELV a accueilli la décision « avec beaucoup de soulagement, c’était un peu David contre Goliath ». Ces tilleuls constituent « un patrimoine paysager et environnemental inestimable. Dans la lutte contre le réchauffement climatique, les arbres sont notre assurance vie pour l’avenir. Maintenant, il est temps que tout le monde se calme et qu’il y ait un vrai débat. »
La municipalité d’Hénin-Beaumont n’a pas répondu à nos sollicitations.
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