mercredi 13 avril 2016

Transports : quand les communes pensent au téléphérique urbain

Pour faire face à l'engorgement de la circulation dans certaines villes, le téléphérique urbain est une option envisagée. Une solution déjà appliquée à l'étranger.


Circuler dans les airs plutôt qu'au sol.
C'est une idée qui séduit certaines communes, pour lutter contre les embouteillages notamment. Elles pensent à développer le téléphérique urbain. Brest sera la première commune à relier ses transports en commun à un téléphérique. Une idée qui pose de nombreuses questions aux habitants, qui s'interrogent : "Le vent ? à partir de 110 km/h les cabines s'arrêteront" répond un membre de la mairie. La première cabine a été posée, à terre, pour que les habitants puissent venir l'essayer.

Trois fois moins cher
Objectif du téléphérique, long de 500 mètres : relier le centre-ville à un nouveau chantier en construction, en à peine trois minutes, de l'autre côté de la rivière. "Le téléphérique nous a paru la solution la plus innovante. Les autres hypothèses, ça aurait été de faire un pont, le coût c'est à peu près trois fois celui du téléphérique" explique François Cuillandre, maire de Brest, au micro de France 2. À Grenoble, un téléphérique est déjà en place. Mais il est uniquement touristique.


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Le téléphérique du futur est en préparation. "Il s'appelle le skyTran. Cette capsule ultra rapide est conçue pour deux passagers. Chaque capsule est suspendue à un rail. Vitesse fantastique de 250 km/heure. À titre de comparaison, le métro c'est 20 km/h. Ce concept est développé par la NASA. L'idée c'est que l'on puisse commander son skyTran via son smartphone et indiquer sa destination" explique Jihan Benzina en plateau. Le premier skyTran est en cours de construction à Tel-Aviv, en Israël.


Vers des bus aériens
Autre solution pour désengorger la circulation, le Land Airbus, un bus XXL imaginé en Chine. "Cinq mètres de haut, il surplombe les voitures qui roulent en dessous de lui comme dans un tunnel. Ses roues sont guidées de part et d'autre de la route par des glissières qui l'approvisionnent en électricité. Avce ses 38 mètres de long, il embarquerait quelques 900 passagers. Résultat, une baisse des embouteillages de 20 à 30%, promettent ses concepteurs. En France, on a la CityMobil, une navette électrique, sans chauffeur, entièrement automatisée conçue pour huit personnes. Elle a été testée à La Rochelle l'année dernière", conclut la journaliste. Un second test va avoir lieu pour autoriser sa circulation sur les routes européennes.

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